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revue du MRAP publiée de 1948 à 1987 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le journal Droit et Liberté était un mensuel publié par le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples entre 1948 et 1987[1],[2],[3].
Droit et Liberté | |
Numéro du 15 septembre 1949 | |
Pays | France |
---|---|
Zone de diffusion | France, Belgique |
Langue | Français |
Périodicité | Hebdomadaire (1948-1952)
Mensuel (1952-1987) |
Genre | Politique |
Fondateur | Union des juifs pour la résistance et l'entraide |
Date de fondation | 1948 |
Date du dernier numéro | 1987 |
Propriétaire | Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples |
Rédacteur en chef | Albert Levy |
Site web | http://archives.mrap.fr/index.php/Droit_et_Libert%C3%A9_(1948_-_1987) |
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L'Union des juifs pour la résistance et l'entraide publia, sous l'Occupation, la revue Droit et Liberté, dont la parution continua quelque temps après la Libération[3].
En [DeLa 1], sa parution reprit comme un bimensuel, et 37 numéros seront publiés jusqu'au .
Le ce journal commença sa période en tant qu'organe officiel du MRAP, et la numérotation des éditions reprit à 1[DeL 1]; il devint un hebdomadaire publié chaque vendredi.
À partir de et pour des raisons financières, ce journal devint un mensuel, avec un numéro unique publié pour les mois de juillet et d'aout; malgré l'espoir des rédacteurs qu'un rythme hebdomadaire reprit, le journal resta un mensuel jusqu'à la fin[DeL 2]. En 1967 il devint une revue illustrée[4].
À partir d', Droit et Liberté devint un journal réservé à ses membres, la revue Différences prenant sa place d'organe de grande diffusion[2],[5],[6].
Albert Levy fut le rédacteur en chef le plus notable[7],[8],[9].
Le Mouvement de lutte contre le Racisme, l'Antisémitisme et pour la Paix (MRAP), aujourd'hui le Mouvement contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie (MRAX), fut très lié au MRAP: ainsi, de janvier 1960 à 1963, le Cercle Culturel et Sportif Juif (CCSJ) distribua Droit et Liberté en Belgique. Cet accord cessa en raison de désaccords sur Israël mais des liens restèrent: l'année suivante, en 1964, Léon Griner fonde « les amis de Droit et Liberté » avec des amis[10].
En , il fut annoncé dans les colonnes de ce journal que le Congrès du MRAP du 14 et 15 novembre avait décidé de fusionner Droit et Libertés dans Différences, qui devint alors le seul organe de diffusion[2],[DeL 3].
Même avant de devenir l'organe du MRAP, Droit et Liberté s'est exprimé, comme cet organisme, contre la haine raciale, stigmatisant ses manifestations[11].
Ce journal mettait particulièrement l'accent sur l'antisémitisme, au vu des racines de ses fondateurs, provenant d'organisations juives.
En 1949 et 1950, Émile Buré livra des souvenirs sur l'affaire Dreyfus dans une série de neuf articles[12],[DeL 4].
En 1950, ce journal publia des articles s'opposant à la diffusion du film Les Nouveaux Maîtres, qu'il critiquait, à l'instar de la MRAP, comme ayant des sous-entendus anti-sémites[DeL 5], et fut assignée en justice par les producteurs, défendus par Me Tixier-Vignancour, alléguant d'un manque à gagner, mais gagna finalement ses procès[13],[DeL 6].
En 1968, il fit une enquête sur la situation des immigrés par l'intermédiaire de ses lecteurs[14],[DeL 7].
En juin 1969, il s'attaque au journaliste Pierre Desmaret de Minute pour ses articles racistes; Desmaret les poursuit en justice et sera débouté de sa demande de 60 000 FF de dommages-intérêts[15],[DeL 8],[Note 1].
Un positionnement pro-communiste était exprimé dans ses colonnes, le communisme passant, de par son universalisme, comme l'un des meilleurs alliés contre le racisme[16].
Ils ont participé à la défense des époux Rosenberg[17].
Ce journal s'exprima à plusieurs reprises contre l'extrême-droite.
Il fut publié en 1953 un article pour exprimer la joie de l'auteur, ou tout du moins son absence de tristesse, à l'occasion de la mort de Charles Maurras[DeL 9].
En 1971 commencèrent les critiques envers le mouvement Ordre nouveau[18], qui se poursuivirent contre le Front national qui en était issu[DeL 10].
Dans le cadre de son engagement contre le racisme, ce journal soutint la décolonisation[19], comme en Algérie[20],[21], en Afrique subsaharienne[DeL 11] et australe[DeL 12].
Dès 1949, cette revue a soutenu la République démocratique allemande comme étant le gouvernement allemand légitime[DeL 13], décrivant, par contraste, la RFA comme rongée par le néo-nazisme[12],[DeL 14]. Ils se sont opposés à la CED ainsi qu'au réarmement de la RFA[DeL 15], et même à la réindustrialisation[DeL 16].
Étant donné sa place dans la communauté juive, ce journal prit des positions pro-israéliennes, militant pour un État juif ainsi que la paix avec les Arabes[DeLa 2],[DeLa 3],[DeL 17].
Cependant, avec la guerre froide, son soutien à Israël devint plus modéré, ce qui mécontenta certains lecteurs[19].
Au cours de la guerre de Corée, ils publièrent des articles soutenant le Nord[DeL 18].
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