Derval (Loire-Atlantique)
commune française du département de la Loire-Atlantique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Derval est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Derval | |||||
![]() Mairie de Derval | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Châteaubriant-Derval | ||||
Maire Mandat |
Dominique David 2020-2026 |
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Code postal | 44590 | ||||
Code commune | 44051 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Dervalais | ||||
Population municipale |
3 578 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 56 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 40′ 06″ nord, 1° 40′ 12″ ouest | ||||
Altitude | Min. 8 m Max. 77 m |
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Superficie | 63,51 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Derval (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Guémené-Penfao | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | www.derval.fr/ | ||||
modifier |
Géographie
Résumé
Contexte

Situation et communes limitrophes
La commune de Derval est située dans la partie nord de la Loire-Atlantique, étant limitrophe de l'Ille-et-Vilaine (commune du Grand-Fougeray).
Le bourg se trouve à environ 50 km au nord de Nantes et au sud de Rennes, à 25 km à l'ouest de Châteaubriant et 40 km à l'est de Redon.
Voies de communication
La commune est traversée par la RN 137, voie express à 2x2 voies entre Nantes et Rennes. Elle fait partie de la « route des Estuaires » (Bray-Dunes-Hendaye par Dunkerque, Caen, Rennes, Nantes et Bordeaux).
Cette voie express remplace depuis quelques décennies l'ancienne RN 137 (Saint-Malo-Bordeaux), route à deux voies qui traversait en général les bourgs et dont il subsiste quelques tronçons. À Derval, ces tronçons, la rue de Nantes et la rue de Rennes, forment la RD 537.
Une route notable, perpendiculaire à la 137, est la RD 775, qui relie Redon (Ille-et-Vilaine) à Châteaubriant en traversant le bourg de Derval. Elle rejoint la RD 771 (ancienne RN 771 Le Croisic-Laval) quelques kilomètres avant Châteaubriant.
La RD 46 double au sud la RD 775 : elle relie Derval à Saint-Vincent-des-Landes et à Louisfert, au sud-ouest de Châteaubriant.
Relief et hydrographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1979 à 2017 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,5 | 2,1 | 3,8 | 5,2 | 8,7 | 11,3 | 13,1 | 12,9 | 10,7 | 8,5 | 5 | 2,8 | 7,2 |
Température moyenne (°C) | 5,6 | 5,9 | 8,3 | 10,3 | 14 | 17,1 | 19,1 | 19,1 | 16,5 | 12,9 | 8,6 | 5,9 | 12 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,8 | 9,6 | 12,8 | 15,5 | 19,3 | 23 | 25,1 | 25,2 | 22,2 | 17,2 | 12,2 | 9 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−14 16.01.1985 |
−11,5 25.02.1986 |
−10 01.03.05 |
−3,5 05.04.1979 |
−1 07.05.1979 |
2 05.06.1989 |
5,5 02.07.1979 |
4,5 23.08.1979 |
1,6 26.09.10 |
−3 30.10.1997 |
−7,2 20.11.1985 |
−8,8 29.12.1996 |
−14 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,1 27.01.03 |
19,9 04.02.04 |
24 29.03.12 |
28,6 30.04.05 |
31,5 28.05.01 |
36,5 20.06.17 |
37,2 22.07.1990 |
40,6 10.08.03 |
33,3 06.09.06 |
30,9 02.10.11 |
20,9 07.11.15 |
17,3 16.12.1989 |
40,6 2003 |
Précipitations (mm) | 83,9 | 58,8 | 59,7 | 56,4 | 71,8 | 43,3 | 44,6 | 37,8 | 63,7 | 84,6 | 78,7 | 84,5 | 767,8 |
Source : « Fiche 44051002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Derval est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Derval[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), forêts (5,6 %), prairies (4,5 %), zones urbanisées (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Derwalinse, condita en 819, Darual, plebs en 864, Derval en 1239 et 1287, Dervaul en 1245, Dervau en 1258, Derwall en 1334, Dervallum en 1371[14],[15].
