Loading AI tools
musicien de jazz américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Carlos Wesley Byas, dit Don Byas, né le à Muskogee (Oklahoma) et mort le à Amsterdam, est un saxophoniste ténor américain, dont le style fait la transition entre la fin du swing et le début du bebop. Son choix de s'installer en Europe en 1946, loin des radars de la critique américaine, explique le peu de place qui lui est accordé dans les livres d'histoire du jazz[1]
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Instrument | |
---|---|
Label | |
Genres artistiques | |
Distinction |
Oklahoma Music Hall of Fame (en) () |
Les parents de Don Byas étaient tous deux musiciens. Sa mère jouait du piano et son père était clarinettiste. Byas commença son apprentissage par la musique classique, d'abord au violon, puis à la clarinette et enfin au saxophone alto. Il en jouera jusqu'à la fin des années 1920.
Il joua pour l'orchestre local à 17 ans avec des musiciens comme Bennie Moten, Terrence Holder (en) et Walter Page's Blue Devils. Au Langston College, dans l'Oklahoma, il fonda et dirigea le groupe de l'école, Don Carlos and His Collegiate Ramblers en 1931-1932.
Byas échange l'alto contre le ténor après avoir déménagé sur la côte Ouest, et il joue avec différents groupes de Los Angeles. En 1933, il participe à une tournée sur la côte avec le groupe de Bert Johnson, Johnson's Sharps and Flaps. Il joue également pour le groupe de Lionel Hampton au Paradise Club en 1935[1], avec le saxophoniste, clarinettiste et arrangeur Eddie Barefield et le tromboniste Tyree Glenn. Il est membre de bien d'autres groupes dans cette région, tels ceux de Buck Clayton (1936)[1], Lorenzo Flennoy (de) et Charlie Echols (en). À la fin des années 1930, il joue dans plusieurs groupes de swing : Don Redman, Andy Kirk[2],[3]…
De 1941 à 1943[1], il remplace Lester Young[3] en tant que soliste dans l'orchestre de Count Basie, au côté duquel il enregistre Swinging the Blues, Royal Garden Blues ou encore Harvard Blues, un morceau qui met en valeur sa sonorité riche et profonde[2],[4]. Au Minton's Playhouse et sur la 52e rue[1], il joue également avec la jeune génération bebop, comme Charlie Parker et Dizzy Gillespie[2]. Il se familiarise avec le langage bebop en petite formation entre 1943 et 1946[2].
En 1946, Don Byas tourne en Europe avec l'orchestre de Don Redman[3]. Il décide de s'y installer, vivant en France, aux Pays-Bas et au Danemark[2].
En il rejoint l'orchestre de Duke Ellington en tournée en Europe.
Le Modèle:Date21 février 1953, il rejoint pour quelques mois l'orchestre de Jacques Hélian[5].
Il ne retourne aux États-Unis qu'une seule fois pour une tournée en 1970, au cours de laquelle il joue au Newport Jazz Festival[2],[1].
Don Byas est un des chaînons de la transition entre la fin du swing et le début du bebop[2],[3].
C'est entre 1943 et 1946 qu'il se familiarise avec les harmonies et les rythmes bebop[2]. En 1945, il enregistre des duos avec le contrebassiste Slam Stewart (Indiana, I Got Rhythm) qui sont représentatifs de son style : de longues phrases fluides, avec un son riche hérité de Coleman Hawkins[1], et des harmonies modernes issues du bebop[2].
Il est notamment réputé pour son interprétation de ballades : « sur la ballade Laura, qui fut son cheval de bataille, ou plutôt son irrésistible instrument de séduction, il déploie toutes les ressources de son art, donnant le sentiment que chaque note rend un hommage lascif à la beauté[4] ».
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.