Le fromage de jument peut être réalisé à partir de lait de jument, et d'un ou plusieurs autres laits.
Il est impossible de créer du fromage avec du lait de jument ou d’ânesse seul, puisque ces laits ne caillent pas[1].
Aristote signale qu'en Phrygie, il était d'usage de créer du fromage en mélangeant les laits de brebis, de vache, d'ânesse et de jument[2]. L’Encyclopédie méthodique précise que les Scythes donnaient le nom de «fromage de cheval» à un produit récupéré en séparant le beurre des éléments non-gras du lait de jument[3].
Le lait de jument fermenté est consommé depuis des siècles dans les plaines de Mongolie. Il ne s'agit cependant pas de fromage.
En France, des entrepreneurs normands commercialisent, depuis 2015, un «fromage de jument», créé en mélangeant du lait de brebis[4],[5],[6].
Janick Auberger, ««Du prince au berger, tout homme a son content de fromage...» Odyssée, 4, 87-88», Revue des études grecques, vol.113, , p.1–41 (DOI10.3406/reg.2000.4394, lire en ligne, consulté le ).
Félix Vicq d'Azyr et Jacques Louis Moreau de La Sarthe, Encyclopédie méthodique. Médecine, contenant 1º l'hygiène, 2º la pathologie, 3º la séméiotique & la nosologie, 4º la thérapeutique ou matière médicale, 5º la médecine militaire, 6º la médecine vétérinaire, 7º la médecine légale, 8º la jurisprudence de la médecine & de la pharmacie, 9º la biographie, c'est-à-dire, les vies des médecins célèbres, avec des notices de leurs ouvrages, Paris, Panckoucke, , 13 vol.; 28 cm ; 4 t. (OCLC81781521, lire en ligne), p.727.