Né en 1946, Gilles Manceron est le neveu des écrivains Geneviève[2] et Claude Manceron[3],[4] ainsi que l'arrière-petit-neveu du vice-amiral Henri-Louis Manceron. Il enseigne l'histoire-géographie dans le secondaire en région parisienne. Au début des années 1990, il choisit d'aborder, par un regard croisé «d'une rive à l'autre» avec son collègue algérien Hassan Remaoun, l'histoire de la guerre d'Algérie à travers la question de l'enseignement de cette période, toujours confronté aux multiples mémoires des hommes et des groupes liés à ces événements.
1885: Le Tournant colonial de la République. Jules Ferry contre Georges Clemenceau, et autres affrontements parlementaires sur la conquête coloniale (édition de textes), La Découverte, 2007.
«Sur quelles bases aborder le débat sur la loi, la mémoire et l'histoire?», dans À quoi servent les sciences humaines?, Tracés Hors-série, ENS Éditions, 2009, p.29-41.
«L'étrange application de la loi de 1905 dans les colonies», p.101-107, dans Religion et colonisation Afrique - Asie - Océanie - Amériques XVIe – XXesiècle, (dir.) BORNE Dominique et FALAIZE Benoît, Éditions de l'Atelier, Paris, 2009, 335 p. (ISBN978-2-7082-4032-2)
"Antisémitisme, antisionisme et droits des Palestiniens" dans Martine Boudet (dir.), Urgence antiraciste -Pour une démocratie inclusive-, Le Croquant, 2017. Préface d'Aminata Traoré, p.129-143.