« Derval » semble avoir pour origine un mot gaulois, dervos qui signifie « chêne », pourvu d'un suffixe latin -alis[16].
Le mot dervos est fréquent en toponymie française, par exemple : le pays et la forêt du Der (Haute-Marne : in foreste Dervo) ; Drevant (Cher, Derventum, de *derventon « chênaie »). On le trouve aussi en ancien français sous la forme dervée (« forêt de chênes »). On le retrouve en vieux-breton : daeru et en moyen breton : deru (« chêne »)[17].
En gallo, la langue d'oïl locale, Derval se dit Derva[18], prononcé [dɛʁva][19].
La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Derwal[20]. La langue bretonne n'est plus une langue vernaculaire à Derval depuis le Xe siècle[21].
Durant la Révolution française (1789-1799), la commune porte pendant un moment le nom de « Montagne-sur-Kurel »[22].
Ses habitants sont appelés Dervalais[23].
Histoire
Résumé
Contexte
Protohistoire et Antiquité
Les traces d'occupations et d'activités prémédiévales sont rares sur le territoire de la commune : un statère d'or gaulois (peut-être vénète) ; un aureus augustinien ; le potentiel tracé d'une voie romaine aux villages de la Tirardière et de la Cochaudais[24].
Moyen Âge
Durant le haut Moyen Âge, des populations d'origine bretonne s'installent sur le territoire de Derval et laissent une trace dans la micro-toponymie locale. Jean-Yves Le Moing estime à 14,5 % le taux de toponymes d'origine bretonne sur la commune[14].
La baronnie de Derval
La paroisse de Derval est plusieurs fois mentionnée au IXe siècle dans les chartes du cartulaire de Redon, mais ce n’est qu’au XIIe siècle qu’apparaissent les sires de Derval. À cette époque vivait Bonabes Ier de Derval. Puis se succédèrent de 1203 à 1274, Guillaume Ier, II, III de Derval. Guillaume Ier est présent aux États de Bretagne à Vannes en 1203. On connaît les sceaux de Bonabes II (qui était seigneur de Derval en 1275) et de son fils ainé : ils sont reproduits dans les Preuves de l’Histoire de Bretagne de dom Morice.
Bonabes II ayant perdu son fils laissa la seigneurie de Derval, à sa mort, à son petit-fils Olivier IV, sire de Rougé. Celui-ci hérita à la fois des seigneuries de Rougé et de Derval. Ses descendants s’appelant tour à tour Bonabes et Jean, furent seigneurs de Derval pendant le XIVe siècle. Ils prirent le parti de Charles de Blois (et non le parti de la France comme il est souvent dit) au cours de la guerre de Succession de Bretagne : le duc de Bretagne, Jean de Montfort, confisqua en conséquence le château de Derval et le donna au chevalier anglais Robert Knolles qui conserva cette place jusqu’en 1380, date à laquelle il dut la rendre à Jean de Rougé. La seigneurie de Derval passe par alliance, en 1427, dans la maison de Malestroit : Jean de Malestroit obtint en 1435 l’érection de Derval en baronnie et prit le nom de Jean de Derval. Ce fut sa petite nièce, Françoise de Rieux, épouse de François de Laval, baron de Châteaubriant, qui en hérita en 1482. À partir de cette époque, Derval suivit la fortune de Châteaubriant et fit partie de la donation faite, en 1539, par Jean de Laval, baron de Châteaubriant, au connétable Anne de Montmorency. En avril 1554, ce dernier obtint du roi l’union de la seigneurie de Derval à la baronnie de Châteaubriant. Dès lors il n’y eut plus de baron de Derval, mais la terre seigneuriale de ce nom devint la propriété des ducs de Montmorency, puis des princes de Condé, successivement barons de Châteaubriant[25].
