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officier français des guerres révolutionnaires De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Dominique Joseph Aubertin, né le à Lunéville et mort le à Lunéville est un militaire français. Il prend part aux guerres de la Révolution française et à la guerre de Vendée.
Dominique Aubertin | |
Naissance | Lunéville |
---|---|
Décès | (à 72 ans) Lunéville |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France (1769-1791) Royaume de France (1791-1792) République française (1793-1796) |
Grade | Adjudant-général |
Commandement | Combat de Quiévrain Bataille de Jemappes 1re Bataille de Châtillon 2e Bataille de Châtillon Bataille de La Garnache Bataille de Bouin Bataille de Noirmoutier |
Conflits | Guerre d'indépendance de la Corse Guerres de la Révolution française Guerre de Vendée |
Distinctions | Croix de Saint-Louis |
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Dominique Joseph Aubertin naît à Lunéville le [1]. En 1767[2] ou en 1769[1], il s'engage dans le régiment de Beauce, qui formera lors de la Révolution le 68e régiment d'infanterie[1].
En 1771, il combat en Corse contre les forces de Pascal Paoli[3]. Il passe tous les gardes inférieurs jusqu'à devenir quartier-maître trésorier[1]. En 1791, il reçoit la croix de Saint-Louis[3].
Au début des guerres de la Révolution française, Aubertin participe au sein de l'Armée du Nord au combat de Quiévrain, puis à la bataille de Jemappes et aux prises de Mons, Bruxelles et du château de Namur[1],[3]. Il est promu au grade de capitaine le , puis est placé à la tête du 11e bataillon d'Orléans, constitué de volontaires et de troupes de ligne[1].
Aubertin est envoyé en Vendée en mai 1793[4]. Sous les ordres du général Westermann, il participe en juillet à la première bataille de Moulin-aux-Chèvres et à la première bataille de Châtillon qui se termine par un désastre pour les républicains, qui sont presque tous tués ou faits prisonniers[5]. Aubertin regagne Niort avec seulement 14 officiers et soldats sur les 450 hommes sous ses ordres pendant le combat[5]. Parmi les disparus, dix officiers et 70 sous-officiers et soldats font partie des 5 000 prisonniers républicains relâchés par les Vendéens à Saint-Florent-le-Vieil en octobre[6].
En octobre, Aubertin prend part, toujours sous les ordres de Westermann, à la deuxième bataille de Châtillon, qui se termine par une nouvelle défaite[1].
Remis à la tête du 11e bataillon réorganisé, Aubertin est envoyé aux Sables-d'Olonne et sert à la fin de l'année 1793 sous les ordres de Dutruy et de Haxo[1]. Contre les forces de Charette, il participe à bataille de La Garnache, à la bataille de Bouin et à la bataille de Noirmoutier[1]. Le 15 nivôse an II (4 janvier 1794), lendemain de la reprise de l'île de Noirmoutier, Aubertin est promu au grade d'adjudant-général par les représentants en mission Prieur de la Marne, Turreau et Bourbotte, ce qui est confirmé par le Conseil exécutif le 13 prairial an III (25 juin 1795)[1].
En 1794, Aubertin participe aux colonnes infernales dans les environs de Machecoul[7]. Il affirme dans ses mémoires que les ordres incendiaires ne furent pas exécutés dans cette zone[8]. Sous les ordres de Haxo, il participe également à plusieurs expéditions contre Charette[9].
Aubertin quitte ensuite l'Armée de l'Ouest et passe à l'Armée de la Moselle au sein de laquelle il participe aux campagnes de 1795 et 1796[1],[10]. Grièvement blessé, il est réformé le 22 septembre 1796[1],[10]. Il sollicite sa retraite et l'obtient en 1797 pour cause d'infirmité[1],[10]. Il rédige vers la fin de sa vie ses mémoires sur sa participation à la guerre de Vendée[1].
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