Forêt en France
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Les forêts en France métropolitaine couvraient en 2019, selon l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), 17 millions d'hectares (168 000 km2)[3], soit 31 % du territoire, un taux de boisement proche du taux mondial. L'inventaire forestier national inventorie sur le territoire métropolitain plus de 190 espèces d'arbres (dont 142 feuillues) regroupées en 70 essences forestières[4], réparties en 7 essences principales : chêne, hêtre, châtaignier, pin maritime, pin sylvestre, épicéa et sapin[5].
Les forêts des départements d'outre-mer ont les couvertures forestières suivantes[6]: 83 000 km2 (96 %) de forêt amazonienne en Guyane ; 1 370 km2[7] (53 %) à la Réunion; la Martinique : 490 km2 (46 %) ; Mayotte 140 km2 (37 %) ; la Guadeloupe : 640 km2 (39 %).
Au total, la France métropolitaine et les départements et régions d'outre-mer (DROM) comptent donc 255 640 km2 de forêts diverses, soit 38,10 % des 672 000 km2 du pays. On y recense près de 1 800 essences forestières[5], une biodiversité essentiellement due aux DROM.
En métropole, et après une longue période de régression et un minimum au XIXe siècle, la surface forestière[8] a regagné 60 000 km2 de 1912 à 2012[9],[10], progressant de 0,7 % par an, principalement en région méditerranéenne et en Bretagne[2], alors que le bocage a beaucoup régressé et que la récolte de bois augmentait (passée de 24 millions de mètres cubes en 1908 à 54 millions de mètres cubes en 2009[10]). L'effort de reboisement a bénéficié d'un contexte d'intensification de l'agriculture et de déprise agricole en basse montagne. Malgré le développement urbain et des infrastructures, l'abandon de la traction hippomobile, la délocalisation de certaines productions et l'industrialisation ont libéré des surfaces importantes de terres agricoles.
La forêt métropolitaine française représente 10 % de la surface boisée européenne (4e position, derrière la Suède, la Finlande et l'Espagne respectivement dotées de 270 000, 220 000 et 180 000 km2 environ (selon la FAO).
Cette forêt a souffert des tempêtes des 26 et 27 décembre 1999, qui ont abattu l'équivalent de sept années de récolte[11] ainsi que de la tempête de janvier 2009[12]. La forêt française absorbe 63 millions de tonnes de CO₂ chaque année selon l'ONF[13].