La grève des mineurs de 1948 se déroule principalement au cours de l'automne dans la plupart des régions en France, pour des revendications salariales, dans le sillage de la grève de 1941 dans le Nord-Pas-de-Calais, des trois années de bataille du charbon après la Libération, et de celle de 1947. Les trois principaux syndicats (CGT, CFTC et FO) soutiennent le mouvement après que 259 204 mineurs ont participé à un référendum, en votant pour la grève dans une proportion de 56 % à 84 % selon les sources.
Faits en bref Date, Localisation ...
Grève des mineurs de 1948
Piquet de grève aux puits d'Yèvre et de Saint-Dominique à la Béraudière le 20 octobre 1948.
Informations
Date |
28 septembre-30 novembre 1948 |
Localisation |
France |
Caractéristiques
Organisateurs |
Fédération nationale des travailleurs du sous-sol (CGT) |
Participants |
mineurs, autres salariés solidaires |
Revendications |
abrogation des décrets Lacoste, amélioration des conditions de travail, et augmentation des salaires et des retraites |
Nombre de participants |
340 000 mineurs grévistes[1] (84 % des mineurs votent la grève) |
Types de manifestations |
grève, piquets de grève, manifestations de rue |
Bilan humain
Morts |
5[2] ou 6 |
Arrestations |
3 000[1] |
Procès |
2 800 condamnations[3], 3 000 licenciements[1] |
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Qualifié d'insurrectionnel par le ministre de l'Intérieur Jules Moch [4], qui dénonce la violence exercée par les grévistes[5], le conflit est marqué par un important dispositif répressif, dont l'usage massif de la police, de l'armée et des blindés, et par d'importantes violences de part et d'autre, qui causent cinq à six morts, et plusieurs centaines de licenciements[6],[7] et de condamnations à la prison ferme.