Flaugnac
ancienne commune française du département du Lot De Wikipédia, l'encyclopédie libre
ancienne commune française du département du Lot De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.
Flaugnac est une ancienne commune française située dans le département du Lot, en région Occitanie devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Saint-Paul-Flaugnac.
Flaugnac | |
La mairie de Flaugnac. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Arrondissement de Cahors |
Intercommunalité | Communauté de communes de Castelnau-Montratier |
Maire délégué | Jean-Bernard Sahuc |
Code postal | 46170 |
Code commune | 46103 |
Démographie | |
Population | 427 hab. (2013) |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 16′ 44″ nord, 1° 23′ 40″ est |
Altitude | Min. 143 m Max. 299 m |
Superficie | 30,96 km2 |
Élections | |
Départementales | Marches du Sud-Quercy |
Localisation | |
modifier |
La Commune de Flaugnac est située dans le Quercy à l'extrémité sud du département du Lot à 25 kilomètres de Cahors.
Le bourg de Flaugnac se situe à l'extrémité d'un promontoire qui domine la vallée de la Lupte.
La superficie de la commune est de 3 096 hectares ; son altitude varie entre 143 sur l'aval du ruisseau la Lupte au Sud-Ouest et 299 mètres au lieu-dit La Garde situé au Nord-Est[2].
Le petit plateau calcaire sur lequel est installé le bourg principal descend légèrement vers le Sud-Ouest. Il est délimité par les vallées de la Barguelonne au Nord (point bas à l'altitude 177 mètres) et la vallée de la Lupte au Sud et ses coteaux escarpés et découpés[3].
Le bourg de Flaugnac s'étend sur l'étroit replat sommital d'un banc de calcaires dits de Cieurac[4]. Ces calcaires du Stampien supérieur, d'une épaisseur de 30 à 50 mètres, sont formés de sédiments, déposés dans des grands lacs d'eau douce au pied des grandes falaises bordières des plateaux Jurassiques. Vers 1920-1925, Stehling a réalisé l'analyse des fossiles du gisement de Thézels situé au sud-ouest de Castelnau-Montratier et a estimé que ces roches datent de 32 millions d'années[5].
Ces terrains perméables sont entaillés par des vallées parallèles d'orientation NE-SW qui se dirigent vers l'axe de la Garonne : au nord la vallée de la Barguelonne, au sud celle de la Lupte. Les coteaux laissent apercevoir des formations sous-jacentes imperméables du Stampien inférieur constituées de dépôts molassiques. Au fond des vallées, les rivières coulent sur des alluvions modernes apportés par les rivières[4].
Le territoire de Flaugnac est traversée par la route départementale 19 (D19) qui relie la D820, proche de la sortie 58 de l'autoroute A20 et de l'aérodrome de Cahors-Lalbenque, au chef-lieu de canton : Castelnau-Montratier. Le bourg est relié à cette voie par la D214 qui conduit à la D26 dans la vallée de la Lupte. Des voies communale relient les nombreux hameaux de la commune et convergent vers les axes précédents[3].
Une ligne d'autocar assure la liaison en semaine avec Castelnau-Montratier et Cahors[6].
Ses habitants sont appelés les Flaugnacois[7].
Le lieu devrait son nom à la villa de Flaviaco. Ce groupement d'habitants est mentionné dans le testament de Saint Didier de Cahors qui fait le don de cette villa à l'église voisine[8].
Dans sa Statistique du département du Lot, Delpon nomme la commune Flaugnac et Lamolayrette[9].
L'édification du Dolmen de la Lécune, au lieu-dit Les Trois Pierres, atteste d'une occupation très ancienne du territoire autour de Flaugnac.
M. Depeyre signalait, en 1911, une magnifique mosaïque gallo-romaine, aperçue dans le lit d'un ruisseau[10]. Un relevé partiel de la mosaïque polychrome de Capnié, connue de longue date, a été réalisé durant l'été 1952[11].
Une première implantation humaine semble être apparue sur le promontoire de Flaugnac au IVe siècle avec une enceinte, au moins un bâtiment sous l'église médiévale, ainsi que des traces d'ateliers de bronziers et de verriers. L'existence de Flaugnac est attestée vers 655 dans le testament de Saint Didier de Cahors. Ce document fait mention du don de la villa de Flaviaco à l'église publique de Saint-Just et Saint-Pasteur (église disparue située au pied du castrum de Monpezat). Les bâtiments sont abandonnés et l'occupation des lieux devient très faible jusqu'au IXe siècle. Par la suite, un vaste cimetière occupant plus de la moitié de la surface du village actuel, l'église Saint-Vincent, serait devenue le centre de la paroisse médiévale. Vers l'an mil, Flaugnac devient le centre d'une grande viguerie carolingienne. Avec la féodalité, Flaugnac perd de son importance politique au profit d'une vaste châtellenie basée au castrum voisin de Castelnau[8].
En 1291, le seigneur Ratier de Castelnau, fils de Aymeric de Gourdon, accorde des coutumes pour le fief de Castelnau. Comme ce territoire d'une trentaine de paroisses est trop vaste pour être administré depuis Castelnau, des bayles sont mis en place dans les trois autres castra de la baronnie : Flaugnac, Labarthe et La Bouffie[12]. Une tour était désignée au XIIIe siècle sous le nom Castel Raolph[13]
La Tour d'Etienne au nord de Flaugnac était un fief qui a appartenu aux Templiers de la commanderie de Cahors[14].
Au XIXe siècle, dans son ouvrage Statistique du département du Lot, Delpon signale que le sol des communes du nord et de l'ouest du canton était favorable à la culture du maïs et à la production de fourrage[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1802 | 1811 | Henri Delbard | ||
1811 | 1814 | Guillaume Bouzerand | ||
1814 | 1816 | Guillaume Bonnet | ||
1816 | 1830 | Jean Oustry | ||
1830 | 1830 | François Joly | ||
1831 | 1843 | Jean Laval | ||
1843 | 1853 | Jean Vaissieres | ||
1853 | 1863 | François Ginibre | ||
1863 | 1865 | Jean Bonnet | ||
1865 | ... | Antoine Garrigue | ||
1905 | ... | Guillaume Garrigue | ||
1919 | ... | Amédée Henras | ||
... | Georges Imbert | |||
... | Armand Cazes | |||
... | Georges Imbert | |||
1947 | ... | Roger Henras | ||
1971 | ... | Michel Rames | ||
1977 | ... | Fernand Raynal | DVG | |
1989 | ... | Monique Cataix | ||
mars 2001 | 2007 | Monique Quèbre | ||
2007 | 16 février 2016[16] | Jean-Bernard Sahuc | PCF |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 427 habitants, en évolution de +0,23 % par rapport à 2008 (Lot : +0,05 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
L'école publique de Flaugnac fait partie d'un Regroupement Public Intercommunal avec Saint-Paul-de-Loubressac. En 2014, elle accueille 22 élèves[21] de maternelle et offre une cantine sur place ainsi qu'un accueil périscolaire les matins et soirs des jours de classe. Les élèves plus âgés sont transportés par un service de bus scolaire à l'école primaire de Saint-Paul-de-Loubressac [22].
Le , l'école a reçu le premier prix au concours départemental des écoles fleuries 2012-2013 dans le cadre d'un projet éducatif portant sur la biodiversité et la disparition des abeilles. À cette occasion, un cerisier a été planté dans le jardin derrière l'école.
Plusieurs associations sont accessibles à Flaugnac [23] :