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roman de J. K. Rowling De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Harry Potter et la Chambre des secrets (Harry Potter and the Chamber of Secrets) est le deuxième roman de la série littéraire centrée sur le personnage de Harry Potter créé par J. K. Rowling. Il a été publié le par Bloomsbury et le en France.
Harry Potter et la Chambre des secrets | ||||||||
Auteur | J. K. Rowling | |||||||
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Pays | Royaume-Uni | |||||||
Genre | Roman Fantasy |
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Version originale | ||||||||
Langue | Anglais britannique | |||||||
Titre | Harry Potter and the Chamber of Secrets |
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Éditeur | Bloomsbury | |||||||
Lieu de parution | Londres | |||||||
Date de parution | ||||||||
ISBN | 0747538492 | |||||||
Version française | ||||||||
Traducteur | Jean-François Ménard | |||||||
Éditeur | Gallimard Jeunesse | |||||||
Collection | Folio Junior | |||||||
Lieu de parution | Paris | |||||||
Date de parution | ||||||||
Type de média | Livre papier | |||||||
Couverture | Jean-Claude Götting | |||||||
Nombre de pages | 364 | |||||||
ISBN | 2-07-052455-8 | |||||||
Chronologie | ||||||||
Série | Harry Potter | |||||||
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Le livre a été traduit en français, comme les six autres tomes de la série, par Jean-François Ménard et sa couverture a été illustrée dans son édition française par Jean-Claude Götting.
J. K. Rowling rencontre des difficultés pour terminer La Chambre des Secrets, craignant de ne pas répondre aux attentes nourries par L'école des sorciers, le tome précédent et amorce de la série[1] :
« Je n'ai eu qu'une seule fois dans ma vie professionnelle le syndrome de la page blanche. C'était pour le deuxième livre d'Harry Potter. Je me suis complètement figée parce que le premier livre avait dépassé mes attentes les plus folles et j'étais dans un état de panique. Cela n’a duré qu’une semaine environ, mais je ne voyais tout simplement pas comment avancer. J’étais dépassée[1]. »
— J. K. Rowling (en mai 2024)
Après avoir livré le manuscrit à Bloomsbury dans les délais prévus, elle le reprend pour l'examiner davantage, au besoin de six semaines supplémentaires[2].
Dans les premières ébauches du livre, le fantôme Nick Quasi-Sans-Tête chante une chanson à propos de son état et des circonstances de sa mort. Ce passage est réduit sur le souhait de l’éditeur, mais publié ultérieurement sur le site officiel de J. K. Rowling[3]. Les origines du personnage de Dean Thomas sont supprimées, considérées comme une « digression inutile », tandis que le parcours de Neville Londubat est jugé en revanche « plus important pour l'intrigue centrale »[4].
La Chambre des secrets est publié le au Royaume-Uni, le en France et le aux États-Unis[5],[6]. Il prend immédiatement la première place dans les listes britanniques des best-sellers, en détrônant des auteurs populaires comme John Grisham, Tom Clancy[2] et Terry Pratchett[7] et faisant de Rowling la première auteure à gagner le British Book Awards (en) dans la catégorie Meilleur livre jeunesse durant deux années consécutives[8]. En , le livre atteint directement le sommet de trois listes américaines de best-seller[9], dont celle publiée par le New York Times[10].
Les impressions des premières éditions comportent plusieurs erreurs (comme Dumbledore déclarant que Voldemort est le dernier « ancêtre » vivant de Salazar Serpentard au lieu de son « descendant » par exemple), corrigées dans les éditions suivantes[11].
Fin juillet, Harry reçoit la visite de Dobby, un elfe de maison, qui le met en garde et lui conseille de ne pas retourner à Poudlard où un dangereux complot se préparerait[12]. Mais Harry choisit d'ignorer cet avertissement. En réponse, Dobby provoque un incident dans la cuisine des Dursley[13]. Furieux, l'oncle Vernon enferme Harry dans sa chambre en lui interdisant de retourner à Poudlard. Ron et ses deux frères Fred et George viennent donc le libérer à l'aide d'une vieille voiture volante[14], empruntée à leur père, et Harry rejoint le Terrier, la maison familiale des Weasley, pour y passer le restant de l'été[15].
