Confédération française des travailleurs chrétiens
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La Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) est un syndicat de salariés français se référant lors de sa fondation en 1919 à la doctrine sociale de l'Église (DSE).
Fondation |
1919 (1re fondation) 1964 (2de fondation) |
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Zone d'activité | |
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Type | |
Forme juridique | |
Domaine d'activité | |
Siège |
45, rue de la Procession 75739 Paris Cedex 15 |
Pays |
Membres |
140 000 adhérents |
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Fondateur | |
Président |
Cyril Chabanier (depuis ) |
Secrétaire général |
Éric Heitz (d) (depuis ) |
Affiliation | |
Représentativité | |
Site web |
SIREN | |
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OpenCorporates |
Depuis 1947, elle s'inspire de la morale sociale chrétienne qui se réfère à la DSE. Lors du congrès confédéral de novembre 1964, une rupture est intervenue entre l'aile gauche du mouvement, influencée par le marxisme (70 % des mandats, environ), favorable à la lutte des classes, et ceux qui restaient attachés aux valeurs chrétiennes. Les minoritaires décidèrent de maintenir la CFTC d'inspiration chrétienne alors que les majoritaires donnèrent le nom de Confédération française démocratique du travail (CFDT) à la structure issue de la transformation. Il s'est ensuivi une longue et complexe bataille juridique. La justice finit par reconnaître que l'on ne pouvait pas qualifier de scission l'attitude de la minorité puisqu'elle continuait l'esprit et les valeurs chrétiennes de la grande CFTC. Sur un plan matériel, la loi de la majorité permit à la CFDT de récupérer la quasi-totalité du patrimoine de l'ancienne CFTC.
Depuis le retour de la CFDT dans le camp réformiste, les rapports entre CFTC et CFDT se sont apaisés.
La CFTC a été reconnue « représentative » par un décret interministériel de 1966, au même titre que la CFDT, la CFE-CGC, la CGT et la CGT-FO au titre de la présomption irréfragable. Après la fin de celle-ci (par la loi du 20 août 2008 qui a mis fin à cette situation en introduisant de nouveaux critères de représentativité syndicale), elle a conservé sa représentativité ayant rempli les nouveaux critères lors des élections professionnelles.
Avec la CFDT, l'UNSA et la CFE-CGC, elle constitue le « pôle réformiste » des centrales syndicales françaises[1].