Bien que ses racines remontent à la période du mandat français (1923-1943) avec le Deuxième Bureau, son organisation actuelle a été créée en 1969[4],[5],[6].
Le Général Hassan Khalil en devient le directeur en 2000[2]. Assef Chaoukat, le beau-frère de Bachar al-Assad, est son successeur de 2005 à 2009[7]. De 2009 à 2012, le service de renseignement militaire est dirigée par Abdel-Fatah Qudsiyeh, qui, comme le président syrien Assad, est un membre de la communauté alaouite[8],[9]. Depuis juillet 2012, Rafiq Shahadah dirige le service; il est sous sanctions internationales en raison de son implication dans la répression et la violence commise envers les civils lors du soulèvement du printemps 2011[10].
La Direction de l'Intelligence militaire coordonne l'activité des forces armées syriennes sur le territoire et au Liban[11]. Elle coopère étroitement avec Dabita al-Fida'iyya[11]. Il est influent dans la politique syrienne[12] et est contrôlé par le président[13],[14]. Il surveille les dissidents du régime en dehors de la Syrie[15]. Pendant l'occupation syrienne du Liban, et au moins en 2002, sa branche libanaise, jadis dirigée par Ghazi Kanaan, a exercé une autorité politique au Liban[16].
Il est soupçonné d'avoir fourni un soutien aux différents groupes radicaux[17]. De plus, le service surveille les dissidents du gouvernement extérieur de la Syrie[18].
La Direction de l'intelligence militaire est également chargée, dès le soulèvement populaire du printemps 2011, d'arrêter, de détenir et de torturer des opposants politiques syriens. Les médecins militaires des mukhabarat ne sont pas toujours autorisés à soigner les blessés, même mourants, et sont au contraire parfois chargés de maintenir en vie les personnes torturées et administrer des psychotropes pendant les interrogatoires[19].
Campagne de Damas (branche 227). Major-général Rustom Ghazali (passé-Juillet 2012), l'Union européenne lui sanctionné pour avoir participé à la violence contre la population durant le soulèvement syrien[31] accusé d'avoir ordonné ou commis des crimes contre l'humanité par Human Rights Watch[31].
Damas (branche 235): Le général Muhammad Khallouf (2012) accusé d'avoir ordonné ou commis des crimes contre l'humanité[31].
Damas (branche 291): Le général Yousef Abdou (2012) accusé d'avoir ordonné ou commis des crimes contre l'humanité[31].
Damas (branche 291): Le général Burhan Qadour (passé-2012) accusé d'avoir ordonné ou commis des crimes contre l'humanité[31].
branche de Hama (ville): Mohammad Mufleh (2011), l'Union européenne l'a sanctionné pour avoir participé à la répression contre les manifestants pendant le soulèvement syrien [32].
branche de Deir ez-Zor: Jami Jami (2011), l'Union européenne l'a sanctionné financièrement pour avoir été directement impliqué dans la répression et la violence contre la population à Deir az-Zor et Albou Kamal pendant le soulèvement syrien[27],[31].
Idlib (branche 271): Le général Nawful Al-Husayn (2011), l'Union européenne l'a sanctionné financièrement pour avoir été directement impliqué dans la répression et la violence contre la population dans la province d'Idlib pendant la uprsing syrienne[31]. accusé d'avoir ordonné ou commis des crimes contre l'humanité[31].
Homs Branche de Homs: Muhammed Zamrini (2011), l'Union européenne l'a sanctionné financièrement sanctionné pour avoir été directement impliqué * dans la répression et la violence contre la population à Homs pendant le soulèvement syrien[31] accusé d'avoir ordonné ou commis des crimes contre l'humanité[31]
Daraa (branche 245): Col Lu'ai al-Ali (2011), l'Union européenne l'a sanctionné financièrement pour être responsable de la violence contre les manifestants à Daraa pendant le soulèvement syrien[27] accusé d'avoir ordonné ou commis des crimes contre l'humanité[31].
Suwayda branche: Wafiq Nasser (2011), chef de la branche régionale suppose position après Brig. Gen Suheir Ramadan[33].
Carl Anthony Wege, «Hizbollah–Syrian Intelligence Affairs: A Marriage of Convenience», Journal of Strategic Security, vol.4, no3, , p.1–14 (lire en ligne, consulté le )
«Joint Proposal for a COUNCIL REGULATION concerning restrictive measures in view of the situation in Syria and repealing Regulation (EU) No 442/2011», EuroLex, vol.52011PC0887, (lire en ligne, consulté le )