Zwilich commence ses études comme violoniste (Bachelor de musique en 1960 à l'université d'État de Floride). Elle va ensuite à New York pour être intégrée dans l'American Symphony Orchestra, conduit par Leopold Stokowski. En 1975, elle entre à la Juilliard, devenant la première femme à avoir un doctorat de composition[2]. Ses professeurs sont notamment John Boda, Elliott Carter, et Roger Sessions. Elle commence à devenir connue quand Pierre Boulez programme son Symposium for Orchestra avec le Juilliard Symphony Orchestra en 1975[3]
Durant cette période, certaines de ses œuvres sont écrites à l'intention de son mari, le violoniste Joseph Zwilich. Il meurt en 1979[4], après quoi Ellen Zwilich recentre ses efforts de composition sur "une communication plus directe avec les interprètes et les auditeurs", adoucissant quelque peu son style cassant et irrégulier[2].
Ses Trois mouvements pour orchestre (Symphonie no1) sont créés par l'American Symphony Orchestra en 1982, et remportent le Prix Pulitzer de musique[4] de 1983, après quoi sa popularité et les revenus des commissions lui permettent de se consacrer à la composition à plein temps[Selon qui?].
En plus de ses pièces orchestrales comme Symbolon (1988), Symphony no.2 (Cello Symphony) (1985), et Symphony no.3 (1992), toutes commandées par le New York Philharmonic, elle a écrit un certain nombre de petits concertos pour des instruments relativement peu communs. Cela inclut des œuvres pour trombone (1988), trombone basse (1989), flûte (1989), hautbois (1990), basson (1992), cor (1993), trompette (1994) et clarinette (2002). Elle a aussi écrit un petit nombre de pièces chorales et de cycles de mélodies. En 2017, elle inclut le Djembé dans Ubuntu for bass voice, djembe, and piano[4].
(en) Nicolas Slonimsky, Baker's Biographical dictionary of musicians., New York, Schirmer Books, , 6eéd., 1955p. (ISBN0-02-870240-9), «Zwilich, Ellen Taafe»