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discipline sportive acrobatique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le parkour (PK) est une méthode d'entraînement pour franchir toutes sortes d'obstacles dans des environnements urbains ou naturels, comme les forêts[1]. Les pratiquants sont dénommés « traceurs » ou « traceuses »[2].
Parkour | |
Fédération internationale | Fédération de parkour, Parkour Earth |
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Pratiquants | Traceurs |
Professionnels | David Belle |
Passement rapide (ou passement du voleur) | |
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En tant que loisir ou discipline sportive autonome, le parkour est apparu en banlieue parisienne, à Lisses, au début des années 1990. Il est longtemps resté inconnu du grand public et des institutions sportives[3], mais il bénéficie désormais d'une large exposition médiatique (publicité, films, jeux vidéo). De nombreux collectifs de pratiquants du parkour ont largement contribué à diffuser la pratique, en publiant leurs vidéos sur les réseaux sociaux[4].
Le mot « parkour » est une référence au parcours du combattant, créé par Georges Hébert durant la première guerre mondiale, mais son orthographe est modifiée. Parkour s'abrège parfois en « PK » ou « pk ». Le terme s'utilise souvent de manière générale (comme dans cet article)[5], mais il désigne parfois un style spécifique basé sur des techniques « efficaces » et « utiles » (selon David Belle), par opposition à des techniques de franchissement plus spectaculaires.
L'expression « art du déplacement » est le terme officiel en France selon le ministère des Sports, pour désigner l'ensemble de ces activités sportives[6]. Cette pratique est une variante enseignée par le groupe Yamakasi, avec comme finalité le déplacement dans l'environnement comme outil pour le développement complet de l'individu[7].
Le free running[6] ou free run (« course libre ») est une expression plus récente, utilisée notamment par les anglophones ou pour distinguer des pratiques plus acrobatiques (saltos).
Le grand public désignait parfois cette activité par « yamakasi », en référence au groupe français de pratiquants et acteurs dans le film Yamakasi (2001)[8].
Les concepts du franchissement d’obstacles et du déplacement efficace existent depuis toujours. Des techniques de franchissement font notamment partie de la pratique de certains arts martiaux, de la gymnastique ou bien de l'entrainement militaire (parcours du combattant).
En tant que discipline sportive autonome, David Belle est reconnu comme l’inventeur du parkour au début des années 1990 à Lisses (banlieue parisienne)[9]. Il fut lui-même inspiré par son père, Raymond Belle, qui s’entraînait selon les concepts de la Méthode naturelle de Georges Hébert, dont est, de fait, directement issu le « parkour ».
Un des lieux emblématiques de la discipline est La Dame du lac, sculpture d'escalade (aujourd'hui interdite au public) située dans le parc d'Évry-Courcouronnes, qui servait de terrain d'entrainement aux premiers pratiquants. En 1998, David Belle et Sébastien Foucan se séparent des Yamakasi. David Belle refonde un groupe appelé « Les Traceurs »[10]: c'est « la Relève »[11], qui participe à la médiatisation de cette discipline. Les sept autres membres fondateurs popularisent le parkour en France en 2001 grâce au film Yamakasi. Enfin, le dernier cofondateur, Sébastien Foucan, quitte la Relève et participe en 2003 au documentaire de la BBC, Jump London, qui fait découvrir la discipline aux Britanniques (sous les dénominations parkour et free running).
Dès 2004, le parkour devient un phénomène mondial sur Internet grâce au fort impact visuel de la discipline. Vers 2006, de nombreuses associations voient le jour[12]. À la même époque, il gagne les gymnases et une variante plus acrobatique fait son apparition : le free running.
La même année en France, la discipline est officiellement intégrée par la Fédération Française de Gymnastique (FFGYM) en reconnaissant comme épreuve le speed-run (sprint) et le freestyle[13]. Des athlètes s'affronteront sur ces épreuves (catégories homme et femme) pour la première fois aux jeux mondiaux de 2022 à Birmingham[14].
Une séance classique de parkour se compose d’un échauffement, d’un travail technique ou physique ou d’une phase d’exploration, et d’une phase de retour au calme[15]. Cependant la pratique étant récente et peu encadrée, il arrive souvent que des pratiquants ne travaillent que les mouvements techniques au détriment de tous autres aspects.