Au moment de prendre le Poudlard Express pour l'école, Harry et Ron ne parviennent pas à franchir la barrière du quai 9 ¾[16] (Harry apprendra plus tard que Dobby avait bloqué le passage[17]) et décident donc de se rendre à Poudlard avec la voiture volante restée sur le parking de la gare. En arrivant à l'école, la voiture s'écrase sur un saule cogneur[18].
Durant l'année, Harry entend à plusieurs reprises une voix étrange à travers les murs du château[19],[20]. Le soir d'Halloween, il découvre sur un mur l'inscription : « La chambre des secrets a été ouverte. Ennemis de l'héritier, prenez garde »[21], ainsi que Miss Teigne, la chatte du concierge, pétrifiée. Hermione demande au professeur Binns de leur raconter la légende de la Chambre des secrets[22], et les élèves apprennent que la Chambre fut construite par Salazar Serpentard, l'un des quatre fondateurs de l’école, dans le but de purger Poudlard des élèves indignes, selon lui, d'y étudier la magie : ceux qui ne sont pas de sang pur (les sang-de-bourbe) et les cracmols. Selon le mythe, elle ne peut être rouverte que par l'héritier de Serpentard[23]. À la suite de cette révélation, Harry se souvient que le Choixpeau Magique avait hésité à l'envoyer à Serpentard l'année précédente[24] et commence à éprouver des doutes. Mais il se rallie à ses amis qui soupçonnent Malefoy d'être l'héritier dont parle la légende, après qu'il a traité Hermione de « sang-de-bourbe »[25]. Hermione a alors l'idée de préparer une potion de Polynectar[26] afin de prendre l'apparence de trois élèves de Serpentard, et ainsi interroger Malefoy.
Tandis que Dumbledore hésite à faire rentrer les élèves chez eux après une seconde agression (d'un élève cette fois[27]), Gilderoy Lockhart, le nouveau professeur de défense contre les forces du Mal, a alors l'idée d'ouvrir un club de duels pour apprendre aux élèves à se défendre face au danger potentiel. En souhaitant repousser un serpent lancé par son adversaire Malefoy, Harry se rend compte qu'il parle Fourchelang, l'une des facultés de Salazar Serpentard. Il est alors immédiatement soupçonné d'être son héritier par la majorité des élèves, d'autant qu'il est le premier à être vu un peu plus tard sur les lieux d'une double agression : celle d'un autre élève et du fantôme Nick Quasi-Sans-Tête[28]. Durant les vacances de Noël, Ron et Harry boivent le Polynectar enfin prêt, et prennent alors l'apparence de Crabbe et Goyle[29] en ajoutant à leur potion un cheveu des deux serpentard. Hermione, de son côté, a ajouté par mégarde un poil de chat dans sa potion et préfère donc rester cachée[30]. Le plan fonctionne plutôt bien et Malefoy livre aux garçons transformés ce qu'il sait sur la Chambre des secrets : il ignore l'identité de l'héritier[31], et la dernière fois que la Chambre aurait été ouverte (c'est-à-dire une cinquantaine d'années plus tôt), un élève moldu de l'école aurait été tué et le responsable, dont on ignore le nom, renvoyé[32].
Harry trouve dans les toilettes un journal intime appartenant à un certain T.E. Jedusor et découvre qu'il peut "dialoguer" avec ce dernier. Il apprend ainsi de Jedusor que Hagrid aurait ouvert la Chambre des secrets cinquante ans plus tôt[33]. Peu de temps après, le journal intime est volé[34]. Remarquant que Harry semble le seul à entendre la voix derrière les murs, Hermione se rend précipitamment à la bibliothèque, persuadée d'avoir élucidé quelque chose. Elle est retrouvée à son tour pétrifiée, ainsi qu'une élève de Serdaigle[35], avec un miroir posé par terre[36]. Harry et Ron sont bouleversés. Cachés sous la cape d'invisibilité, les deux garçons assistent impuissants à l'arrestation de Hagrid et à la suspension des fonctions de directeur de Dumbledore[37]. Suivant un indice laissé par Hagrid[38], Harry et Ron se rendent dans la forêt interdite et y rencontrent Aragog, une Acromantule, que Hagrid avait été soupçonné cinquante ans plus tôt d'avoir libéré de la Chambre. Ils apprennent que le monstre n'était pas une araignée géante, mais une créature particulièrement redoutée par celles-ci.
