Eduard Sievers
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Pour les articles homonymes, voir Sievers.
Georg Eduard Sievers (né le à LippoldsbergLippoldsberg, Électorat de Hesse - mort le , à Leipzig) est un linguiste et philologue des langues classiques et germaniques. Il a été professeur aux universités de Halle (1871), Tübingen (1883), Iéna (1887) et Leipzig (1892). Il fit partie dès 1892 du cercle des néogrammairiens de l'école de Leipzig, et fut l'un des philologues les plus importants de la seconde moitié du XIXe siècle[1].
Naissance |
LippoldsbergLippoldsberg Électorat de Hesse. |
---|---|
Décès |
(à 81 ans) Leipzig, Saxe République de Weimar. |
Nationalité | Allemande, prussienne et Électorat de Hesse |
Formation | Université de Leipzig et université Frédéric-Guillaume de Berlin |
---|---|
Profession | Linguiste et professeur d'université (d) |
Employeur | Université Eberhard Karl de Tübingen, université Friedrich-Schiller d'Iéna, université Martin-Luther de Halle-Wittemberg et université de Leipzig |
Intérêts |
Philologie classique Philologie germanique |
Idées remarquables | Loi de Sievers, Notion de sonorité |
Œuvres principales |
Rhythmisch-melodische Studien Grundzüge der Lautphysiologie |
Membre de | Académie royale des sciences de Suède, Société philologique hellénique de Constantinople (d), Académie hongroise des sciences, Académie royale des sciences de Prusse, Académie des sciences de Saxe et Académie bavaroise des sciences |
Eduard Sievers est notamment connu pour avoir permis une redécouverte de traditions poétiques anciennes telles que le vieux Saxon et l'Anglo-Saxon, et pour être un des premiers chercheurs en linguistique à s'intéresser à la phonologie suprasegmentale.
On doit en outre à Eduard Sievers de nombreux articles et publications dans le journal Beiträge zur Geschichte der Deutschen Sprache und Literatur (de 1891 à 1906 et de 1924 à 1931)[2], dans la revue Grundriss der Germanischen Philologie et dans l'Encyclopædia Britannica, principalement sur des sujets concernant la littérature en vieil anglais et les inscriptions runiques[3].