François Sicard

Biographie
Naissance	21 avril 1862; Tours
Décès	7 juillet 1934 (à 72 ans); Paris
Sépulture	Cimetière de La Salle
Nationalité	française
Formation	Académie de France à Rome (1892-1895); École nationale supérieure des beaux-arts
Activité	Sculpteur
Conjoint	Lilli Scheikevitch (d)
Enfant	Pierre Sicard (d)
A travaillé pour	École nationale supérieure des beaux-arts
Membre de	Académie des beaux-arts (1930); Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine
Distinctions	Prix de Rome (1891); Liste détaillée Prix de Rome (1891); Pensionnaire de la Villa Médicis (d) (1892-1895); Chevalier de la Légion d'honneur‎ (1900); Officier de la Légion d'honneur‎ (1910)
	Le Bon Samaritain (d), George Sand (d)

François Sicard, né à Tours le 21 avril 1862 et mort à Paris le 7 juillet 1934^[1], est un sculpteur français.

Faits en bref Naissance, Décès ...

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François-Léon Sicard suit les cours de l’École des beaux-arts de Tours et obtient une bourse municipale pour étudier à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Lauréat du prix de Rome en 1891 pour son haut-relief sur le thème d’Apollon chantant au milieu des bergers, il est pensionnaire de la villa Médicis à Rome de 1892 à 1895, où il se lie d'amitié avec Adolphe Déchenaud qui réalise son portrait.

Il est élu membre de l’Institut de France en 1924 et président de l’Académie des beaux-arts en 1930. Professeur aux Beaux-Arts de Paris, il est chef d’atelier de sculpture pour les élèves femmes de 1926 à 1934.

Il est le sculpteur attitré de Georges Clemenceau, dont il fait le buste, la statue de groupe de Sainte-Hermine, et qui lui commande la Minerve en pierre blonde d'Égypte qui surplombe sa tombe et celle de son père au Colombier de Mouchamps ; enfin, en 1929, il réalise son masque mortuaire.

Il est inhumé à Tours au cimetière de La Salle.

François Sicard est nommé chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du 16 août 1900 et promu officier, du même ordre, par décret du 16 mai 1910^[2].

Apollon chantant au milieu des bergers, 1891, haut-relief en plâtre, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts^[3].
Le Jour et La Nuit, 1891, Genève, Hôtel des postes.
Baigneuse, 1893, Tours, hôtel de ville.
Le Bon Samaritain, 1896, Paris, jardin des Tuileries.
Agar et Ismaël, 1897, groupe en marbre, musée des Beaux-Arts de Lyon, dépôt du musée d'Orsay^[4].
Atlantes, 1900, Tours, hôtel de ville.
Œdipe et le sphinx, 1903, groupe en bronze, Paris, musée d'Orsay.
George Sand, 1905, Paris, jardin du Luxembourg.
Buste de madame Sicard, 1905, marbre, Tours, musée des Beaux-Arts.
Projet décoratif, 1906, pour le musée d'Art et d'Histoire de Genève.
Honorat de Bueil de Racan, 1907, Tours, jardin des Prébendes d'Oé.
Maquette pour le Monument international de la Réformation de Genève, 1908, localisation inconnue^[5].
Monument à Alfred de Vigny, 1909, Loches, place de la Marne.
Tombe de la cantatrice Jane Margyl, vers 1910, Paris, cimetière des Batignolles.
Monument à la Convention nationale, 1913, Paris, Panthéon.
Buste de Georges Clemenceau, 1918, bronze, Doullens, hôtel de ville, salle du commandement unique.
Monument à Clemenceau, 1921, Sainte-Hermine^[6].
Fontaine Archibald, 1932, Sydney, Hyde Park.
Monument à Anatole France, Tours, jardin de la préfecture, démonté en 1934, réérigé en 1949^[7].
Crypte du souvenir, 1932, Paris, mairie du 19^e arrondissement^[8].
Monument aux morts, 1932, Paris, mairie du 19^e arrondissement^[9].
Monument aux morts, 1936, Cahors, place François Mitterrand.
Jean-Henri Fabre, terre cuite, Paris, musée d'Orsay.
Athéna Parthénos, statue réalisée pour Edmond Durandeau, Hendaye, villa Maison Rouge.
Monument à Michel Colombe, anciennement dans le square François Sicard, à Tours, statue en bronze fondue sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.
L'Archange saint Michel terrassant le dragon, bronze, Paris, basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, pignon ouest.

