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Les dispositifs opérationnels de protection (DOP) sont, pendant la guerre d'Algérie, des équipes de recherche du renseignement éventuellement par la torture[1],[2],[3]. Ils ont été créés en 1957 par le Centre de coordination interarmées (CCI), organe central de recherche du renseignement de l'armée française en Algérie en 1956.
Le général Salan confie au colonel Godard la direction de la sûreté en Algérie. Outre les forces de police, cette direction regroupe les 36 antennes de renseignements et les 18 Dispositifs opérationnels de protection (DOP) où les suspects sont interrogés par des équipes mixtes (militaires, gendarmes, policiers). Ces DOP sont habituellement présentés comme des centres de torture institutionnels. Dans cette direction on trouve aussi les centres de tri et de transit, où sont regroupés les personnes assignées à résidence.
L'historienne Raphaëlle Branche, qui a soutenu une thèse d'État en 2002 sur « l'armée et la torture en Algérie », affirme que les DOP sont nés en Indochine. Le général Salan, commandant en chef en Indochine de à , les recréa en Algérie durant son commandement de à .
Dans les faits, les résultats obtenus seront aussi probants avec des méthodes basées sur la psychologie. Ainsi le capitaine Paul-Alain Léger neutralisera certains maquis FLN avec des techniques basées sur l'intoxication (épisode connu comme la Bleuite).
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