Gustave Pédoya
homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Jean Marie Gustave Pédoya, né à Pamiers le et mort à Paris le , est un général de division et homme politique français, député de l'Ariège de 1909 à 1919.
Gustave Pédoya | |
Gustave Jean Marie Pédoya en 1913. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (9 ans, 11 mois et 18 jours) |
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Réélection | 24 avril 1910 26 avril 1914 |
Circonscription | Ariège |
Législature | IXe, Xe et XIe (Troisième République) |
Groupe politique | RRRS |
Biographie | |
Nom de naissance | Jean Marie Gustave Pédoya |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pamiers (Ariège) |
Date de décès | (à 84 ans) |
Lieu de décès | 5e arrondissement de Paris |
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Il est le fils de François et Emma Dupla, il est entré à l'école de Saint-Cyr en 1857, promotion de l'Indoustan, pour sortir sous-lieutenant au 78e RI en 1859 au sein duquel il sert jusqu'en 1876. Il est fait prisonnier du 1er septembre au après avoir participé aux batailles de Wissembourg, de Reichshoffen et de Bazeilles. Il devient colonel en 1889 au 75e RI avant de devenir général à l'état-major général de l'Armée. Il commande ensuite la 29e DI puis la division d'Alger en .
Membre de la Commission de l'Armée de l'Assemblée nationale, il dépose une série de propositions de loi: sur les pensions de retraite militaire, sur l'avancement des officiers de l'armée active, sur l'attribution des congés pour les moissons, sur les statuts des sous-officiers.
Au tout début de la Première Guerre mondiale, il demande et obtient un commandement sur le front. Dès le lendemain, le ministre de la Guerre Adolphe Messimy le prie de prendre le gouvernement militaire de Grenoble, ce qu'il fait jusqu'à l'entrée en guerre de l'Italie aux côtés des Alliés en 1915. Il est alors président de la Commission de l'Armée à l'Assemblée, à ce titre il visite les industries d'armement en France, en Italie, en Angleterre et se rend à plusieurs reprises sur le front.
En 1919, il choisit de ne pas se représenter.
Une rue de Pamiers porte son nom[2] ainsi que l'EHPAD de La Bastide-de-Sérou, en Ariège.
Pédoya s'est impliqué dans de nombreuses sociétés d'entre-aide et culturelles, la solidarité militaire, la société d'appui mutuel des anciens rengagés et des sociétés de préparation militaire, membre du comité directeur de la Société d'histoire de la révolution de 1848 et de la commission des œuvres de la Ligue française de l'enseignement.
Il a aussi écrit :
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