Œuvres de François Sicard
Le Bon Samaritain, 1896, Paris, jardin des Tuileries.
Agar et Ismaël, 1897, musée des Beaux-Arts de Lyon.
Monument à la Convention nationale, 1913, Panthéon de Paris.
Monument à Clemenceau, 1921, Sainte-Hermine.
Passant arrête-toi, 1922, forêt de Retz.

Camille Suzanne Hélène Boulay (née en 1904), premier second grand prix de Rome de 1931 en sculpture^[10].
Marcel Gaumont (1880-1962).
Clarisse Lévy-Kinsbourg (1896-1959)^[11].
Louis Leygue (1905-1992)^{[réf. nécessaire]}.

[1]
Archives de Paris, acte n^o 1343, vue 3 / 20.
[2]
« Le dossier de Légion d'honneur », sur La base de données Léonore des archives nationales (consulté le 12 octobre 2021).
[3]
« Apollon chante au milieu des bergers » sur catzarts.beauxartsparis.fr.
[4]
« Agar » sur musee-orsay.fr.
[5]
« Genève, monument de la Réformation : maquette de la partie centrale du projet "Jubilé" (no 27, 3ème prix ex-aequo au concours) » sur bge-geneve.ch.
[6]
Notice sur la maquette du monument sur le site europeana.eu.
[7]
Durant l'occupation, cette œuvre (déposée au musée des Beaux-arts de Tours) fut cachée derrière une boiserie, puis dans une remise derrière des fagots, afin d'éviter sa fonte. Source : texte d'Horace Henrion, conservateur du musée, publié dans une plaquette parue à l'occasion de l'inauguration de la statue le 12 octobre 1949.
[8]
memorial14-18.paris.fr.
[9]
memorial14-18.paris.fr.
[10]
« Informations, actes officiels », Le Bulletin de l'Art, n^o 781, septembre-octobre 1931.
[11]
Explications des ouvrages de peinture, sculpture des artistes vivants : exposition au Grand Palais, 30 avril 1929, p. 200.

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[1] [1]
Archives de Paris, acte n^o 1343, vue 3 / 20.

[2] [2]
« Le dossier de Légion d'honneur », sur La base de données Léonore des archives nationales (consulté le 12 octobre 2021).

[3] [3]
« Apollon chante au milieu des bergers » sur catzarts.beauxartsparis.fr.

[4] [4]
« Agar » sur musee-orsay.fr.

[5] [5]
« Genève, monument de la Réformation : maquette de la partie centrale du projet "Jubilé" (no 27, 3ème prix ex-aequo au concours) » sur bge-geneve.ch.

[6] [6]
Notice sur la maquette du monument sur le site europeana.eu.

[7] [7]
Durant l'occupation, cette œuvre (déposée au musée des Beaux-arts de Tours) fut cachée derrière une boiserie, puis dans une remise derrière des fagots, afin d'éviter sa fonte. Source : texte d'Horace Henrion, conservateur du musée, publié dans une plaquette parue à l'occasion de l'inauguration de la statue le 12 octobre 1949.

[8] [8]
memorial14-18.paris.fr.

[9] [9]
memorial14-18.paris.fr.

[10] [10]
« Informations, actes officiels », Le Bulletin de l'Art, n^o 781, septembre-octobre 1931.

[11] [11]
Explications des ouvrages de peinture, sculpture des artistes vivants : exposition au Grand Palais, 30 avril 1929, p. 200.

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[7]

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Liens externes

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Biographie

Distinctions

Œuvres

Élèves

Notes et références

Voir aussi

Naissance	21 avril 1862 Tours
Décès	7 juillet 1934 (à 72 ans) Paris
Sépulture	Cimetière de La Salle
Nationalité	française
Formation	Académie de France à Rome (1892-1895) École nationale supérieure des beaux-arts
Activité	Sculpteur
Conjoint	Lilli Scheikevitch (d)
Enfant	Pierre Sicard (d)