famille noble italienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille Carafa, ou Caraffa, est une famille noble italienne, originaire de Naples. Divisée en plusieurs branches au cours du temps, dont les principales sont les Carafa della Stadera et les Carafa della Spina.
Cette page n'est pas vérifiable et peut contenir des informations totalement erronées. Il est fortement conseillé aux contributeurs de cet article d'étayer son contenu par des sources fiables. Sans cela, l'article peut être proposé à la suppression ().
Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections «Bibliographie», «Sources» ou «Liens externes» ().
Les Carafa apparaissent à Naples au XIIesiècle et sont une branche de la famille Caracciolo, remontant au Xesiècle et elle-même l'une des plus puissantes familles de ce qui est alors le royaume de Sicile[1]. Le premier membre connu de la famille est un certain Gregorio Caracciolo (déjà cité en 1186), appartenant à la branche des Caracciolo-Rossi, dont le fils Tommaso se faisait appeler «de Caraffa» comme en témoigne un document daté de 1269[2].
Le patronyme «Carafa» est probablement lié à une taxe sur le vin que cette branche de la famille Caracciolo était chargée de percevoir au XIIIesiècle à Naples et qui était connue comme campione della Caraffa («échantillon de la carafe»)[3].
Du côté des Carafa della Stadera, un fait marque la fin du XVIesiècle lorsque Carlo Gesualdo, prince de Venosa, surprend le jeune Fabrizio II, duc d'Andria en flagrant délit d'adultère avec sa femme, la belle Maria d'Avalos, et les assassine tous deux dans la nuit du 16 au [4]. Cette «affaire Gesualdo» est considérée comme le crime du siècle[5], qui établit définitivement la réputation du futur compositeur de madrigaux par «l'extraordinaire publicité» qui entoura son geste[6].
Marzio IV Carafa, duc de Maddaloni, musicien amateur, fut l'un des protecteurs du célèbre compositeur Giovanni Battista Pergolesi. Il le nomma son maître de chapelle[7], l'introduisit à Rome et lui commanda notamment sa Messe en fa majeur, exécutée en grande pompe dans la Cité éternelle en 1734[8]. Son fils Carlo Carafa, également duc de Maddaloni, fut, quant à lui, un ami proche du célèbre libertin et voyageur Giacomo Casanova, qu’il rencontra à Naples une première fois en 1743, puis à nouveau à Paris en 1751, où ils devinrent amis[réf.nécessaire].
Les armes des Carafa se blasonnent ainsi: de gueules aux trois fasces d'argent. Les Carafa della Spina arborent en plus une épine (Spina en italien) en bande sur le blason familial[réf.nécessaire].
Diomede Ier Carafa (né à Naples en 1406 et mort à Naples en 1487), comte de Maddaloni, homme politique, militaire et humaniste.
Oliviero Carafa (né à Torre del Greco, le , et mort à Rome, le ), cardinal, archevêque de Naples, doyen du collège des cardinaux, protecteur de l'ordre dominicain, grand mécène de la Renaissance, oncle et mentor du pape Paul IV.
Gaetano Moroni, Dizionario di erudizione Storico - Ecclesiastica, Vol. IX , Venise, Tipografia Emiliana, 1841.
Benedetto Minichini, Del cognome e dello scudo dei Carafa, Nobili Napoletani , Naples, Stabilimento tipografico del Cav. Gaetano Nobile, 1860.
Berardo Candida-Gonzaga, Memorie delle famiglie nobili delle province meridionali d'Italia, G. de Angelis, 1883.
Tullio Torriani, Una tragedia nel cinquecento romano: Paolo IV e i suoi nepoti , Roma, Fratelli Palombi, 1951.
Donata Chiomenti Vassalli, Paolo IV e il processo Carafa: un caso d'ingiusta giustizia nel cinquecento, Milan, Mursia, 1993.
Volker Reinhardt, Le grandi famiglie italiane, Vicence, Neri Pozzi, 1996.
Luigi Perego Salvioni, Collezione di carte pubbliche, proclami, editti, ragionamenti ed altre produzioni tendenti a consolidare la rigenerata Repubblica Romana, 1798.
Album biografico di Roma, Rome, Pallotta, 1875
Angelo de Gubernatis, Dictionnaire International des écrivains du monde latin , Florence, Società Tipografica Fiorentina, 1905.