Grâce aux recherches d'Hermione, Harry et Ron comprennent que le monstre de la chambre est un basilic[39]. Peu après, Ginny, la sœur de Ron, est capturée et emmenée dans la Chambre. Une inscription écrite avec du sang sur un mur de l'école le précise et menace même d'y laisser reposer son squelette à tout jamais[40]. Grâce aux recherches d'Hermione, et avec l'aide de Ron et de Mimi Geignarde, Harry découvre un passage dans les toilettes des filles, derrière l'un des lavabos, menant probablement à la Chambre. Il ouvre le passage en parlant fourchelang. Aussitôt, le lavabo bascule, dévoilant une plomberie suffisamment large pour permettre à un homme d'y glisser. Harry ouvre la porte d'entrée de la Chambre et y retrouve le corps inanimé de Ginny, ainsi que Tom Jedusor (ou plutôt une forme matérialisée de son souvenir, conservé par le biais de son journal). Jedusor avoue à Harry s'être servi de Ginny Weasley pour rouvrir la Chambre et libérer le monstre, par ses simples discussions avec elle. Il avoue également son véritable nom : Tom Elvis Jedusor[41], anagramme de « Je suis Voldemort » (en anglais : Tom Marvolo Riddle, « I am Lord Voldemort »), et le fait qu'il soit le véritable héritier de Salazar Serpentard[42].
Harry affronte le basilic libéré par Jedusor. Grâce à l'intervention du phénix de Dumbledore qui le guérit de ses blessures[43] et lui transmet l'épée de Gryffondor, il parvient à le vaincre et détruit le journal (et par conséquent le souvenir de Jedusor) avec l'un de ses crochets. La silhouette disparaît définitivement et Ginny reprend connaissance[44]. Le lecteur apprendra plus tard dans la saga que ce journal était l'un des Horcruxes de Voldemort.
Quand Dumbledore reprend ses fonctions de directeur, il reçoit dans son bureau Lucius Malefoy, qui vient accompagné de son elfe Dobby, et l'accuse d'avoir voulu compromettre la carrière d'Arthur Weasley par le biais de sa fille Ginny Weasley, en cherchant à la rendre responsable des événements menaçant les enfants de moldus[45]. Harry comprend que Lucius Malefoy est le maître de Dobby et que ce dernier a tenté tout au long de l'année de le prévenir du danger. Par la ruse, Harry parvient à faire en sorte que Malefoy libère Dobby.
Hagrid revient à Poudlard[46], innocenté et prêt à retrouver ses fonctions. Harry et Ron retrouvent également Hermione et les autres élèves ayant été pétrifiés, soignés par un philtre de mandragores.
L'histoire commence chez les Dursley, au 4 Privet Drive, à Little Whinging, dans le Surrey. L'elfe Dobby apparaît dans la chambre de Harry, puis provoque un incident dans la cuisine, alors qu'un riche promoteur immobilier et sa femme sont invités pour dîner[51]. Vernon Dursley, pour punir Harry, l'enferme dans sa chambre avec l'interdiction de retourner à Poudlard. Ron et ses frères viennent le libérer en voiture volante.
La maison est similaire à celle dans laquelle l'auteure J. K. Rowling a vécu durant une partie de son enfance, dans la banlieue de Winterbourne, près de Bristol[52]. Dans l'histoire, Little Whinging est un lieu ancré dans la bourgeoisie et très distinctement séparé du monde « sorcier » imaginé par l'auteure[52].
Après avoir été libéré de chez les Dursley, Harry est conduit au Terrier, la maison de famille des Weasley. Il y retrouve Madame Weasley et fait la rencontre de Monsieur Weasley, un sorcier passionné par les objets moldus, travaillant au ministère de la Magie. Harry passe le restant de l'été chez eux. Il y déjeune en famille, s’entraîne au quidditch sur la colline avec Ron, Fred et George[53] et aide à « dégnomer » le jardin[54].
La maison, imaginée dans un style Tudor par Stuart Craig[55], est située près du village fictif de Loutry Ste Chaspoule[56], localisé par J. K. Rowling quelque part dans le comté du Devon, au Sud-Ouest de l'Angleterre. Malgré l'apparence délabrée de la maison, Harry, qui ne peut s'empêcher de faire la comparaison avec la maison de son oncle et sa tante où il a toujours résidé, juge à sa première visite que c'est la plus belle qu'il ait jamais vue[57]. La maison est très accueillante et douillette et l'ambiance y est animée.
