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coureur cycliste italien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Felice Gimondi est un coureur cycliste professionnel italien né le à Sedrina près de Bergame en Lombardie et mort le à Giardini-Naxos en Sicile[1],[2].
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité |
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3 championnats Champion du monde sur route 1973 Champion d'Italie sur route 1968 et 1972 5 grands tours Tour de France 1965 Tours d'Italie 1967, 1969 et 1976 Tour d'Espagne 1968 14 étapes sur les grands tours Tour de France (7 étapes) Tour d'Italie (6 étapes) Tour d'Espagne (1 étape) 6 classiques Paris-Roubaix 1966 Tour de Lombardie 1966 et 1973 Paris-Bruxelles 1966 et 1976 Milan-San Remo 1974 |
Professionnel de 1965 à 1979, il a notamment remporté le Tour de France 1965 dès sa première saison chez les professionnels mais également le Tour d'Italie en 1967, 1969 et 1976 et le Tour d'Espagne en 1968. Coureur polyvalent, il a également brillé sur les courses d'un jour où il compte à son palmarès le titre mondial en 1973, Paris-Roubaix, Milan-San Remo et deux Tours de Lombardie.
Il détient le record du nombre de podiums au Tour d'Italie (9).
Vainqueur du Tour de l'Avenir en 1964, Felice Gimondi passe professionnel en 1965 sous les couleurs de l'équipe Salvarani, dont il reste membre jusqu'en 1973. Il a alors opté pour l'équipe Bianchi.
Dès sa première saison chez les professionnels, il remporte le Tour de France 1965, où il doit sa participation au forfait de Bruno Fantinato, blessé au genou[3]. L'année suivante, il triomphe dans les classiques nordistes Paris-Roubaix et Paris-Bruxelles, avant de dominer Jacques Anquetil sur le Tour d'Italie 1967. Durant cette course, qui est le dernier grand tour d'Anquetil, les favoris restent proches au classement général avant l'étape de montagne se terminant aux Trois cimes de Lavaredo. Celle-ci est annulée car, sous la pluie, la route est transformée en « bourbier », obligeant les voitures à s'arrêter. Le lendemain, Jacques Anquetil perd 27 secondes sur les favoris, mais prend le maillot rose. Lors de l'avant-dernière étape, il est attaqué à plusieurs reprises. Gimondi finit par porter l'assaut décisif : échappé solitaire, il gagne avec quatre minutes d'avance. Jacques Anquetil s'estime volé, affirmant que Felice Gimondi a pu s'échapper en étant emmené par la voiture du directeur de course adjoint. Il termine troisième de ce Giro, derrière Felice Gimondi et Franco Balmamion. Les propos de Jacques Anquetil seront corroborés en 2012 sur son lit de mort par Giovanni Michelotti, le directeur de course de l'époque[4].
Il a remporté deux fois le Grand Prix des Nations (1967, 1968) en 3 participations (il fut également deuxième en 1966 derrière Jacques Anquetil) qui, avant la création du championnat du monde du contre-la-montre en 1994, était considéré comme un championnat du monde officieux de la spécialité.
Il arrête sa carrière sur route en 1978 au Tour d'Émilie[5]. Il fait sa dernière apparition en tant que professionnel lors d'un Six Jours en 1979. À sa reconversion, il devient propriétaire d'une compagnie d'assurances, gérant d'un restaurant et châtelain près d'Almè.
Il laisse l'image d'un grand coureur, mais un homme très dur avec ses coéquipiers. Un coureur qui fut aussi souvent au centre de polémiques et d'arrangements, fréquents dans le cyclisme de l'époque. Il fut l'un des grands concurrents d'Eddy Merckx et dans le coeur des Italiens, le successeur de Fausto Coppi.
Felice Gimondi meurt le à l'âge de 76 ans des suites d'un arrêt cardiaque lors d'une baignade à Giardini-Naxos, en Sicile[1].
« Excellent grimpeur, très efficace contre la montre et capable, à l'occasion, de remporter une classique au sprint »[3], Felice Gimondi est un coureur complet. Cette qualité lui a valu « un palmarès aussi dense que varié »[3].
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14 participations :
Felice Gimondi fait partie des coureurs ayant remporté au moins deux étapes du Tour de France sur plus de dix années. Il participe cinq fois au Tour de France au cours de sa carrière.
1 participation
Le tableau ci-dessous présente les différents classements de Felice Gimondi sur les classiques majeures de son époque.
Année | Milan- San Remo |
Tour des Flandres | Gand-Wevelgem | Paris-Roubaix | Liège- Bastogne-Liège |
Flèche wallonne | Tour de Lombardie |
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1965 | 24e | 2e | |||||
1966 | 10e | Vainqueur | 17e | 10e | Vainqueur | ||
1967 | 4e | 4e | 2e | ||||
1968 | 3e | 20e | 4e | 7e | |||
1969 | 2e | 4e | 7e | 11e | |||
1970 | 12e | 10e | 2e | ||||
1971 | 2e | 8e | 9e | 9e | |||
1972 | 17e | 2e | 3e | ||||
1973 | 3e | Vainqueur | |||||
1974 | Vainqueur | 11e |
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En 2002, Felice Gimondi fait partie des coureurs retenus dans le Hall of Fame de l'Union cycliste internationale[6].
Le , en présence du président du Comité national olympique italien (CONI), Giovanni Malagò, a été inauguré le Walk of Fame du sport italien dans le parc olympique du Foro Italico de Rome, le long de Viale delle Olimpiadi. 100 tuiles rapportent chronologiquement les noms des athlètes les plus représentatifs de l'histoire du sport italien. Sur chaque tuile figure le nom du sportif, le sport dans lequel il s'est distingué et le symbole du CONI. L'une de ces tuiles lui est dédiée[8].
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