La famille Barrin de La Galissonnière est une famille éteinte de la noblesse française, originaire du Bourbonnais[2], connue dès 1415, et dont la branche ainée aurait fait souche en Bretagne au XVIesiècle. Toutefois Chérin (rapporté par Chaix d'Est-Ange[3]) conteste une origine aussi ancienne, produite lors de la recherche de la noblesse de Bretagne en 1669 sur des titres douteux. Cette famille s'est éteinte en ligne masculine en 1828 avec son dernier représentant, Augustin Barrin de La Galissonnière[4].
Selon Chérin, sa fortune viendrait d'un aumônier du connétable de Montmorency, Toussaint Barrin, qui acquit de grands biens en Bretagne ainsi qu'une charge au parlement dont il fit profiter sa famille. Son frère Jacques, seigneur des Bulhières, archer des gardes du corps du Roi, qui testa en 1557, eut de Gabrielle Leblanc 3 filles et 3 fils, Jacques II, Anne et Pierre[3].
Selon d'autres, Pierre Barrin, sieur des Ruilliers (à Saint-Bonnet-de-Rochefort) et des Billonnières (à Contigny), archer à Charroux (Allier), marié avec Gabrielle Le Blanc, eut pour fils:
La branche ainée de Boisgeffroy eut pour auteur René Barrin, marquis de Boisgeffroy en 1644, et s'est éteinte en 1718.
Branche de la Galissonnière
Jacques 2, frère puiné de René (Boisgeffroy), fut père de Jacques 3, conseiller au parlement de Rennes, Intendant de Rouen, vicomte de la Jannière (1644) et marquis de la Galissonnière (1658).
Rolland Barrin de La Galissonnière (1646-1736), lieutenant-général des armées navales. Il est le premier des «marins» de la famille. Après le partage du marquisat, il fut confirmé en 1700 marquis de la Galissonnière, assis sur la vicomté de la Jannière[3].
Marquis de la Galissonnière (1658), paroisse du Pallet (bien que le premier manoir fut en Saint-Jean-de-Béré). Ce marquisat fut partagé et démembré quelques dizaines d'années plus tard. Un deuxième marquisat fut érigé sous ce nom en Anjou (voir ci-dessous).
Marquis de la Galissonnière (1723), marquisat érigé une seconde fois sur la seigneurie de Pescheseul (en Avoise, Sarthe), après le démembrement du premier marquisat.
Hôtel de Châteaugiron, ou hôtel de Boisgeffroi[6] à Rennes. Le corps de logis double bâti vers 1610 par André Barrin, seigneur de Boisgeffroi, fut transformé au cours des siècles par ses propriétaires successifs, pour devenir l'actuel hôtel de commandement de la Région terre nord-ouest[7].
Le papillon du blason de Monnières (Loire-Atlantique) est très probablement issu des armes de la famille Barrin:
D'azur à l'écusson de gueules chargé d'une grappe de raisin d'argent, accompagné en chef dextre d'une clef versée, en chef senestre d'un moulin à vent, et en pointe d'un papillon, le tout d'or; au chef d'hermine.
Ou bien, selon CEA, avec Achille-Charles Barrin de Fromenteau, dit le marquis de Barrin, mort dans un âge avancé en 1841, sans postérité de son mariage (1802) avec Melle de Quemper de Lanascol.