Le nom Laborde subsiste encore en Espagne par la famille Munoz qui a relevé le nom, portant celui de Muñoz de Laborde.[réf.nécessaire]
Régis Valette, dans Catalogue de la noblesse française au XXIesiècle, écrit que la famille de Laborde est originaire du Béarn, qu'elle a été anoblie en 1756 par l'exercice d'une charge de secrétaire du roi et qu'elle a reçu le titre de marquis de Méréville en 1785[1].
Jean-Pierre Laborde (1673-1739), citoyen de Bayonne et négociant en laine, installé à Jaca puis à Paris, banquier vers 1717[2]. Il ramenait des piastres espagnoles en contrebande[3]. Il est le père de Jean-Joseph de Laborde (1724-1794).
Natalie de Laborde (1774-1835), surnommée «la petite mouche», mariée à Charles de Noailles, duc de Mouchy, elle a été l'une des maîtresses de Chateaubriand, dite «la mieux aimée»
Les armes de la famille de Laborde se blasonnent ainsi: D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux roses et en pointe d'une gerbe, le tout d'or.[réf.nécessaire]
Les principales alliances de la famille de Laborde sont: d'Aleman de Sainte-Croix (fin du XVIIesiècle), Le Vasseur (XVIIIesiècle), de Nettine (1760), de Vismes, de Pérusse des Cars, de Noailles, Sabatier de Cabre (1805), Delessert (1824), Bocher, Odier, Cousin, Perdrigeon du Vernier, Seillière (2 alliances: Edgar-Aimé Seillière et Frédéric Seillière (1865)).
Bibliographie
François d'Ormesson et Jean-Pierre Thomas, Jean-Joseph de Laborde, banquier de Louis XV, mécène des Lumières, Paris, Perrin, 2002
Bertrand de Villeneuve-Bargemon, Alexandre de Laborde, Paris, 2011
Ch. de Picamilh, Statistique générale des Basses-Pyrénées, Volume 1, 1858
C. Bernois, Histoire de Méréville (Seine-et-Oise) et de ses seigneurs, 1968
Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIesiècle, 2002, page 108