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officier de marine et éducateur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Georges Hébert, né le à Paris 5e et mort le à Tourgéville[1], est un officier de marine et éducateur français promoteur d’une méthode d’éducation physique naturelle, l’hébertisme, opposée à la gymnastique suédoise et à la spécialisation sportive. Il est le créateur du parcours du combattant.
Naissance | |
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Décès |
(à 82 ans) Tourgéville |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Officier de marine, éducateur |
A travaillé pour |
École des fusiliers marins de Lorient (d) Collège d'athlètes de Reims |
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Grade militaire | |
Conflit | |
Sport | |
Distinctions |
Né à Paris le , Georges Hébert intègre l'École navale en 1893 avec Nicolas Benoit (qui fondera en 1911 les Éclaireurs de France), puis comme lieutenant de vaisseau, parcourt le monde à bord des derniers grands voiliers de la Marine nationale. Le , il est le témoin impuissant de l'éruption de la Montagne Pelée depuis le croiseur D'Estrées en rade de Saint-Pierre, éruption qui détruira entièrement la ville, faisant près de 30 000 morts.
Il participera au secours de 700 personnes. Déjà sensible aux questions de l'éducation physique, il constate alors que seuls les êtres forts physiquement mais également moralement ont réellement été aptes à porter secours. Ce sera la naissance de sa vocation : repenser l'éducation physique, tâche à laquelle il consacrera toute sa vie.
De retour en France, il soumet un plan de réforme à la Marine Nationale qui l'affecte alors à l'École des fusiliers marins à Lorient.
Il bouleverse entièrement l'enseignement et très rapidement, les résultats se font sentir. La Marine adopte en 1909 la Méthode de Georges Hébert, qu'il avait nommée « Méthode naturelle ».
1er janvier sur le croiseur Dubourdieu, division navale de l'Atlantique (Cdt Joseph Bonnin de Fraysseix).
Influencé par son contemporain le docteur Paul Carton, il tire de l'observation des activités courantes des indigènes et des marins des conclusions sur l'entraînement et l'entretien physique militaire qu'il met en œuvre dès 1904 à l'École des fusiliers-marins de Lorient. Il présente en 1910 au ministère de la Marine un mémoire qui lui vaut d'être nommé directeur des exercices physiques dans la marine.
Il publie alors plusieurs ouvrages techniques relatifs à l'éducation physique militaire.
En 1913, un congrès international d'éducation physique est organisé à Paris. La marine y présente la « Méthode naturelle » de Georges Hébert qui y remporte un très vif succès. La Méthode naturelle est plébiscitée par le public et la presse. Georges Hébert accepte en 1913 la direction technique du collège d'athlètes de Reims, construit par le marquis Melchior de Polignac, membre du comité international olympique, pour promouvoir la propagation de sa méthode puis assurer la préparation des Jeux de la VIe Olympiade prévus à Berlin en 1916[5]. Cet établissement, où il accueille Georges Demeny pour la partie scientifique, participe au rayonnement de la méthode dans le monde entier. Il sera détruit dès le début de la guerre en octobre 1914, alors qu'Hébert, à la tête d'une compagnie de fusiliers-marins, est grièvement blessé à la bataille de Dixmude, Bataille où les troupes, entraînées selon la méthode naturelle, s'illustreront de manière remarquée.
L'armée, faisant le constat de la supériorité de la Méthode, fait alors appel à Georges Hébert, non encore guéri et invalide d'un bras à la suite de ses blessures. Elle le charge de l'entraînement des troupes d'assaut de progressivement toutes les armées. Il crée alors un parcours d'obstacles, mondialement connu sous le terme de Parcours du combattant.
Après la guerre de 1914, il se consacre à l'éducation physique civile et plus particulièrement féminine en ouvrant un établissement spécifique, la Palestra de Deauville[6]. Inquiet des aspects pris par la spécialisation sportive, il publie en 1925 un ouvrage, Le sport contre l'éducation physique, où il en dénonce les principales dérives. Il définit le sport comme « tout genre d'exercice ou d'activité physique ayant pour but la réalisation d'une performance et dont l'exécution repose essentiellement sur l'idée de lutte contre un élément défini, une distance, un danger, un animal, un adversaire [...] et par extension contre soi-même ».
En 1930, un mécène lui offre un trois-mâts goélette, l'Alcyon. Georges Hébert fonde alors, à bord de ce dernier, la première école nautique féminine au monde.
Il écrit ensuite des ouvrages où il décrit avec précision sa méthode. Comme Pierre de Coubertin, l'antiquité grecque l’attire par la grandeur et la grâce de ses exemples. « Ιl y trouve souvent une inspiration, des modèles, l’union traditionnelle de la gymnastique et de l’esthétique[7] ». En 1940, le Gouvernement de Vichy, auquel Georges Hébert refuse de participer, déclare néanmoins la « Méthode naturelle » comme « Méthode nationale » et en fait un élément du relèvement physique et moral du pays.
En 1955, pour rendre hommage à Georges Hébert, a lieu aux arènes de Lutèce de Paris une cérémonie et une démonstration pour le cinquantenaire de la Méthode.
Très diminué physiquement par les séquelles de ses blessures, il meurt le , laissant une abondante littérature.
IV : Technique des exercices . Fascicule 1 : Lever. Fascicule 2: Lancer. Fascicule 3: Défense
V : Natation (édition posthume en 1959 )Le capitaine Georges Hébert est :
Son nom a été donné à des installations sportives : le stade municipal de Deauville, ou encore un complexe sportif du nord de Reims. Il reste attaché à un type d'installation sportive de plein air : le « parcours Hébert ».
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