Une façon très courante de s’entraîner est de partir en groupe de quelques personnes à travers la ville ou la campagne, en s’arrêtant de site en site pour travailler les gestes techniques. Les sites sont soit connus à l’avance, soit découverts au fur et à mesure de la déambulation.
Le parkour se pratique en extérieur, dans le milieu urbain public ou dans les parcs et forêts mais aussi en salle pour s'entraîner sans se blesser. Ces endroits présentent en effet de nombreux obstacles tels que murs, barrières, arbres et cours d’eau. La plupart du temps l’entraînement se fait au niveau du sol, et parfois, pour des personnes très entraînées, en hauteur, par exemple entre des immeubles d’habitations.
Avec son institutionnalisation, la pratique a gagné les gymnases. En général le matériel de gymnastique est détourné pour créer des obstacles et proposer un environnement en mousse moins dangereux. De même, des parkour-parks sont sortis de terre qui regroupent de nombreux obstacles en un même lieu[16].
Les fondamentaux sont un ensemble de gestes techniques utiles en toute circonstance. Ce sont par exemple la roulade (roulade sur l'épaule, similaire à celle que l'on retrouve dans des arts martiaux comme le judo et l'aïkido) et la réception[17]. On[Qui ?] peut aussi regrouper sous cette dénomination des connaissances générales comme marcher sur une barrière et les bases de l’escalade.
Les mouvements techniques, en général simplement nommés « les techniques » par abus de langage, permettent de franchir des obstacles d’une manière spécifique. Par exemple le saut de précision permet de franchir un vide avec un point de réception étroit : du rebord d’un muret à un autre. Dans l'idéal, le traceur doit adapter ses mouvements à tout obstacle qui est sur sa route sans suivre de schéma fixe. Cependant, il existe un grand nombre de mouvements typiques utilisés dans le parkour :
Un traceur « a du flow » (« de la fluidité ») quand il sait enchaîner de nombreux mouvements techniques avec une grande fluidité et une grande maîtrise technique. « Avoir du flow » est l'un des objectifs des pratiquants.
Le parkour est considéré comme un sport extrême[22] à cause des risques de blessure en environnement extérieur mais surtout à cause de l’image spectaculaire véhiculée par les médias. Cela va à l’encontre du parkour en tant que méthode d’entraînement[23], qui ne cherche pas la performance mais la progression à un rythme personnel. Les traceurs emploient la devise « être et durer »[24] pour indiquer la nécessité d’une progression relativement lente mais réfléchie.
Ainsi, certains fondateurs et pratiquants se prononcent contre l’institution de compétitions de parkour[25]. En effet sous la pression du public, des traceurs pourraient tenter des mouvements au mépris du danger et se blesser gravement[26].
Le free running / freerunning est une variante du parkour fondée principalement sur la vitesse, contrairement à ce dernier qui regroupe aussi le tricking[27]. Cette discipline a été créée par Sébastien Foucan, un athlète français. La définition floue de free runninga créé de nombreux abus. La simple reproduction de mouvements de gymnastique en extérieur (gymnastique urbaine), le tricking, les arts du cirque - qui pourtant ne comportent pas de déplacement à travers l’environnement - sont souvent dénommés free running. Ce mélange de plusieurs pratiques sous la dénomination de free running est dû principalement aux nouveaux venus dans la pratique, les néo-freerunners[28]. Des compétitions de free running ont été organisées par Red Bull, les Red Bull Art Of Motion[29]. Les meilleurs free runners du monde entier viennent à cette compétition comme Pedro Salgado ou Alfred Scott. Chacun représente en quelque sorte son pays. Ils doivent d'abord effectuer une vidéo pour montrer leurs compétences afin de se qualifier pour la compétition.
