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militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François de Bourbon-Vendôme, comte d'Enghien (également écrit Anguien ou Enguien[1]), né le à La Fère et mort le au château de La Roche-Guyon, est un prince du sang, appartenant à la maison de Bourbon, enfant d'honneur et compagnon des fils de François Ier. Il remporta la bataille de Cérisoles sur les troupes impériales et mourut accidentellement à l'âge de vingt-six ans dans un jeu de bataille à la cour.
François de Bourbon | ||
François de Bourbon, comte d'Enghien. Portrait par Corneille de Lyon | ||
Titre | Comte d'Enghien | |
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Grade militaire | Lieutenant-général | |
Commandement | Gouverneur du Piémont | |
Gouvernement militaire | Général des galères de France | |
Conflits | Guerres d'Italie | |
Faits d'armes | Bataille de Cérisoles | |
Distinctions | Chevalier de Saint-Michel | |
Biographie | ||
Dynastie | Maison de Bourbon-Vendôme | |
Naissance | La Fère (Royaume de France) |
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Décès | (à 26 ans) La Roche-Guyon (Royaume de France) |
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Père | Charles de Bourbon | |
Mère | Françoise d'Alençon | |
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Né le au château de La Fère en Picardie, il est le cinquième enfant de Charles de Bourbon-Vendôme et de Françoise d'Alençon, et donc un oncle paternel d'Henri IV.
Il fut à la campagne de Luxembourg (1542) puis reçut le commandement de l'armée du Piémont en 1543 en remplacement de Guigues Guiffrey, seigneur de Boutières. La même année, le roi le fit chevalier de l’Ordre de Saint-Michel et général des galères de France.
La paix militaire dans le Piémont entre les Français et les Impériaux rompue, il mit le siège devant Carignan, espérant contraindre le marquis Alfonso de Ávalos, chef des armées impériales, à venir en force et à accepter une bataille rangée près de Carmagnole détenue par les Français. François de Bourbon envoya Blaise de Monluc, qui fit un récit complet de son voyage et des combats dans ses mémoires, auprès du roi afin de demander la permission de livrer bataille.
Celle-ci eut lieu le près du village de Cérisoles, le comte d'Enghien commandant lui-même la cavalerie lourde. Les combats furent d’une grande violence et durèrent plusieurs heures jusqu’à la victoire française. François Ier exigea ensuite du comte de reprendre la place de Carignan puis de renvoyer plusieurs compagnies de fantassins et près de la moitié de sa cavalerie en Picardie, envahie par Charles Quint. Sans effectifs suffisants, il choisit de ne pas attaquer Milan mais se saisit de nombreuses places fortes. Pour le récompenser, le roi le fit gouverneur de Hainaut, du Piémont et du Languedoc.
Rentré en France, célébré et fêté, il devait finalement mourir d’un accident banal au château de La Roche-Guyon où la cour s’était rendue en .
Lors d'une bataille de boules de neige[2],[3], Enghien commandait la défense d’un fort assailli par le dauphin Henri, le comte d'Aumale, Saint-André et les jeunes gens de la maison delphinale, lorsqu'il est mortellement blessé par la chute d'un coffre[4] plein de linge que l’on avait jeté d’une fenêtre[5]. Le coffre avait été jeté par Cornelio Bentivoglio, aventurier italien et favori du dauphin. Il succomba à sa blessure trois jours plus tard le .
Il est inhumé à l'église collégiale Saint-Georges de Vendôme[6]. Son corps n'y fut ramené qu'après 1547, en même temps que celui de son père Charles de Bourbon duc de Vendôme mort en 1536, et de sa grand-mère Marie de Luxembourg (1472-1547). Cette triple inhumation fut célébré par plusieurs évêques et abbés[7].
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