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écrivain britannique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Frances Catherine Partridge, née le à Londres, et morte le dans la même ville, est une femme de lettres, mémorialiste et traductrice britannique. Elle est connue comme l'une des derniers membres du Bloomsbury Group. La publication de ses journaux intimes concernant cette période de sa vie a assuré sa notoriété.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Frances Catherine Marshall |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père | |
Mère |
Margaret Anna Lloyd (d) |
Fratrie |
Julia Margaret Marshall (d) Rachel Marshall (d) Thomas Humphrey Marshall |
Conjoint | |
Enfant |
Burgo Partridge (en) |
Mouvement | |
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Distinction |
Frances Partridge naît au 29 Bedford Square, à Londres. Son père, William Marshall, est architecte, lié à Leslie Stephen et connu pour avoir participé à la première finale du tournoi de Wimbledon, et sa mère Margaret Anna, née Lloyd, est suffragiste, proche de la famille Strachey[1]. Elle est la sœur cadette de l'illustratrice Rachel Marshall (1891-1940). Sa famille s'installe en 1908 à Tweenways, une maison construite par son père à Hindhead, dans le Surrey. Elle est pensionnaire en même temps que Julia Strachey à la Bedales School de 1915 à 1918, puis s'inscrit en 1918 au Newnham College, un collège féminin de Cambridge, où elle étudie d'abord la littérature anglaise durant deux ans puis s'oriente vers un parcours de sciences sociales, qui comprend des études de philosophie, psychologie, éthique et logique[2]. Elle finit ses études en 1921.
Après son diplôme, elle est engagée par la librairie Birrell & Garnett, dont l'un des propriétaires, David Garnett, est l'époux de sa sœur Rachel[1]. Elle y est selon son expression « bonne à tout faire » (« dogsbody »)[1], mais c'est dans ce cadre qu'elle fait la connaissance des membres du Bloomsbury Group : Leonard et Virginia Woolf, l'économiste John Maynard Keynes, le peintre Duncan Grant, la peintre Vanessa Bell, sœur de Virginia Woolf et Clive Bell, son époux. Elle fait également la connaissance de Ralph Partridge, employé à la Hogarth Press, qui est alors marié avec Dora Carrington et vit avec celle-ci et Lytton Strachey à Ham Spray House, Ham, dans le Wiltshire. Ralph Partridge quitte Ham Spray House en 1926, et s'installe à Gordon Square avec Frances[1]. Celle-ci quitte la librairie en 1928, et prépare, avec Ralph Partridge, l'édition du journal intime de Charles Greville, sous la direction éditoriale de Lytton Strachey. L'édition paraît en huit volumes en 1938[1]. Le couple se marie en 1933, et leur fils unique, Burgo, naît en 1935. Ils reprennent la maison de Ham Spray, après la mort de Lytton Strachey puis de Dora Carrington, et ils y passent la guerre.
Frances Partridge prépare l'index de la Standard Edition, publication des œuvres complètes de Freud en anglais, écrit des critiques de livres pour enfants dans le New Statesman. Elle tient un journal intime.
Ralph Partridge meurt d'une crise cardiaque en 1960, et Frances vend Ham Spray et s'installe à Londres, dans le quartier de Belgravia. Elle commence une activité de traductrice. Son fils Burgo meurt à son tour d'une crise cardiaque, en 1963, laissant une petite fille âgée de quelques mois[1]. Elle meurt le à son domicile de Belgravia[1].
La publication de son journal intime assure sa notoriété littéraire[3],[4]. Elle publie à partir de 1978 A Pacifist's War, une version allégée de son journal consacré aux années 1939-1945, suivie de six autres volumes : Everything to Lose: 1945-1960 (1985), Hanging On: 1960-1963 (1990), Other People: 1963-1966 (1993), Good Company: 1967-1970 (1994), Life Regained: 1970-1972 (1998), Ups and Downs: 1972-1975 et enfin Memories (1981)[2]. Son livre Julia, publié en 1983, évoque la vie de Julia Strachey.
Son personnage dans le film Carrington (1995) est joué par Alex Kingston[2].
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