![cover image](https://wikiwandv2-19431.kxcdn.com/_next/image?url=https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/08/Rocamadour_91.jpg/640px-Rocamadour_91.jpg&w=640&q=50)
Grand Pardon de Rocamadour
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Le Grand Pardon de Rocamadour est une tradition du jubilé, toujours gardée depuis 1428 au sanctuaire de Rocamadour. Présidé par l'évêque de Cahors, cet événement religieux et pontifical propose et recommande aux fidèles catholiques une indulgence exceptionnelle, à condition qu'ils y assistent à une messe, avec deux sacrements, confession et communion, lors d'une année sainte particulière, tout comme le jubilé du Puy-en-Velay.
![Thumb image](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/08/Rocamadour_91.jpg/640px-Rocamadour_91.jpg)
Titre :
Grand Pardon de Rocamadour
Création :
1428
Demandeurs :
Charles VII (roi de France) et Marie d'Anjou (reine)
Approbation :
pape Martin V (bulle datée du 1er novembre 1427)
Lieu :
sanctuaire Notre-Dame de Rocamadour
Célébrant :
évêque de Cahors
Dernières célébrations :
1943 (selon le calendrier)
2013 (supplémentaire, approuvée par Benoît XVI )
Prochaine célébration :
2083 (selon le calendrier)
Le droit d'indulgence est accordé à l'évêque par le pape, lorsque la fête de saint Jean Le Baptiste, le , coïncide avec la Fête-Dieu, à savoir un jeudi soixante jours après Pâques. Donc, le Grand Pardon de Rocamadour a lieu, dans l'année où Pâques sont célébrées le . Cette date est non seulement le dernier jour possible en tant que Pâques (on ne célébra jamais celles-ci le , puisque la phase lunaire ne dure que 29,53 jours environ) mais également très rare dans le calendrier liturgique de l'Église[1],[al 1]. Cette coïncidence des deux fêtes importantes est, d'où, considérée comme une grâce exceptionnelle[al 2].
Le souverain pontifie peut créer l'année supplémentaire, en cas de nécessité. En 2000 et 2013, des évêques de Cahors présidèrent le Grand Pardon, en cette manière.
Au contraire du jubilé du Puy, le sanctuaire garde historiquement ainsi que toujours la dénomination Grand Pardon, en évitant l'emploi du terme jubilé. L'origine du jubilé, lutter contre l'armée anglaise et restaurer la monarchie française lors de la guerre de Cent Ans, peut expliquer la préférence de ce terme français.