Fédération internationale des femmes diplômées des universités De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Graduate Women International (GWI), connue jusqu'en 2015 sous le nom de Fédération internationale des femmes diplômées des universités (FIFDU), est une organisation internationale fondée en 1919.
L'IFUW est fondée le à la London School of Medicine for Women, avec des membres fondatrices de trois pays, le Canada, le Royaume-Uni et les États-Unis[5]. Un des objectifs majeurs est alors de favoriser la carrière universitaire des femmes. L'IFUW crée des bourses et favorise la fondation de clubs pour femmes où les universitaires pouvaient séjourner lors de leur séjours de recherche à l'étranger[4],[6].
Lors de la première conférence de la FIFDU à Londres en 1920, des organisations nationales de huit pays, Canada, Tchécoslovaquie, France, Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas, Espagne et États-Unis, ont participé à la demande d'adhésion à la FIFDU[4], ainsi que des observatrices d'association en cours de formation, Afrique du Sud, Belgique, Danemark, Inde, Norvège. Caroline Spurgeon est élue présidente en 1920[7]. La conférence de Genève en 1929 rassemble une trentaine d'associations nationales[8]. En 1939, la FIFDU compte environ 80 000 membres et sans doute 94 000 en 1945[9].
L'association s'engage en faveur des droits des femmes, de l'accès à l'égalité et aux responsabilités professionnelles, de l'accès à un enseignement secondaire et supérieur de qualité ainsi qu'à une formation de haut niveau. Un de ses objectifs est de permettre une éducation universelle des femmes au-delà de l'école primaire[1],[10],[11]. D'autres préoccupations se sont ajoutées depuis, c'est le cas du chômage des femmes diplômées[4]. La Bulgarie a une association de femmes diplômées d'université de 1924 à 1950[12].
Le siège social de l'association est transféré de Londres à Genève en 1972[13]. La Fédération internationale des femmes diplômées des universités (IFUW) prend le nom de Graduate Women International (GWI) en [14].
Présidentes
La GWI publie une liste des anciennes présidentes sur son site[15]:
Joyce Goodman, «International Citizenship and the International Federation of University Women before 1939», History of Education, vol.40, no6, , p.701–721 (DOI10.1080/0046760x.2011.598469)
Marie-Élise Hunyadi, «Des études à l’étranger pour promouvoir les carrières académiques féminines? La Fédération internationale des femmes diplômées des universités, entre paix et conquête d’un bastion professionnel masculin (1918–1970)», Paedagogica Historica, vol.56, no6, , p.729-747 (lire en ligne, consulté le ).
Nicole Fouché, «Des Américaines protestantes à l'origine des «University Women» françaises 1919-1964», Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, , p.33-152 (lire en ligne, consulté le ).
[thèse de doctorat] Anna Cabanel, La Fabrique d'une persona scientifique au féminin: The International Federation of University Women [années 1920 - années 1960], Université de Groningue / KU Leuven, (lire en ligne).
Anna Cabanel, «Merchants of Light: femmes et transmission des savoirs scientifiques. Les boursières de la FIFDU dans l’entre-deux-guerres», dans Armelle Le Goff et Christiane Demeulenaere-Douyère (dir.), Enseignants et enseignements au cœur de la transmission des savoirs, CTHS, (ISBN9782735508976, DOI10.4000/books.cths.14572).
Nicole Fouché, «Des Américaines protestantes à l'origine des «University Women» françaises 1919-1964», Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, , p.33-152 (lire en ligne, consulté le ).
(en) Christine von Oertzen, Science, Gender, and Internationalism: Women’s Academic Networks, 1917-1955, Londres-New York, Palgrave Macmillan, , 325p. (ISBN1137438886)