La plupart des techniques de free running sont fondées sur la gymnastique. Les appellations peuvent différer selon les pratiquants. Les noms des acrobaties ne sont donc pas fixes, ils varient en fonction de ceux qui les utilisent. Cependant certaines techniques semblent provenir directement de la communauté du freerun, inspirées par l’environnement extérieur :
Les motivations des traceurs sont similaires aux pratiquants d’autres sports, particulièrement des sports extrêmes : développement physique, aspect communautaire, plaisir, connaissance et dépassement de soi, performance, passion… Ainsi le parkour peut être considéré comme une méthode d’entraînement, de développement physique ou un loisir sportif. De plus les traceurs évoquent des raisons spécifiques au parkour :
Le Parkour est une discipline qui cristallise un certain nombre d’enjeux politiques et philosophiques.
En permettant une redécouverte de l’espace urbain, il permet de contester les normes et les dominations sociales inscrites en lui.
Dans son ouvrage La production de l’espace, Henri Lefebvre détaille comment les relations sociales de production sont renforcées grâce à la cartographie et à la disposition de l’espace urbain : « Les routes, les immeubles, les parcs, les écoles, même les rivières et les arbres situés en ville sont gérés comme des espaces sociaux basés sur les codes du marché capitaliste ».
Dans ce sens, pratiquer le Parkour est une forme de résistance collective. Beaucoup de traceurs considèrent que le mouvement athlétique dans la ville est trop souvent délimité à des terrains confinés et artificiels. La pratique du Parkour suggère que le sport n’a pas à être dénaturalisé et séparé du reste de l’espace de vie, mais devrait s’engager dans l’environnement quotidien.
Dans son article Parkour, Anarcho-Environmentalism, and Poiesis, Michael Atkinson interview des jeunes traceurs de Toronto, et l’un d’entre eux, Jim, exprime parfaitement cette idée :
« Si je reviens en arrière, et considère l’idée de courir sur un tapis (treadmill), six étages au-dessus du sol, avec un Ipod logé dans mes oreilles, dans une pièce climatisée, ça me rend malade. Aucune autre créature est « tordue » (fucked up) à ce point. On a peur de l’extérieur, et de faire ce qui est naturel en extérieur, parce qu’on nous a dit qu’on ne devait pas le faire. Courir ou autre est interdit par la loi presque partout, sauf dans les parcs situés à 10 miles (16,1 km) de là où j’habite. Je dois prendre un p*tain de bus pour pouvoir aller courir ».
Lorsqu’il est pratiqué dans l’espace public, le Parkour révèle, à travers son anormalité, la nature fondamentalement dominée de la vie urbaine.
Selon les mots de David Belle, « l’attitude du traceur, c’est aussi de savoir démentir les évidences, de garder un regard critique. Par exemple : les rues. Un itinéraire balisé où l’on n’a plus besoin de se demander si on doit l’emprunter ou non. C’est là, on le prend, c’est tout. Le Parkour, c’est l’esprit aventurier qui défie les terrains déjà conquis ». (David Belle, Urbanfreeflow.com).
Dans son article From Obstacle to Opportunity: Parkour, leisure, and the reinterpretation of constraints, Nathaniel Bavinton reprend l’idée de David Belle, à savoir « démentir les évidences », et la définis sous un angle post-structuraliste comme « refuser le sens socialement construit d’un objet, percer son existence comme artefact social, et le considérer pour ses qualités objectives et son potentiel d’utilisation ». On rejoint ici le concept d’affordance développé par James Gibson dans son ouvrage de 1979 sur la perception écologique. Ce concept décrit les possibilités offertes à celui ou celle qui le perçoit, en fonction de leurs capacités et aptitudes. Ainsi libéré de leur sens social, une barrière, un mur ou un muret deviennent tous des collections de surface et d’angle. Pour Michael & Stills (1992), « l’affordance ouvre l’horizon et permet de d’envisager le plein potentiel de la combinaison entre un organisme physique et un environnement physique ».
Ce travail de redéfinition des sens peut également être appréhendé sous l’angle de la phénoménologie d’Heidegger. Ce dernier, ayant beaucoup critiqué le désenchantement du monde par l’avènement des techniques et méthodes, évoque « l’autre côté » de la techne, à savoir cette possibilité de « dévoiler et révéler les réalités esthétiques et poétiques de l’humain à travers la subjectivité émotionnelle de l’expression et la réflexion ». C’est ce que les Grec anciens appelaient la poiesis. Pour eux, la poiesis permet de révéler des vérités humaines par l’art, l’esthétisme et l’émotion, offrant la « possibilité expérimenter les paramètres matériels et non-matériels de l’existence humaine ».
