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région militaire des forces armées de la fédération de russie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le district militaire est (en russe : Восточный военный округ), traduisible aussi par « district militaire oriental » et abrégé VVO (la transcription de ВВО), est une région militaire de Russie.
District militaire est (ru) Восточный военный округ | ||
Drapeau du district militaire est. | ||
Carte des districts militaires russes de 2014 à 2024, celui de l'est en orange. | ||
Création | ||
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Pays | Russie | |
Type | District militaire, équivalent à un groupe d'armées | |
Rôle | État-major | |
Fait partie de | Forces armées russes | |
Garnison | Oulitsa Serycheva 15, Khabarovsk | |
Ancienne dénomination | fusion du district d'Extrême-Orient et d'une petite partie du district de Sibérie | |
Guerres | invasion de l'Ukraine | |
Batailles | Offensive de Kiev | |
Décorations | Ordre du Drapeau rouge Ordre de Lénine Ordre de Souvorov |
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Commandant | lieutenant-général Mikhaïl Yakovlevitch Nossoulev | |
Emblème | ||
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C'est l'un des cinq districts militaires des Forces armées de la fédération de Russie, ayant sa juridiction dans le district fédéral d'Extrême-Orient du pays ; son siège se situe à Khabarovsk. Le district militaire oriental est créé dans le cadre des réformes militaires de 2008 et fondé par l'oukase présidentiel no 1144 signé le , pour remplacer le district militaire d'Extrême-Orient par l'ajout de la section Transbaïkalie du district militaire sibérien[1]. Le district commence ses opérations le 21 octobre 2010, sous le commandement de l'amiral Konstantin Sidenko.
Le district militaire de l'Est est le deuxième plus grand district militaire de Russie par sa taille géographique de 7 000 000 kilomètres carrés. Le district contient douze sujets fédéraux de Russie : l'oblast de l'Amour, la Bouriatie, le Tchoukotka, l'oblast autonome juif, le kraï du Kamtchatka, le kraï de Khabarovsk, l'oblast de Magadan, le kraï de Primorié, la république de Sakha, l'oblast de Sakhaline, le kraï de Transbaïkalie[1].
Le commandant des forces de défense aérienne est subordonné à toutes les formations des forces armées et des armes de combat des forces armées déployées sur le territoire du district, à l'exception des forces de missiles stratégiques et des forces aérospatiales. En outre, il y a subordination opérationnelle des formations des troupes de la garde nationale, du service des frontières du FSB, ainsi que des unités du ministère des situations d'urgence et d'autres ministères et départements effectuant des tâches dans le district[2].
Le district est couvre toute la partie orientale de la Sibérie appelée l'Extrême-Orient russe, à l'est du lac Baïkal, face à la frontière sino-russe. En plus d'unités organiques (4 brigades de logistique, 2 brigades ferroviaires et 4 centres de formation et d'entraînement), le district a sous ses ordres en 2018 les grandes unités suivantes :
À partir de 2012, des BTG sont organisés au sein des brigades et régiments russes, composés à l'origine uniquement de militaires professionnels (pas de conscrits, mis à part des volontaires). Une partie des BTG du district oriental est envoyée dans le district ouest ainsi qu'en Biélorussie à l'occasion des grandes manœuvres Zapad-2021 (ru) (Запад-2021, « Ouest-2021 ») du 10 au , puis « Détermination des alliés » (Союзная решимость-2022 (ru)) du 10 au . Concentrées autour de Homiel (Gomel en russe) sous le commandement de l'état-major du district[5], ces forces débouchent le pour attaquer vers Kiev à l'ouest du Dniepr (la 41e armée du district centre attaquant à l'est du fleuve).
Cette attaque terrestre est lancée en même temps qu'un assaut héliporté sur l'aéroport de Hostomel (à l'est de Kiev), mené par la 11e brigade aéroportée (du district est), qui doit ensuite être rejoint via un pont aérien et la route par la 31e brigade aéroportée (du district central), la 76e division aéroportée et des éléments de la 45e brigade de spetsnaz (du district ouest) pour former un groupement des VDV. Mais la 4e brigade de réaction rapide ukrainienne contre-attaque, repoussant la 11e brigade russe le [6]. Même scénario sur la base aérienne de Vassylkiv (au sud de Kiev)[7].
Pendant que les assauts aéroportés échouent, les forces terrestres venant de Biélorussie progressent vers le sud, traversant la zone d'exclusion de Tchernobyl, mais freinées par le manque d'axes routiers, la destruction des ponts (notamment sur la Teteriv), des embuscades, ainsi que le terrain boisé et marécageux. Après la prise d'Ivankiv, les BTG des VDV longent le réservoir de Kiev pour rejoindre leurs camarades à Dymer et Hostomel, tandis que ceux de la 35e armée se déploient plus à l'ouest, de Boutcha à Borodianka : l'arrivée des renforts ukrainiens fixe rapidement le front le long de la rivière Irpine, avec des combats autour de la ville d'Irpin du au [8]. Par manque de place, les unités de la 36e armée restent d'abord en second échelon derrière la 35e, puis sont envoyées sur la route P02, formant le un bouchon de 64 km de long passant par Prybirsk, Ivankiv, Fenevychi et Hostomel[9]. Le bouchon, harcelé durant deux semaines, ne se résorbe qu'à la mi-mars[10]. Début mars, la 35e armée engage deux BTG à Makariv, tentant de s'avancer vers Byshiv (uk), mais trop isolés face aux harcèlements ukrainiens, les Russes évacuent cet axe le .
Face à l'échec de l'offensive de Kiev, les forces russes annoncent le qu'ils vont battre en retraite. Le , Boutcha est reprise par les troupes ukrainiennes, découvrant des cadavres de civils dans les rues (certains depuis le )[11] et des fosses communes, faisant la une des médias occidentaux le [12] : ce massacre est attribué à la 64e brigade (de la 35e armée). L'artillerie russe a aussi abondamment frappé les zones résidentielles du Nord-Est de Kiev, notamment à Borodianka. Les dernières unités russes franchissent la frontière entre la Biélorussie et l'Ukraine le . Les unités du district oriental sont d'abord mises au repos en Biélorussie et autour de Belgorod, avant d'être envoyées en renfort autour de Kherson.
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