J. K. Rowling a souhaité créer un contraste fort entre la maison familiale des Weasley, chaleureuse et atypique, et celle austère et impersonnelle des Dursley où Harry a vécu caché jusqu'à ses onze ans[58]. Le Terrier représente la maison de famille par excellence. L'amour que Mrs Weasley porte à Harry et la nourriture à la fois abondante, saine et réconfortante qu'elle lui offre sans restriction sont des détails marquants du livre[58].
Dans cet épisode, la partie de l'intrigue se déroulant au chemin de Traverse à Londres présente deux espaces principaux : l'allée des embrumes et la librairie Fleury et Bott.
Harry se rend à la gare de King's Cross de Londres avec les Weasley afin de monter dans le Poudlard Express qui le ramènera à l'école. Lui et Ron sont les derniers à essayer de franchir la barrière pour se rendre sur le quai 9 ¾, mais pour une raison qu'ils ignorent, le passage vers la voie magique reste clos sur leur passage et ils se retrouvent coincés du côté moldu de la gare[16]. En dernier recours, ils décident donc de se rendre à Poudlard avec la voiture volante restée sur le parking.
Comme pour le roman précédent de la série, il s'agit du lieu principal de l'intrigue. C'est un château situé dans les hautes-terres d'Écosse, où les élèves vivent au rythme d'une année scolaire à partir du 1er septembre de chaque année.
Dans cet épisode, le héros découvre de nouvelles pièces du château, notamment la Chambre des secrets, la salle commune de Serpentard, les toilettes de Mimi Geignarde et le bureau de Dumbledore.
L'histoire de la Chambre des secrets couvre environ onze mois, de fin à mi-[47]. Elle est écrite, comme les autres romans de la série, selon un point de vue narratif interne à la troisième personne, en limitant les informations à ce que le personnage de Harry Potter sait, apprend et ressent. Le livre appartient à un genre littéraire britannique décrivant la vie en internat, dans la lignée directe du roman d'apprentissage[66],[67] des époques victorienne et édouardienne sur la vie à l'école publique britannique[68].
Dans cet épisode, le lecteur suit le cheminement évolutif du jeune héros en découvrant avec lui des capacités qu'il ignorait sur lui-même (comme celle de parler une autre langue sans s'en rendre compte). Tout au long de l'histoire, le lecteur est amené à éprouver lui aussi des doutes sur la véritable personnalité de Harry Potter (par l'éventualité d'une erreur de répartition) et sur son lien de parenté envisageable avec le sombre cofondateur de Poudlard, Salazar Serpentard[24].
Peu avant la rentrée, Harry et les Weasley se rendent à la librairie Fleury et Bott pour y acheter leurs nouveaux livres[69], et y rencontrent Drago Malefoy, ainsi que son père Lucius, avec qui Arthur Weasley a une altercation[61]. Au même moment, Lucius Malefoy touche aux livres de Ginny Weasley[70], jugeant avec orgueil de la qualité de ses volumes, et y glisse discrètement le journal de Jedusor dans les affaires de Ginny. Il condamne ainsi la fille d'Arthur Weasley à devenir l'instrument de Voldemort dans sa tentative de rouvrir la Chambre des secrets à Poudlard.
À la fin de l’année, L'elfe Dobby essaie de faire comprendre à Harry par signes que le journal appartient à Malefoy, son maître. Harry se souvient alors de la manipulation des livres de Ginny par Malefoy à la librairie, du fait qu'il aurait très bien pu en dissimuler un de plus dans le chaudron qui les contenait, et également au fait que Dobby ait souhaité le mettre en garde dès le début de l’année. Il ne peut cependant pas prouver la complicité de Malefoy, mais les soupçons de Dumbledore à la fin de l'histoire permettent d'appuyer cette hypothèse[48].
Il est révélé dans le sixième tome que Malefoy ignorait probablement la véritable nature du journal (en tant qu'horcruxe), ne souhaitant que servir ses propres intérêts en discréditant Arthur Weasley et en se débarrassant d'un objet fortement compromettant[71].