L'émergence du parkour, à l'identique d'autres nouvelles pratiques et sports urbains (skateboard, danses de rue, bmx, art de rue...), est une remise en cause des usages de l'espace public. Le parkour peut ainsi apparaître aux riverains comme une activité gênante, génératrice d'insécurité et de désordre, ou comme un acte de provocation. Néanmoins ces considérations à l'égard de ces activités urbaines se sont progressivement modifiées[33].
Dans des cas plus sérieux, les traceurs abîment involontairement le mobilier urbain par leurs sauts répétés (traces de chaussure ou dégradation de murs par exemple). Les traceurs ont pris conscience de ce problème et des initiatives ont vu le jour pour, par exemple, repeindre les murs salis.
Les traceurs sont parfois critiqués pour le passage sur des terrains privés. Pourtant, suivant les législations des différents pays les lois ne condamnent pas automatiquement le passage sur un terrain privé ni l’escalade d’enceintes. En Suède, le passage sur un terrain privé est un droit : allemansrätt. Aux États-Unis au contraire, la moindre atteinte à la propriété privée peut être punie. En France, le passage sur un terrain privé ou l’escalade d’enceintes est différent de la violation de domicile, ne rendant pas la pratique en terrain privé systématiquement punissable.
Des autorités ont commencé à interdire le parkour dans le monde. Il est parfois reproché aux traceurs de troubler l’ordre public, mais c’est souvent l’assimilation avec la délinquance juvénile et une attitude non conformiste qui condamnent arbitrairement le parkour[34]. Dans la plupart des cas l’interdiction est sans fondement juridique, puisque le parkour n’a de définition légale dans aucun pays sauf en Angleterre où le parkour a été reconnu comme un sport[35]. Dans certaines villes où les associations locales collaborent avec les acteurs locaux, le parkour est toléré, voire apprécié.
Si le parkour est épisodiquement présent dans les médias généralistes ou sportifs, pour son aspect spectaculaire, il reste en grande partie underground. La pratique se fait majoritairement hors club de manière peu codifiée et non pas dans les structures sportives habituelles. Les traceurs se retrouvent et échangent grâce aux médias sociaux et à des forums Internet spécialisés. Les différentes teams se font connaître en publiant des vidéos sur Youtube. Des évènements occasionnels, les « parkour days », aussi appelées parkour jam à l'international, permettent la rencontre entre traceurs de villes ou de groupes différents.
Le parkour gagne les médias en 2003 et 2004, ce qui crée un afflux important de nouveaux adeptes. Ainsi, dès 2006, des clubs s’organisent pour répondre à une demande d’encadrement de la pratique, particulièrement en Europe et aux États-Unis. Les clubs sont majoritairement soit des organisations commerciales soit des associations à but non lucratif, suivant les traditions nationales. Il faut retenir que ces clubs ne représentent qu’une partie des pratiquants, une proportion difficile à estimer s’entraîne hors club.
Il existe trois clubs où les fondateurs du parkour enseignent encore directement[8],[36],[37]. La légitimité des différentes associations à travers le monde est sujette à débat.
Par ailleurs, il n’existe en 2012 dans le monde qu’une seule organisation de parkour avec des pouvoirs consultatif et décisionnel officiels auprès d'un gouvernement : c’est Parkouruk en Angleterre, reconnue comme national governing body (« instance nationale responsable »)[38]. En 2017, certaines fédérations nationales se rassemblent pour former la fédération internationale Parkour Earth.
A partir de 2016 ont lieu les Championnats du monde de jeu du chat qui voient s’affronter des adeptes du parkour venant de plusieurs pays du globe. En 2019 à Londres, lors de la 4ème édition (WCT4) une équipe française (équipe United) devient championne du monde. La structure Championnat du monde de jeu du chat crée des championnats nationaux et continentaux.
La Fédération internationale de gymnastique (FIG) intègre le parkour comme une de ses disciplines en 2017 en reconnaissant comme programme le Speed-Run (Sprint) and Freestyle. La FIG Parkour World Cup a lieu pour la première fois en [39]. Il y a toutefois une levée de boucliers de la part des associations d'usagers[40]. Un premier championnat du monde est prévu à horizon 2020[41].
