Le gonfalonier de l'Église (en italien: Gonfaloniere della Chiesa; en latin: Vexillifer Ecclesiæ, «porte-étendard de l'Église») ou gonfalonier papal, est un dignitaire des États pontificaux ayant un rôle politique et militaire.
Le terme désigne au départ la personne qui porte la bannière du pape pendant une bataille.
Cette dénomination devient ensuite un titre correspondant à une fonction plus étendue, attribuée à un prince important pour le pape (par exemple: le dauphin Louis de France (futur Louis XI) en 1444).
Lors de sa nomination, le gonfalonier reçoit deux banderoles, une aux armes de l'Église (vexillum cum armis Ecclesiæ), l'autre aux armes du pape régnant (cum armis suis).
Le gonfalonier a le droit d'inclure des emblèmes ecclésiastiques (les clés de Saint-Pierre et l'«ombrellino») sur ses propres blasons, d'abord seulement pendant son mandat, puis de façon permanente.
Le pape Innocent XII (de 1691 à 1700) supprime cette fonction ainsi que celle de capitaine général et les remplace par la fonction de «porte-drapeau de la Sainte Église romaine» (en italien: Vessilifero di Santa Romana Chiesa), qui devient héréditaire dans le Naro Patrizi[pasclair][1].
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Liste des gonfaloniers de l'Église
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Excommunié et destitué, ses forces battirent celles papales à Nocera, quand le pape voulut usurper ke royaume de Naples au profit de son neveu Francesco Moricotti Prignani[5].
Roi de Naples; désigné pour aider Innocent VII contre le soulèvement romaina[8]. Battu à la bataille de Roccasecca en 1411, il abandonne le pape Grégoire XII en faveur de l'antipape Jean XXIII , qui le nomme gonfalonier de l'église[9].
En conflit avec Ladislas Ier de Naples pour la possession du royaume de Naples, il est désigné comme gonfalonier par la faction pisane et l'antipope Alexandre V. Malgré une victoire à Roccasecca, il abandonne la partie et rentre en France[10].
Un condottiere; malgré son échec dans la reprise de Città di Castello, il est nommé Gonfalonier afin de combattre Sigismond de Luxembourg en Toscane et les Prefetti di Vico dans le Latium, mais il est évincé car il abusait de sa position afin de satisfaire ses intérêts. Par la suite, il s'allie au duché de Milan contre le pape.
Un condottiere; bien que travaillant pour le duché de Milan, il est désigné Gonfalonier, la souveraineté sur la marche d'Ancône étant la condition de l'armistice avec le pape. En 1434, celui-ci lui offre le titre de vicaire pontifical et de gonfalonnier de l'Église en échange de son service contre Milan[11]. Lost his position after Milan allied with the Papacy against him[12].
Un condottiere. Aide Fortebraccio et Sforza contre la papauté, puis nommé Gonfalonier par le pape, il change de camp afin de reconquérir la marche d'Ancône.
Duc de Ferrare et capitaine général[23]. Commande les forces papales contre la république de Venise pendant la seconde phase de la guerre de la Ligue de Cambrai. Le pape ayant conclu la paix avec les Vénitiens, Alphonse refusa de reconnaître le traité et fut excommunié et déclaré théoriquement déchu de ses possessions (1510), perdant le Modène, Carpi et Mirandola qui en 1511 furent occupées par les troupes pontificales[24].