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festival de cinéma d'animation international De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Festival international du film d'animation d'Annecy (FIFA), créé en 1960, se déroule au début du mois de juin dans la ville d'Annecy, en Haute-Savoie. D'abord biannuel, il devient annuel en 1997 et est organisé par la CITIA.
Festival international du film d'animation d'Annecy | |
Logo du Festival international du film d'animation d'Annecy | |
Date de création | 1960 |
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Créateur | Pierre Barbin |
Prix principal | Le Cristal |
Édition courante | Festival international du film d'animation d'Annecy 2024 |
Durée | 7 jours |
Lieu | Annecy, France |
Site web | www.annecy.org |
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Rendez-vous important de l'image en mouvemente, le Festival international du film d'animation d'Annecy propose une sélection officielle avec un panel de films d'animation utilisant des techniques diverses (dessins animés, papiers découpés, pâte à modeler, stop motion, 3D…) et classés dans différentes catégories :
En marge de la compétition se tiennent des avant-premières mondiales, des rétrospectives, des hommages, des rencontres autour des films et des auteurs, des dédicaces, des expositions, des projections en plein air chaque soir sur le Pâquier.
Depuis 1986, un marché international du film d'animation (MIFA) se tient à Annecy en même temps que le FIFA.
Dans les années 1960, l'existence sur le territoire savoyard d'un ciné-club très actif, combinée à la rencontre de ses animateurs avec l'équipe des Journées du cinéma, a facilité l'installation des Journées internationales du cinéma d'animation (Jica) à Annecy. Pierre Barbin, André Martin et Michel Boschet en sont les membres fondateurs. En effet, en 1956, les dirigeants du ciné-club présents à Cannes pour assister à la 1re édition des Jica en marge du grand festival avaient constaté qu'elles ne fonctionnaient pas, les stars du cinéma accaparant l'attention du public et des journalistes. De la rencontre des deux équipes germe l'idée de l'installation d'un festival d'animation à Annecy[1].
En 1968, le festival, comme beaucoup d'autres cette année-là, est interrompu par les événements de mai[2]. En 1971, des discussions entre les organisateurs et l'ASIFA (Association internationale du film d'animation) portent sur le mode de sélection des films présentés[3]. Jusqu'en 1975, le Festival connaît une forte hausse de fréquentation, aussi bien du côté des professionnels que des délégations étrangères, des abonnés et des spectateurs. L'arrivée des premières images réalisées à l'aide de l'ordinateur crée une scission entre les artistes conventionnels et ceux qui sont partisans de ces nouvelles techniques.
En 1982, trois objectifs sont présentés à l'assemblée générale : « contribuer au développement du cinéma d'animation ; assurer à Annecy une manifestation culturelle de niveau international ; être un moyen d'action culturelle pour la ville, la région et la France ». Jean-Luc Xiberras est engagé pour mettre en place ces nouvelles orientations. Le secrétariat permanent est ramené de Paris à Annecy[2].
En 1983, l'édition se tient au centre culturel de Bonlieu, permettant ainsi des projections simultanées de films dans différents formats et sur différents supports. En parallèle, les prémices d'un marché du film apparaissent, ainsi que quelques conférences thématiques. Cette édition, en s'ouvrant à toutes les fonctions du cinéma d'animation, à toutes les cultures et techniques, se révèle être un véritable succès. À la suite de l'ouverture de la compétition aux films de commande en 1983, une compétition est également créée pour les films de télévision en 1985[2].
En 1985, la première édition du Marché international du film d'animation (MIFA) est ainsi concomitamment organisée, avec un rôle complémentaire. Les studios américains deviennent de plus en plus visibles sur la manifestation, avec notamment une diffusion auprès du public d'un programme de 9 films de Disney oscarisés, avec un hommage à la Warner en 1987, et avec l'accueil d'une délégation importante de Walt Disney Pictures pour la première fois en 1989. Entre 1983 et 1997, le nombre de participants passe de 900 accrédités en 1983 à 4 300 en 1997 et le nombre de films reçus de 386 à 1 271. Ces facteurs entraînent une couverture médiatique de plus en plus importante, avec près de 300 journalistes présents à la fin des années 1990. Dès 1983, le succès de la manifestation entraîne une augmentation du nombre de professionnels d'orientation culturelle ou économique[2].
En 1993, un écran géant en plein air est installé, sur le Pâquier pour des projections publiques.
En 1997, le conseil d'administration vote l'annualisation de l'événement pour plusieurs raisons : augmentation du volume de production, difficulté de la sélection, concurrence d'autres événements, besoin d'un marché annuel et nécessité d'une équipe organisatrice permanente. Par la suite, Annecy conforte sa position de leader international des festivals compétitifs consacrés au cinéma d'animation.
En 1999, Serge Bromberg est nommé délégué artistique, à la suite du décès de Jean-Luc Xiberras survenu en [4].
Dans les années 2000, le festival d'Annecy est en plein essor, les avant-premières se multiplient et entraînent ainsi une plus grande couverture médiatique de l'événement. La France et l'Europe se lancent dans la production de films d'animation.
En 2006 est créée la la cité de l'image en mouvement (CITIA). Son projet s'articulant autour de trois axes (culture, économie, formation), diverses actions sont mises en place au niveau local : exposition permanente sur le cinéma d'animation, développement des opérations d'éducation artistique, implantation de formations supérieures avec les Gobelins, école de l'image, création d'un événement consacré aux contenus et nouveaux supports, Forum Blanc, mise en place d'un fonds d'aide à la production d’œuvres numériques, etc.[2]
À la fin de l'édition 2012 du festival, Marcel Jean est nommé délégué artistique[5]. Il succède ainsi à Serge Bromberg qui occupait le poste depuis 1999. En 2015, il décide de mettre les femmes à l'honneur et compose un jury exclusivement féminin, consacrant de nombreux programmes patrimoniaux aux réalisatrices qui ont marqué l'histoire[6]. Il crée de nouvelles sections compétitives dans le but de valoriser la présence de toutes sortes de films en sélection. C'est ainsi qu'apparaissent les sections de courts métrages Off Limits (2014), Perspectives (2017) et Jeune public (2017), ainsi qu'une deuxième section compétitive consacrée aux longs métrages et nommée Contrechamp (2019)[7].
La soixantième édition, initialement prévue du 15 au , est annulée le 7 avril, en raison de la pandémie due au coronavirus. L'édition suivante est alors programmée du 14 au [8].
Le Festival a depuis ses origines cherché à faire connaître les créations étrangères. Dans le contexte de la guerre froide, il était difficile, voire impossible, de projeter des courts métrages soviétiques. Aujourd'hui, le festival continue dans sa programmation à valoriser ce patrimoine. Parallèlement, de nouveaux genres ou de nouvelles techniques d'animation sont présentés au public.
L'augmentation des productions, notamment avec la télévision, a conduit à l'apparition du Marché international du film d'animation d'Annecy (MIFA) en marge du festival dans les années 1980. Depuis, le MIFA est devenu un rendez-vous pour le développement de projets, permettre aux divers acteurs du secteur de se faire connaître, et aux étudiants de l'animation de trouver stages et emplois. Le MIFA accueille « plus de 800 sociétés exposantes internationales[9] ».
Le Festival compte :
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