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écrivain, philologue romaniste et dramaturge français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Just Marie Raynouard, né le [1] à Brignoles et mort le à Passy, est un historien, philologue romaniste et dramaturge français.
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Ses travaux de publication et de traduction des œuvres des troubadours, qui prolongent ceux de Jean-Baptiste de La Curne de Sainte-Palaye, ont été essentiels pour la diffusion du style troubadour, et constituent un prélude à la renaissance occitane incarnée plus tard pour celui du Félibrige.
Élève du petit séminaire d'Aix-en-Provence puis de la faculté de droit de cette ville, François Just Marie Raynouard[2],[3] devient avocat au barreau de Draguignan. En 1791, il est élu député suppléant à l'Assemblée législative[4]. Emprisonné sous la Terreur à la prison de l'Abbaye pour ses sympathies girondines, il tire de cette expérience sa tragédie Caton d'Utique (1794). Il est libéré après le 9 thermidor et retourne dans sa ville natale, où il reprend avec succès la profession d'avocat.
En 1803, il remporte le prix de poésie de l'Institut de France et monte à Paris. En 1805, sa tragédie Les Templiers plaît à Napoléon Ier et remporte un vif succès[5] à la Comédie-Française ainsi qu'en librairie et cela malgré les critiques de Geoffroy. Il est député au Corps législatif de 1806 à 1814 et représentant aux Cent-Jours. Il est élu à l'Académie française en 1807[6] et à l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1816. Il est nommé secrétaire perpétuel de l'Académie française en 1817[7].
En 1809, la pièce Les états de Blois ou la mort du duc de Guise déplaît à Napoléon et est interdite. À la fin de l'Empire, Raynouard abandonne le théâtre pour se consacrer à la philologie et à l'étude des langues du Moyen Âge, et notamment du vieux provençal[8],[9]. C'est dans ce domaine qu'il acquiert la renommée la plus durable par ses recherches sur les troubadours et les cours d'amour. Robert Lafont le présente, avec Honnorat, comme un des deux grands précurseurs du Félibrige : « Il serait fastidieux d'énumérer ce que l'école félibréenne, en ses premières propositions théoriques, doit à Raynouard et Honnorat, aux deux savants qui ont posé de l'entreprise, les bases idéologiques. En un mot, elle leur doit les raisons de son existence ; le souvenir de l'ancienne splendeur et le sentiment de la dignité retrouvée[10] ».
Raynouard était officier de la Légion d'honneur. Dans le 16e arrondissement de Paris, une rue et un square portent son nom[11]. À Brignoles, un monument[12] lui rend hommage sur la place Saint-Pierre près de sa maison natale et le lycée[13] de la ville, ainsi qu'un boulevard, portent son nom.
Il est inhumé au cimetière de Passy (Paris)[14].
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