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Édouard de Grande-Bretagne, duc d’York et d’Albany, né le et mort le , est le jeune frère de George III du Royaume-Uni, le deuxième fils de Frédéric de Galles et d’Augusta de Saxe-Gotha-Altenbourg.
Titre
Héritier présomptif du trône de Grande-Bretagne
–
(1 an, 9 mois et 18 jours)
Prédécesseur | George, prince de Galles |
---|---|
Successeur | George, prince de Galles |
Titulature |
Duc d’York et d’Albany Comte d'Ulster |
---|---|
Dynastie | Maison de Hanovre |
Nom de naissance | Edward Augustus of Hanover[1] |
Naissance |
Westminster (Grande-Bretagne) |
Décès |
(à 28 ans) Palais de Monaco (Monaco) |
Sépulture | Abbaye de Westminster |
Père | Frédéric, prince de Galles |
Mère | Augusta de Saxe-Gotha-Altenbourg |
Édouard Auguste est baptisé à la Norfolk House par l'évêque d'Oxford, Thomas Secker. Ses parrains sont son grand-oncle Frédéric-Guillaume Ier de Prusse (représenté par Charles Douglas, le troisième duc de Queensberry) et Charles Ier de Brunswick-Wolfenbüttel (représenté par Henry Brydges, 2e duc de Chandos) ; sa marraine est la princesse de Saxe-Gotha (représentée par Lady Charlotte Edwin, la fille de James Hamilton, 4e duc d'Hamilton[2]).
Édouard montre un intérêt pour la stratégie navale, et demande la permission de servir dans la Royal Navy. Il participe aux attaques contre les Français et à la défaite lors du raid contre Saint-Malo, qui se termine à la bataille de Saint-Cast en 1758.
Il est intronisé duc d'York et d'Albany et comte d'Ulster par son grand-père paternel, George II, le [3].
Quand le frère d'Édouard, George III, accède au trône le , il nomme Édouard conseiller privé. Édouard devient, au même moment, l'héritier du trône jusqu'au , le jour où naît George IV, premier fils de George III.
À la fin de l'été 1767, pendant son voyage vers Gênes, Édouard tombe malade et doit s'arrêter au port de Monaco. Malgré les soins et l'attention qu'on lui porte, il décède au palais d'Honoré III de Monaco, le . La chambre où il meurt est connue depuis sous le nom de York Room. Son corps retourne à Londres à bord du HMS Montreal, et est enterré en l'abbaye de Westminster[4].
En 1762, James Boswell publie The Cub at Newmarket (le jeune à Newmarket), un poème dédié au prince Édouard, sans sa permission. Boswell avait rencontré le prince au champ de courses de Newmarket en 1760 pendant sa première visite à Londres. Le jeune dont il est question dans l'œuvre est Boswell lui-même. La dédicace est la suivante :
« À L'ATTENTION DE :
Son ALTESSE ROYALE
ÉDOUARD
Duc d'YORK
Monsieur,
PERMETTEZ-moi de remercier votre Royale Altesse, d'avoir apprécié cet Essai. Ou, en d'autres Termes, permettez-moi de faire savoir au Monde que le Duc d'YORK a ri de ce fameux Jeune ; il a été lu à votre Altesse Royale par le Génie lui-même, et a reçu la chaleur du sourire de votre aimable Indulgence.
SI j'avais pu concevoir ceci, j'aurais alors pensé que je n'avais pas la moindre Étincelle de l'Enthousiasme de Parnasse dans ma Composition. Être démuni de Vanité, si je ne me trompe, peut être reconnu comme une Caractéristique inséparable d'un Poète.
CETTE Babiole, MONSIEUR, n'a pas la volonté de vous interrompre, engagé que vous êtes dans des affaires Conséquentes. Elle espère juste présenter ses Respects dans une heure dévouée à la Festivité joyeuse.
Je souhaite à votre Altesse Royale une longue et heureuse Vie, et suis
Votre Dévoué Serviteur[5]. »
Le prince Édouard utilisait les armes du royaume, brisées d'un lambel d'argent à cinq pendants, celui du centre portant une croix de gueules, les autres portant chacun un franc-canton de gueules[6].
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