Harry trouve dans les toilettes un journal intime appartenant à un certain T.E. Jedusor et découvre qu'il peut "dialoguer" avec son ancien propriétaire. En effet, lorsqu'il écrit quelque chose à l'intérieur, les mots disparaissent, comme aspirés par le papier, puis de nouveaux mots se forment à la place, d'un auteur mystérieux (que Harry devine comme étant Jedusor lui-même). Une forme étrange de communication s'amorce entre eux[72]. Harry apprend de Jedusor qu'une élève a été tuée cinquante ans plus tôt. Lorsque Harry demande l'identité de la personne ayant ouvert la Chambre durant ces années là, il est transporté par le biais du journal dans un souvenir datant d'un [73] et découvre de ses propres yeux que le coupable n'était autre que Hagrid[33], à l'époque où il était élève et que Armando Dippet était le directeur de l'école[74]. Il découvre également que le monstre dont tout le monde parle serait vraisemblablement une araignée géante[75], libérée par Hagrid.
En se rendant dans la forêt interdite, Harry et Ron rencontrent Aragog, l'araignée géante étant apparue dans le souvenir. En discutant avec lui, ils apprennent que Hagrid voulait seulement le protéger en le cachant dans un placard de l'école alors que tout le monde croyait qu'il était le monstre de la Chambre. La jeune fille tuée cinquante ans plus tôt aurait été découverte dans les toilettes, alors que l'araignée elle-même ne quittait jamais le placard où Hagrid la cachait.
Lorsque Harry lui demande s'il connait l'identité du responsable, Aragog répond seulement que la créature vit dans le château et que c'est une créature très ancienne, crainte par les araignées[76]. Harry et Ron font alors le lien entre la première victime du monstre retrouvée dans les toilettes, et le fantôme qui les occupe encore à ce jour : Mimi Geignarde[77].
Harry et Ron remarquent qu'Hermione, juste après son agression, tient dans sa main figée une page arrachée d'un livre[78] qu'elle a consulté à la bibliothèque. Le contenu de la page mentionne le basilic, une créature gigantesque pouvant vivre plusieurs centaines d'années, qui effraie les araignées et aurait le pouvoir de tuer d'un simple regard[39]. Hermione a ajouté à la main le mot « tuyau » et Harry comprend alors, tout comme Hermione, la nature du monstre de la Chambre des secrets. Parce qu'il s'agissait d'un serpent géant, Harry (qui est un Fourchelang) était effectivement le seul à pouvoir l'entendre murmurer à travers les murs, par lesquels il se déplaçait (grâce à la plomberie). Les élèves avaient tous été pétrifiés, et non pas tués, parce qu'ils avaient croisé le regard du basilic par un intermédiaire[79] : le chat à travers une flaque d'eau sur le sol, le premier élève à travers son appareil photo, le second à travers le fantôme de Nick Quasi-Sans-Tête, et Hermione et l'élève de Serdaigle à travers le miroir retrouvé à côté d'elles. Harry déduit que le basilic utilise la plomberie pour aller et venir de la Chambre. Grâce à l'aide de Mimi Geignarde, il localise son entrée dans les toilettes des filles[80].
En se rendant dans la Chambre pour y chercher Ginny Weasley, Harry rencontre Tom Jedusor, l'auteur du journal intime. En réalité, la silhouette que Harry aperçoit est un souvenir, matérialisé grâce aux pouvoirs de persuasion du journal[81]. Suivant les instructions de celui-ci, Ginny, envoûtée, aurait ouvert la Chambre des secrets[50]. Voldemort, dont le vrai nom est Tom Elvis Jedusor[41], anagramme de « Je suis Voldemort », est le véritable héritier de Salazar Serpentard[42], et a laissé une partie de son âme dans le journal pour que soit poursuivie la tâche entamée cinquante ans plus tôt : « débarrasser Poudlard des sang-de-bourbe ».
