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femme politique suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Geneviève Aubry est une femme politique suisse, née le à La Chaux-de-Fonds (NE). Elle est originaire de La Chaux-des-Breuleux (JU).
Conseillère nationale suisse | |
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Membre du Grand Conseil du canton de Berne |
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Fille de l’ancien conseiller d’État bernois Virgile Moine, Geneviève Aubry obtient un diplôme de maîtresse d'enseignement ménager à l’École normale de Porrentruy. Elle est domiciliée à Tavannes.
Elle a exercé une activité journalistique, publiant notamment des articles dans des magazines féminins sous le pseudonyme de Geneviève Cohen[réf. nécessaire]. Elle a été la rédactrice de L’Atout, le bulletin de l'Action pour une libre information, une association dont le but était de contrer « l'information tendancieuse de la plupart des médias ». Certains journalistes, comme Denis Barrelet de 24 Heures, ont affirmé que ses positions se trouvaient parfois à la limite de l'extrémisme de droite : « ses prises de positions politiques, tout à droite du conservatisme le plus étriqué, parfois même inquiétantes »[1].
Elle est entrée en politique durant la période cruciale de la Question jurassienne, fondant le Groupement féminin de Force démocratique (GFFD), qui a compté jusqu'à 6 500 membres. Elle a été députée du Parti radical-démocratique au Grand Conseil bernois de 1978 à 1980, puis conseillère nationale élue du canton de Berne du au [2]. Lors de sa première élection, elle obtient le meilleur résultat de toute la Suisse en recueillant 123 493 suffrages.
Elle a présidé la Fédération romande des téléspectateurs et auditeurs, la branche romande de la Schweizerische Fernseh- und Radiovereinigung, dont le but était de dénoncer l'influence de la gauche dans les médias audiovisuels[1].
Geneviève Aubry a été membre de la délégation suisse à l'Union interparlementaire, de la Commission de politique extérieure et de celle des institutions politiques.
Elle a fait partie du comité de patronage de l'Arbeitsgruppe Südliches Afrika (Communauté de travail Afrique du Sud), une association d’amitiés avec l'Afrique du Sud, alors sous le régime de l'apartheid[1].
Elle échoue en 1986 dans sa tentative d'être élue au Conseil exécutif du canton de Berne (gouvernement).
En août 1988, elle est élue présidente de la Ligue anti-communiste mondiale (WACL), lors de son XXIe congrès, tenu à Genève, qu'elle organise avec Pierre Schifferli[3]. Membre du comité exécutif de l'European Freedom Council (EFC) à cette date[4], elle en devient la présidente en juillet 1990[5], succédant au député britannique conservateur John Wilkinson[6]. L'EFC est lié à la WACL depuis sa fondation en 1967 à Munich et au Bloc des nations anti-bolchéviques, en abrégé ABN, d'Iaroslav Stetsko et de son épouse Slava. Elle cède la présidence de la WACL cette même année, en juillet 1990 à Bruxelles, à l'ancien sénateur belge Robert Close, après deux ans alors que les présidents de cette association n'occupent cette fonction qu'une seule année normalement[7].
Dans les années 1992-1997, elle préside le comité romand de l'initiative populaire « Jeunesse sans drogue »[8].
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