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général allemand De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hans von Seeckt, né le à Schleswig et mort le à Berlin, est un général allemand, réorganisateur de l'armée allemande (Reichswehr) après la Première Guerre mondiale et le traité de Versailles.
Député au Reichstag sous la république de Weimar |
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Dorothee von Seeckt (d) |
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Arme | |
Grades militaires |
Général d'armée (en) Generaloberst Lieutenant général |
Conflits | |
Distinctions | Liste détaillée Ordre Pour le Mérite Ordre de la Couronne de fer Ordre de Saint-Étienne de Hongrie Croix hanséatique Ordre de l'Osmaniye Ordre de la Bravoure Ordre du Médjidié Croix du Mérite militaire Ordre de la Couronne de Wurtemberg Ordre de la Couronne (Prusse) Grand-croix de l'ordre impérial de Léopold Croix du Mérite militaire de deuxième classe (d) Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière Ordre de l'Aigle rouge 4e classe Croix de fer Ordre royal d'Albert le Valeureux Roi de Saxonie Ordre du Médjidié de 1re classe |
Né dans la ville de Schleswig, Hans est le troisième enfant de Richard von Seeckt (1833-1909), général d'infanterie prussien, et de sa femme Auguste. Il entre dans le 1er régiment de grenadiers de la Garde de l'armée prussienne en 1885[1] et intègre l'état-major en 1899[2]. Pendant la Première Guerre mondiale, il occupe plusieurs postes de haut niveau sur le front oriental, dont celui de chef d'état-major de August von Mackensen alors que celui-ci commandait la 11e armée.
Après la guerre et la dissolution de l'armée impériale, von Seeckt organise la nouvelle armée (Reichswehr) sous des contraintes définies dans le traité de Versailles[3],[4]. Il pose les bases d'une Reichswehr forte et déguise le commandement (un grand état-major étant interdit) sous le nom de « Truppenamt (en) » ou « office des troupes ». Il est également connu pour son attitude hostile envers le nouvel État de Pologne et pour son souhait de constituer une alliance avec la Russie bolchevique contre la Pologne. Après avoir reçu des signes encourageants en provenance du bureau de Trotski, Seeckt envoie des délégués afin de conclure une alliance avec les Soviétiques à l'insu du gouvernement de Weimar.
Le rôle de Seeckt pendant le putsch de Kapp, en 1920 reste ambigu : il ne soutient pas la rébellion, mais ne la combat pas non plus.
De 1920 à 1926, Seeckt occupe le poste de « Chef der Heeresleitung ». En cherchant à construire une armée professionnelle et apolitique, il perpétue la notion de l'armée comme un État dans l'État. Il admire le concept britannique d'une petite armée régulière très entraînée dans laquelle toute activité politique est interdite. Cela correspond aux conditions du traité de Versailles dont le but était la création d'une armée professionnelle plafonnée à 100 000 volontaires, avec peu de réservistes, largement inférieure en nombre aux effectifs de l'armée française.
Il est poussé à la démission en 1926 après avoir autorisé le prince Guillaume de Prusse, petit-fils de l'ancien Kaiser, à assister à des manœuvres militaires en uniforme de l'ancienne armée impériale, sans avoir sollicité l'accord du gouvernement.
De 1930 à 1932, il est membre du Reichstag pour le parti populaire allemand (DVP). De 1933 à 1935, il est conseiller militaire de Tchang Kaï-chek dans le cadre de la coopération militaire sino-germanique.
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