Glande para-urétrale
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Les glandes para-urétrales ont été découvertes et décrites par Regnier de Graaf (1641-1673). Ainsi il est fait mention de leur existence dans son ouvrage « De Mulierum Organis »[1] (« Des Organes des Femmes ») publié en 1672. Elles sont alors dénommées : « Prostatarum sive glandulosi corpori », « Prostate ou corps glandulaire ».
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La dénomination Glandulae paraurethrales femininae ou « glandes para-urétrales de la femme » est attesté dans la publication de la Terminologie anatomique en 1998. Depuis sa mise à jour en 2020[2], cette publication internationale et officielle ajoute pour l'entrée 3440[3](Glandulae paraurethrales femininae) les termes latins Prostata Feminina ainsi que les termes anglais Female prostate, soit Prostate féminine en français, termes que nous utiliserons à présent dans cet article. Il est a noter que les termes Skene's glands (glandes de Skene) figurent encore dans cette mise à jour. Néanmoins selon Milan Zaviačič[4] la prostate féminine ne devrait pas être confondue avec les glandes de Skene (également nommées glandes bulbo-urétrales, décrites par le gynécologue écossais Alexander Skene (1838-1900) qui leur donne son nom) ni avec les glandes de Bartholin (également nommées glandes vestibulaires majeures) en raison de :
- leur position dans l'appareil génital (à l'intérieur de la paroi de l'urètre, Cf. Zaviačič, p.123[4] ) ;
- de la spécificité de leurs sécrétions (la phosphatase acide prostatique) ;
- parce que les sécrétions ne s'écoulent pas par de petits conduits ouverts autour du méat urétral[5] mais bien par l'urètre lui-même.