Guerre de Candie
conflit entre Venise et l'Empire ottoman (1645-1669) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La guerre de Candie ou guerre de Crète[1] opposa la république de Venise à l'Empire ottoman de 1645 à 1669. L'Empire ottoman conquit rapidement la Crète, alors la plus grande et la plus riche province de l'Empire vénitien, mais le siège de sa capitale se prolongea pendant plus de vingt ans.
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Date | 1645 à 1669 |
---|---|
Lieu | Crète, Mer Égée, Dalmatie |
Issue | Victoire ottomane |
Changements territoriaux | La Crète passe sous contrôle ottoman |
République de Venise Hospitaliers |
Empire ottoman |
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Batailles
- La Canée (1645)
- 26 mai 1646 (en)
- Candie (1648-1669)
- Focchies (1649)
- Paros (1651)
- Dardanelles (1654) (en)
- Dardanelles (1655) (en)
- Dardanelles (1656) (en)
- 3 mai 1657 (en)
- 18 mai 1657 (en)
- Dardanelles (1657)
- 27 août 1661 (en)
- 29 septembre 1662 (en)
- Porto Delphino (1665)
Le conflit se déroula principalement sur l'île de Crète, mais de nombreux combats navals opposèrent les deux camps dans l'Égée et quelques opérations eurent lieu en Dalmatie.
Malgré la rapide conquête de l'île au cours des premières années de la guerre, la résistance prolongée de sa capitale Candie obligea les deux parties à porter leur attention sur le ravitaillement de leurs armées respectives. La principale chance de succès pour les Vénitiens reposait en particulier sur leur flotte et sa capacité à couper les lignes de ravitaillement et de renforts ottomans. Malgré l'aide de leurs alliés européens et leur domination maritime, ils ne furent cependant jamais en mesure d'assurer un blocus total du détroit des Dardanelles et d'empêcher le ravitaillement de l'armée ottomane. De leur côté, les Turcs furent gênés par des problèmes intérieurs et la dispersion de leurs forces vers la Transylvanie et l'Autriche.
La prolongation du conflit épuisa l'économie vénitienne basée sur le commerce avec le Proche-Orient, et la lassitude gagna la République à partir des années 1660, malgré l'aide apportée par ses alliés. De leur côté, les Ottomans ayant réussi à conserver leurs forces en Crète, lancèrent une dernière grande offensive en 1666 sous le commandement direct du grand vizir, qui fut le point de départ de la période la plus sanglante du siège qui dura encore deux ans.
Finalement, la reddition de la forteresse fut négociée, mettant fin à la guerre. Aux termes du traité de paix, Venise ne conserva que quelques forteresses insulaires (Souda, Gramvoussa et Spinalonga)[2] en Crète, et des gains territoriaux minimes en Dalmatie.