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peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri-François Riesener[1], né le à Paris où il est mort le , est un peintre portraitiste français.
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(à 60 ans) Ancien 3e arrondissement de Paris |
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Anne Louise Félicité Hassassin de Longroy (d) (à partir de ) |
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Il est le fils de l'ébéniste d'origine allemande, Jean-Henri Riesener (1734-1806) et de Françoise-Marguerite Vandercruse[2] (veuve de l'ébéniste Oeben), et le père du peintre romantique Léon Riesener (1808-1878).
Henri-François Riesener se forme à la technique de la miniature auprès d'Antoine Vestier, avant de rejoindre les ateliers de François-André Vincent et de Jacques Louis David.
Sa première exposition de portraits au Salon date de 1793, période à laquelle il rejoint l’armée et interrompt par conséquent sa carrière artistique pendant cinq ans.
De retour des armées, il entame une carrière de portraitiste et de miniaturiste. Sous l’influence de David, il devient l’un des portraitistes les plus recherchés par les personnages importants de l’Empire et réalise même un Portrait en pied de l’Impératrice Joséphine en 1806 (Rueil-Malmaison, Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau) et de son fils Eugène de Beauharnais. Il aurait fait également cinquante copies de son portrait original de Napoléon Ier, dessiné pendant un déjeuner[3]. Pour le portrait de sa femme et de sa belle-sœur (Portrait en pied d’une dame et de sa sœur, Orléans, Musée des Beaux-arts), le peintre obtient la médaille d’or frappée à l’effigie de l’Empereur en 1814.
Avec la chute de l'Empire, les commandes se raréfiant, il laisse sa femme et son fils à Paris et part pour la Russie en 1815. Il y reste sept ans, séjournant à Moscou (1816-1823), Saint-Pétersbourg et Varsovie. À Varsovie, il bénéficie de la protection du Grand Duc Constantin Pavlovitch pour lequel il avait réalisé le portrait de sa maîtresse Joséphine Friedrichs (1808-1857) en 1813 (Saint-Pétersbourg, Musée de l’Ermitage). Il peint toutes les célébrités de l'aristocratie et exécute, avec Jacques François Joseph Swebach-Desfontaines, un portrait équestre du tsar Alexandre.
À son retour en France fin 1822, Henri-François Riesener donne ses premières leçons de dessin à son fils Léon, et le fait entrer dans l'atelier du baron Gros, puis il dirige son neveu, Eugène Delacroix, vers l'atelier de Pierre-Narcisse Guérin. Il acquiert une maison de campagne à Frépillon (Val d'Oise) et fait don à la commune du village de son seul tableau religieux connu, une représentation de saint Nicolas et les trois enfants.
Il immortalise également les artistes de l'Opéra-Comique et réalise un portrait du bronzier André-Antoine Ravrio, son cousin, aujourd'hui conservé au musée du Louvre.
Henri-François Riesener meurt des suites d'une infection à Paris en 1828.
Alexis Bordes, et des historiens d'art élaborent actuellement le catalogue raisonné de son œuvre.
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