C'est avec les jeux mondiaux de 2022 qu'a lieu la première édition du parkour aux mondiaux avec les épreuves de Speed et de Freestyle[14].
En France, c'est la Fédération Française de Gymnastique qui devient fédération délégataire de la discipline Parkour à partir de , à la suite de nombreuses négociations pendant lesquelles la Fédération Française d'Athlétisme et la Fédération Française de la Montagne et de l'Escalade étaient aussi envisagées[42]. Comme la FIG, le FFGym propose deux programmes : le Speedrun (épreuve de vitesse) et le Freerun (épreuve de créativité acrobatique).
Plusieurs autres fédérations affinitaires existent, comme la Fédération de Parkour[43], et de plus en plus d'association sportives à but non lucratif se créent pour rassembler les pratiquants, encadrer et promouvoir ce sport, dialoguer avec les institutions (mairies). Cela permet aux pratiquants d'avoir accès aux gymnases pour s'entraîner sur du matériel éducatif.
Cependant, le parkour s'est très longtemps pratiqué en dehors de toute structure (hors-club), et continue d'être pratiqué individuellement ou en groupe à l'extérieur.
Des techniques athlétiques de franchissement ont été représentés au cinéma depuis plusieurs décennies : dans des films de cape et d'épée comme Le Signe de Zorro (1920) où Douglas Fairbanks réalise des franchissements spectaculaires, dans les films asiatiques d'arts martiaux ou d'autres films d'action. Mais certaines représentations récentes de franchissements et courses urbaines font explicitement référence à la pratique du parkour.
Le parkour, ou ses techniques, est représenté dans quelques productions cinématographiques dont Yamakasi, le premier film qui lui soit réellement consacré. Dans une scène de poursuite à pied dans Casino Royale, James Bond poursuit un terroriste (interprété par Sébastien Foucan, un des fondateurs de la discipline) qui multiplie les sauts et les techniques propres à cette discipline.
Le parkour est également populaire dans les films asiatiques, par exemple K-20 : L'Homme aux 20 visages ou Bubble, ou encore dans le blockbuster Prince of Persia : les sables du temps, où le héros du film, interprété par Jake Gyllenhaal, se déplace pendant les poursuites en utilisant les mouvements du parkour, ainsi que dans la série de jeux du même nom. De même, dans le film Top Cops, le personnage de Dave, interprété par Seann William Scott, pratique cet art dans des scènes comiques.
Le parkour est également représenté dans Banlieue 13, Banlieue 13 ultimatum, Les Rivières pourpres 2 - Les anges de l'apocalypse, Les Fils du vent en 2004, Die Hard 4 : Retour en enfer, Top Cops, Par effraction, Taken, Babylon A.D., Johnny English, le retour, Brick Mansions, RUN[44], Tracers, Assassin's Creed et Six Underground.
Les jeux vidéo de plate-forme permettent au joueur d'effectuer des franchissement avec des degrés variables de réalisme. Le jeu Prince of Persia se distingue en proposants des déplacements calqués sur le réel via la capture de mouvement. Mais ce réalisme sera ensuite abandonné lorsque le jeu passera à la 3D.
Ubisoft intègre du parkour en vue épaule dans le jeu d'action-aventure Assassin's Creed, Watch Dogs 2 ou Hyper Scape[45] (en vue subjective). Electronic Arts dans le jeu d'action-aventure en vue subjective Mirror's Edge propose du parkour avec des éléments fantaisistes comme des courses à l'horizontale sur des murs.
Des jeux s'inspirent d'Assassin's Creed comme Shadow of Mordor. Dans le jeu Sleeping Dogs, on peut se déplacer dans la ville en faisant du parkour en vue épaule.
D'autres jeux en vue subjective intègrent des éléments de parkour, comme Dishonored, Dying Light et Dying Light 2, ou Thief.
Des jeux mentionnent explicitement le parkour, par exemple Vector[46] ou Storror.
En réalité virtuelle, Stride VR propose du parkour.
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