Dans The Times, Deborah Loudon décrit La Chambre des secrets comme un livre pour enfants qui serait « relu à l'âge adulte » et souligne ses « passages forts, personnages engageants, excellentes blagues et message moral découlant naturellement de l'histoire »[82]. L'auteur fantastique Charles de Lint appuie ce point de vue et considère le deuxième livre de Harry Potter aussi bien que son prédécesseur, et comme un succès rare parmi les séries romanesques[83]. Thomas Wagner considère l'intrigue comme très semblable à celle du premier livre, basée sur la recherche d'une pièce secrète cachée sous l'école. Cependant, il apprécie la parodie des célébrités et de leurs fans par l'image de Gilderoy Lockhart et approuve la réponse au racisme faite par le livre[84]. Tammy Nezol trouve ce second roman plus inquiétant que le précédent, en particulier par le comportement téméraire de Harry et de ses amis après que Harry ait obtenu les informations de Dumbledore. Néanmoins, elle considère la deuxième histoire aussi agréable que la première[85].
Mary B. Stuart estime que le conflit final contre Tom Jedusor est presque aussi effrayant que dans certaines œuvres de Stephen King, voire peut-être trop pour des enfants jeunes ou timides. Elle ajoute qu'il y a « assez de surprises et de détails imaginatifs pour remplir cinq livres moins bons que celui-ci ». Comme d'autres critiques, elle pense que le livre donnerait plaisir aux enfants et aux lecteurs adultes[86]. Selon Philip Nel, les études sont convenues que le livre était exceptionnel[87].
En 2008, après la publication des sept romans de la série, Graeme Davis considère La Chambre des secrets comme étant le moins bon de la série et que la structure de l'intrigue ressemble beaucoup à celle de L'école des sorciers. Il décrit l'apparition du phénix comme le Deus ex machina. Selon lui, le livre n'explique pas comment Fumseck savait où trouver Harry, et le timing devait être très précis, car une intervention plus rapide de sa part aurait probablement empêché la bataille avec le basilic, tandis que son arrivée plus tardive aurait été fatale à Harry et Ginny[88].
Harry Potter et la Chambre des secrets a reçu plusieurs récompenses[89]. L'American Library Association a fait figurer le roman parmi ses 2 000 livres pour enfants les plus notables[90], ainsi que parmi les meilleurs livres pour jeunes adultes[91]. En 1999, Booklist a nommé Harry Potter et la Chambre des secrets comme l'un des Choix d'éditeurs[92] et comme faisant partie du Top Dix des romans de fantasy pour la jeunesse[89]. Le Centre coopératif du livre pour enfants a fait du roman son choix de l'année 2000 dans la catégorie « fiction pour enfants »[93]. Le roman a également remporté le British Book Award du « livre pour enfant de l'année »[94] et a été présélectionné pour le Guardian Children's Award et Carnegie Award de 1998[89].
Harry Potter et la Chambre des secrets, tout comme son prédécesseur, a remporté la médaille d'or du prix Nestlé Smarties Book en 1998 pour la tranche d'âges 9-11 ans[94]. Le Scottish Arts Council lui décerne en 1999 son premier prix du livre pour enfants[95] et le roman remporte également le prix Whitaker's Platinum en 2001[89],[96]. En 2003, le roman a été classé vingt-troisième sur l'enquête de la BBC, The Big Read[97].
La version cinématographique de Harry Potter et la Chambre des secrets, réalisée par l'américain Chris Columbus et écrite par Steve Kloves, a été diffusée en 2002. Il est devenu le troisième film à dépasser 600 millions de dollars au box-office mondial, après Titanic sorti en 1997, et Harry Potter à l'école des sorciers en 2001[98]. Le film a été nommé aux Saturn Award pour le meilleur film fantastique[98].
Selon Metacritic, le film a reçu des commentaires « généralement favorables » avec un score moyen de 63%[99], et Rotten Tomatoes lui attribue un score de 82%[100].
Un jeu vidéo, basé sur l'intrigue du roman, a été développé pour sept plateformes différentes, et publié en 2002 par Electronic Arts.
Développeur | Date de sortie | Plateforme | Genre | GameRankings | Metacritic |
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KnowWonder | Microsoft Windows | Aventure/réflexion | 71.46%[101] | 77/100[102] | |
Argonaut | PlayStation | Action-aventure | 70.50%[103] | 74/100[104] | |
Griptonite | Game Boy Color | Jeu de rôle | 77.33%[105] | NC | |
Eurocom | Game Boy Advance | Action/réflexion | 73.44%[106] | 76/100[107] | |
GameCube | Action-aventure | 73.29%[108] | 77/100[109] | ||
PlayStation 2 | 70.44%[110] | 71/100[111] | |||
Xbox | 74.58%[112] | 77/100[113] |
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