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La famille de Gillès, et à partir de 1872 également : Gillès de Pelichy, est une famille originaire de Tournai, comptant une branche belge et une branche française, dont les membres de la branche belge appartiennent à la noblesse belge moderne depuis 1829.
Gillès de Pélichy | ||
Armoiries de la famille. | ||
Blasonnement | écartelé, au premier et quatrième d'azur, au chevron accompagné de trois glands tigés et feuillés d'or, qui est de Gillès, au deuxième et troisième de sinople, à la fasce d'argent, accompagnée de trois roses d'or, tigées et feuillées de sable, deux en chef [et] une en pointe, qui est de Pelichy | |
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Charges | Député | |
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La filiation prouvée commence avec Josse Gilles qui achète deux maisons à Tournai en 1495, première mention de cette famille. La descendance s'est d'abord installée aux Pays-Bas, puis en Belgique et en France[1].
Le 13 septembre 1752, les trois fils résidant à Amsterdam de Philippe-Jean Gillès et de son épouse, Maria van der Hooch, obtiennent de l'impératrice Marie-Thérèse la confirmation de leur noblesse avec concession pour autant que de besoin, et l'octroi du titre de chevalier [2].
Les descendants de l'aîné d'entre eux, Jean-Philippe Gillès (1725-1777), firent souche en Belgique. Le deuxième frère, Jacques-Louis Gillès (1728-1780), épouse une lilloise, Marie Anne Angélique Van der Cruisse de Waziers et fonde avec elle la branche française. Le troisième frère, Corneille-Jacques Gillès (1730-1781), reste à Amsterdam, se marie aussi, mais n'a pas de descendance[3].
Le 2 décembre 1829, Philippe Gillès (1796-1874), sénateur et maire de 's-Gravenwezel, reçoit reconnaissance de sa noblesse avec le titre d'écuyer, mais il n'eut pas de descendance. Son frère Louis Gillès (1798-1876) reçut la même reconnaissance de noblesse en 1829. En 1842 il obtient également le titre de baron pour lui et toute sa descendance mâle. En 1872, il obtient encore l'autorisation pour lui et sa descendance d'ajouter à son nom celui de sa belle-famille, de Pélichy. Au XXIe siècle, la descendance des Gillès de Pélichy est représentée par plusieurs dizaines de mâles vivants. Les membres de cette branche sont alliés à de nombreuses autres familles nobles belges. Plusieurs d'entre eux se sont illustrés au service de l'Etat[4]. Plusieurs descendants de cette branche, belge à l'origine, se sont implantés en France au XXe siècle, et y ont fait souche.
Le chevalier Jacques-Louis Gillès (1728-1780) épouse à Lille en 1759 Marie Anne Angélique
Van der Cruisse de Waziers. Leur descendance habite à Lille jusqu'au début du XIXe siècle,
puis se fixe près d'Amiens, en achetant en 1821 le château du Saulchoix[5]. Ayant pris le nom de Gillès,
elle s'allie aux familles françaises Jourdain de Thieulloy, du Passage, Le Bègue de Germiny, de Guillebon,
du Bos, Le Saulnier de Saint-Jouan, Signard d'Ouffières, de Fromont de Bouaille, de Saint-Vincent,
de Saint-Pol, de Roffignac, de Mons de Carantilly[6]... Cette descendance subsiste au XXIe siècle[7].
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois glands d'or, feuillés de même. Heaume d'argent, grillé, liseré et couronné d'or, hachemens aux émaux de l'écu, et pour cimier un lion naissant de gueules. [Supports :] deux griffons d'or, armés et lampassés de gueules, et pour devise 'In aeternum non commovebitur'. Ces armoiries restent celles de la branche française : de Gillès[8].
1829 : En glaçure, chargée d'un chevron, accompagné de deux feuilles en pointe d'un gland, le tout en or. L'écu recouvert d'un casque d'argent, couronné, percé, barré et orné d'or, bordé d'une gorge, d'où s'élève une gorge de lion en signe de casque, de plus avec ses casques de saphir et d'or. Le bouclier est retenu des deux côtés par un griffon d'or grimpant la tête à l'envers, langueté et cloué à la gorge. Sous les armoiries, la devise « In aeternum non commovebitur »[9].
Écartelé, au premier et quatrième d'azur, au chevron accompagné de trois glands tigés et feuillés d'or, qui est de Gillès, au deuxième et troisième de sinople, à la fasce d'argent, accompagné des trois roses d'or, tigées et feuillées de sable, deux en chef [et] une en pointe, qui est de Pelichy.
L'écu timbre de la couronne de baron, surmontée d'un heaume d'argent, couronné, grillé, colleté et liseré d'or, fourré et attaché de gueules, lambrequins d'azur et d'or. Cimier : un lion issant de gueules. Supports : deux griffons contournés d'or, bras et lampassés de guules. Au dessous la devise : 'In aeternum non commovebitur' d'or, sur azur. Ces armoiries sont celles de la branche belge : Gillès de Pélichy[10].
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