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Il existe de nombreuses familles d'Abadie ou d'Abbadie.
Le nom d’Abadie est selon les textes du XIe siècle au XVIIIe siècle attribué au possesseur d’abbaye laïque. Charlemagne avait institué, spécialement dans le Béarn, des abbés laïcs chargés de la défense des monastères et recevant en échange des droits plus ou moins importants sur lesdits monastères ou les biens qui en dépendaient[1],[2].
Seules les familles d'Abbadie de Barrau et d'Abbadie d'Ithorrotz font partie des familles subsistantes de la noblesse française.
On trouve notamment les familles suivantes :
Famille languedocienne notamment établie à Toulouse en 1789, probablement éteinte[3].
Guillaume d'Abadie, seigneur de Villeneuve, de Tonens et autres places, épousa Cécile-Madeleine de Roche, dame de la baronnie d'Aigalliers et de Montaran, dont il eut, entre autres enfants : Blaise-Pascal d'Abadie, seigneur de la baronnie d'Aigalliers, de Villeneuve, Tonens et autres places, marié à Paris avec Jeanne de la Chaume. Il comparut à l'assemblée de la noblesse de la sénéchaussée d'Uzès, pour l’élection des députés aux états généraux du royaume en 1789. Il eut pour fils : Alexis, baron d'Abadie, officier de dragons, né en 1795[4].
Famille originaire des Quatre-Vallées. Surtout connue pour Jean Melchior Dabadie de Bernet, général de la Révolution et baron d’Empire, et son frère Jean-Joseph Melchior Dabadie de Bernet. Il fut élu, en 1789, par le pays des Quatre-Vallées, député suppléant de la noblesse de la sénéchaussée de Guyenne aux États généraux du royaume, où le 27 août il remplaça M. le comte de Ségur, démissionnaire, puis général du génie[5].
Cette famille d'Abadie ou d'Abbadie[6],[7] est originaire de Béarn et a formé dans la seconde moitié du XVIe siècle et au XVIIe siècle, quatre branches connues sous les noms de d'Abadie d'Arboucave, d'Abadie de Saint-Germain, d'Abadie de Canou et d'Abadie de Saint-Castin[7]. Sa filiation remonte à Bertrand d'Abadie, abbé laïque de Maslac, conseiller et maître des requêtes du roi de Navarre († avant 1567)[7]. Elle fut l'une des plus brillantes familles parlementaires de sa région. Le premier de ses membres qui entra au parlement de Navarre fut connu sous le titre de baron d'Arboucave. Elle fut maintenue noble en 1666 pour les branches d'Arboucave et de Saint-Germain. Une branche qui possédait les seigneuries de la Salle et de Cadarcet, fut maintenue noble en 1699 et 1700. Les chefs des différentes branches de cette famille étaient connus sous les titres de baron et vicomte[8]. Le dernier mâle de la branche d'Arboucave fut François d'Abadie, baron d'Arboucave décédé en 1825[9]. L'héritière de la branche de Saint-Castin, Marie-Anselme d'Abadie, baronne de Saint-Castin épousa en 1730 Pierre de Bourbon, avocat au parlement de Navarre[10].
Gustave Chaix d'Est-Ange indique que la famille d'Abadie s'est partagée en un certain nombre de branches qui se distinguaient par les surnoms terriens de Saint-Germain, d'Arboucave, de Bargues, et dont plusieurs se sont perpétuées jusque dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Les chefs de ces diverses branches étaient connus sous les titres de barons ou de vicomtes[8].
Jean-Pierre d'Abadie [8], chevalier, vicomte de Saint-Germain, seigneur de St-Germain-Labeyrie et Francois d'Abadie[8], seigneur baron haut justicier de la terre d'Arboucave, prirent part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Dax. Henri d'Abadie d'Arboucave fut admis en 1703 dans l'ordre de Malte.
Cette famille a fourni des présidents et des conseillers au parlement de Navarre, des officiers, etc.
Famille d'origine béarnaise mentionnée au XVIIe siècle à Saint-Groux. Maintenue noble en 1666[11],.
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit au sujet de cette famille : « Cette famille du Poitou semble par la similitude des armoiries vouloir se rattacher à la précédente [d'Abadie d'Arboucave]… On ne voit pas que ces divers personnages aient porté de qualifications nobiliaires. On trouve cependant qu'un M. Dabadie, sieur de Sautonne, fut convoqué en 1789 aux assemblées de la noblesse du bailliage de Loudun, mais fit défaut ; outre que cette convocation ne serait pas une preuve absolue de noblesse, il est très possible que ce personnage ait appartenu à une des autres familles d'Abadie ou d'Abbadie qui ont existé dans cette région[12].
Elle remonte sa filiation jusqu'à Roger d’Abadie marié à Marie de Minvielle, dont le fils Jean fut baptisé à Salies-de-Béarn le [13]. Elle s'établit au début du XVIIIe siècle en Poitou par le mariage en 1728 de Jean d'Abadie avec Marie-Anne Montaubin[14].
