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chef des maquis de l'Ain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri Romans-Petit, né Henri Denis Jean-Marie[1] Petit le à Firminy et mort le à Ceignes[2],[3], est un résistant français de la Seconde Guerre mondiale. Il organisa plusieurs maquis : ceux de l’Ain et du Haut-Jura, et ceux de Haute-Savoie.
Né en 1897[4], Henri Petit est le fils de François Petit (1870-1932), employé de chemin de fer, et Elisa Marguerite Bosa (1871-1958), couturière, née d'un père italien, originaire de Ailoche (Piémont).
Il se marie le 15 janvier 1938 à Le Chambon-Feugerolles avec Jeanne Catherine Civier.
Il est engagé volontaire en . Affecté au 13e bataillon chasseurs alpins de Chambéry, il commence la guerre dans l'infanterie et reçoit le baptême du feu en .
Sa conduite exemplaire lui vaut d'être cité à l'ordre du bataillon, puis nommé caporal et assez vite sergent. Il est ensuite désigné pour suivre le cours d'élève officier à Saint-Cyr. À sa sortie, il choisit de rejoindre l'aviation à la BR 127, une escadre de bombardement. Il y gagne ses galons d'aspirant puis de sous-lieutenant.
Démobilisé en 1918, il termine ses études de droit et intègre un groupe de presse dont il devient agent général régional.
Il est mobilisé en 1938, puis à nouveau en 1939 comme capitaine de réserve et on lui confie le commandement des bases aériennes de Nice et Cannes. À l'armistice du 22 juin 1940 il échoue dans sa tentative de rejoindre la France libre à Londres, le Potez dont il compte s'emparer pour gagner l’Angleterre ayant été placé sous la surveillance des gendarmes à la suite d'une indiscrétion commise par l'un de ses trois compagnons d'évasion.
Il demande alors à être démobilisé et regagne Saint-Étienne, où il entre en relation avec le réseau L'Espoir rattaché à Franc-Tireur. On le charge de repérer les terrains pour les parachutages autour de Lyon.
« Je suis sûr que beaucoup d'entre vous comprennent aujourd'hui la signification du mot “Patrie”. Non, la guerre n'est pas finie… »
— Message du capitaine Henri Petit le 22 juin 1940 aux militaires placés sous ses ordres à la base de Cannes[5].
Il organise à la fin de l'année 1942 les maquis de l'Ain et du Haut-Jura et acquiert durant cette période le nom de résistant Romans par Julien Roche qui lui confectionne une fausse carte d'identité le [6]. Il conservera ce nom après la guerre pour se faire appeler Henri Romans-Petit. Durant l'été 1943, Romans-Petit est d'ailleurs nommé chef des maquis de l'Ain, puis chef départemental de l'Armée secrète, succédant à ce poste à Bob Fornier qui a été arrêté[7].
Il défile, le , dans la ville d'Oyonnax, à la tête de ses maquisards. Ce haut fait décide les forces anglaises et françaises de Londres, jusqu'alors réticentes, à parachuter des armes pour les maquisards français, qui en étaient jusqu'alors quasiment privés.
Il organise les débuts des maquis en Haute-Savoie et en confie le commandement à Tom Morel afin de se dédier totalement aux maquis de L'Ain. Au cours de l'été 1944, il installe une véritable administration civile à Nantua et fait paraître La Voix du maquis.
À la Libération, il est emprisonné quelques semaines au Fort Lamothe à Lyon par le nouveau commissaire de la République Yves Farge, sur instruction militaire[8]. Il semble qu'il y ait eu un premier contact difficile entre les deux hommes : Romans-Petit ne sait pas qui est son visiteur[9] et le traite en importun ; Farge le prend en grippe et l'accuse d'abus d'autorité[8].
Il est candidat à la Deuxième circonscription de l'Ain aux élections de 1958 où il finit en 3e position au premier tour et en deuxième position au deuxième tour[10],[11].
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