L'Annuaire de la noblesse de France (1906) rapporte un jugement du 15 juillet 1905 indiquant : « Si, Raoul d’Abadie cherche à se rattacher à Arrnaud Guilhem d’Abadie de Ségalas figurant au dénombrement du Béarn de 1375, et à Arnaud-Guilhem d’Abadie, notaire à Saliés en 1342, il ne justifie d’une filiation directe avec ces deux ancêtres (...) les actes les plus anciens sur lesquels la Cour puisse faire porter ses investigations sont trois actes de baptême de la paroisse de Saliès s’appliquant à trois enfants de Roger d’Abadie ou de Ségalas et de Marie de Minbielle, ancêtres avec lesquels Raoul d’Abadie justifie d’une filiation directe.(...) Le troisième acte de baptême en date du 17 septembre 1595, bien que ne portant pas le nom d’Abadie, s’applique évidemment à un fils dénommé Jehan, de Roger d’Abadie et de Marie de Mimbielle quoique le père nommé dans les actes précédents Roger d’Abadie ou de Ségalas ne soit désigné que sous le nom de Rogé de Ségalas. »[15].
Le Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou (1891), indique que cette famille fit enregistrer à Armorial général de France de 1696 de d'Hozier les armes d'or, à l'arbre de sinople, au lévrier de gueules colleté d'argent, attaché au tronc avec une chaîne de même et un chef d'azur. Il donne une filiation suivie depuis Joseph d'Abadie, du Béarn, vivant au XVIIe siècle, qui épousa Charlotte Moizon, dont le fils Louis d'Abadie épousa en Poitou le 13 avril 1728 Marie-Anne Montaubin. Son descendant René-Jacques-Roger d'Abadie épousa le 7 octobre 1880 Marie-Mathilde de Beaufranchet[16].
Cette famille est nommée « d'Abadie de Gobertière » dans l'ouvrage de Gustave Chaix d'Est-Ange en 1903[14] et « d'Abadie de Ségalas » dans l'ouvrage Les vieux noms de la France de l'Ouest (1954)[17].
Famille de Bigorre connue depuis le XVIIe siècle[18].
Famille originaire de la Soule, elle est surtout connue pour les explorateurs Antoine et Arnaud Michel d'Abbadie, qui ont demandé le 7 août 1883 et obtenu par décret, peu de temps après, l'autorisation de joindre à leur nom celui de la terre patrimoniale d'Arrast[19]. Cette famille peut ainsi être considérée comme appartenant à la noblesse d'apparence[20].
Famille béarnaise connue depuis le XVIe siècle, éteinte au XVIIIe siècle[21].
Famille d'origine béarnaise, descendante en ligne masculine d'une famille de Barrau anoblie par charge de secrétaire du roi (1732-1747). Gabriel de Barrau reprit à la fin du XVIIIe siècle le nom de sa mère Françoise d'Abbadie, héritière des familles d'Abbadie de Bastanès et d'Abbadie de Sus[22]. Bernard-Gabriel-Xavier d'Abbadie de Barrau appartenait à cette famille.
Elle est une famille subsistante de la noblesse française.
Famille béarnaise, elle tire son nom de l'abbaye laïque de Bastanès. Elle s'éteint au XVIIIe siècle dans la famille de Barrau devenue d'Abbadie de Barrau[23].
Famille béarnaise éteinte au XVIIIe siècle[24].
Famille originaire de Bigorre[25].
Cette famille appartient à la noblesse du pays de Soule et en Poitou, où elle a possédé de toute ancienneté l'abbaye ou l'abbadie laïque d'Ithorrots. D'après Henri Beauchet Filleau, elle aurait justifié devant les États de Soule en 1769, qu'elle descendait de noble Peyroton d'Abbadie, abbé laïque d'Ithorrots, en 1504. Noble Michel d'Abbadie, notaire royal héréditaire au pays de Soule, y possédait en 1613 l'abbaye ou abbadie laïque d'Ithorrots, vassale de la vicomté de Soule. Jean d'Abbadie, président au parlement de Navarre, charge héritée de son père Bertrand d'Abbadie président au parlement de Navarre[26], achète la baronnie de Bressuire en 1770[27]. Elle fut anoblie par charge au parlement de Navarre en 1747[28].
Elle est une famille subsistante de la noblesse française.
Famille béarnaise connue depuis le Moyen Âge. Ignace de Livron, maréchal de camp, fut reçu aux honneurs de la Cour en 1787. Éteinte en 1856 avec Jacques, connu sous le titre de marquis de Livron, conseiller général des Basses-Pyrénées[29].
Famille béarnaise éteinte au XVIIIe siècle[24].
Famille d'origine béarnaise, anoblie en 1578, établie en Normandie[5].
Famille béarnaise éteinte, connue depuis le XVIe siècle, maintenue noble en 1670[23].
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