Le château

« L’histoire fait assez souvent mention de Derval, surtout de son château, qui fut une des plus fortes places de Bretagne : il était situé à une demi-lieue au nord du bourg, flanqué de neuf tours, tant grosses que petites, et entouré de fossés et d’un étang rempli d’une eau courante, qu’on retenait ou qu’on laissait couler par de petites écluses. Il avait en outre deux murs qui le cachaient : le premier était peu de choses ; mais le second était formé par des bâtiments qu’il fallait traverser pour arriver au troisième pont, où se trouvait la principale entrée. Il appartenait en 1373 à Robert Knolles qui y fut assiégé par le connétable Bertrand du Guesclin, et Bonabes IV de Rougé de Derval, à la tête de quatre cents gentilshommes bretons. (Il faut seulement rappeler que Du Guesclin, chargé de réduire tous les châteaux forts de Bretagne, réussit à peu près. Deux seules forteresses lui résistèrent, Brest et...Derval). Les assiégés se défendirent fortement pendant quelque temps, mais enfin ils capitulèrent, obtinrent un délai, et donnèrent des otages pour gages de leur parole. Le terme expiré, le duc d’Anjou se rendit lui-même devant le château, et envoya un héraut pour sommer la garnison de se rendre. Knolles, qui avait eu le temps de réparer ses fortifications et de se mettre en défense, répondit qu’il n’avait consenti que malgré lui au traité, et qu’il ne rendrait sa place que par la force des armes.

Le duc informé de la réponse des assiégés, leur fit dire que, si le château ne lui était pas rendu à l’instant, il allait faire couper la tête aux otages qu’on lui avait donnés, Knolles, transporté de colère, répliqua que ces menaces ne pouvaient l’intimider, mais que, si on les exécutait, il userait de représailles. On ignorait les moyens de vengeance qu’il pouvait avoir, et les otages furent amenés à la vue du château, où on leur trancha la tête. C’étaient deux chevaliers et un écuyer. Knolles aperçu cette exécution et se vengea comme il l’avait dit. Il fit placer une espèce d’échafaud sur la fenêtre la plus élevée du château, et y fit à son tour décoller trois chevaliers et un écuyer qu’il tenait prisonniers ; leurs têtes tombèrent dans les fossés. À ce sanglant spectacle le duc et le connétable levèrent le siège.
L’an 1590, les troupes du duc de Mercœur assiégèrent et prirent le château de Derval ; et, en 1593, il fut assiégé et pris, pour la dernière fois par les troupes d’Henri IV, qui en fit démolir toutes les fortifications, dont on ne voit plus aujourd’hui que les ruines »[26].
Une célèbre enluminure de la première grande histoire de Bretagne de Pierre Le Baud[27] représente le château de Derval. Cette enluminure est dans un manuscrit consultable en ligne de la BNF[28].
Les seigneurs de Derval
C’est au XIIe siècle qu’apparaissent les seigneurs portant le nom de Derval. La notoriété de Derval apparaît principalement avec l’arrivée des sires de Rougé, de la Maison de Rougé, successivement hommes d’armes et ambassadeurs de haut rang.
En 1341, éclate la guerre pour la succession au Duché de Bretagne. Les seigneurs de Derval et de Rougé choisissent le camp de Charles de Blois contre celui de l’autre prétendant Jean de Montfort allié aux Anglais.
- 1356 - Bonabes de Rougé et de Derval s’allie au roi de France Jean le Bon et il est fait prisonnier avec lui par le Prince Noir.
- 1364 - Charles de Blois est tué à la bataille d’Auray. Bonabes de Derval, vaincu, est dépossédé de son château par le traité de Guérande. Jean de Montfort devient duc de Bretagne et fait don du château de Derval à son allié et ami Robert Knolles, qui en fait une véritable forteresse.
- 1373 - Du Guesclin vient mettre le siège au château de Derval. Les assauts furent si violents et si forts que le commandant de la place fut contraint de signer un accord : « Si dans 40 jours la place n’était pas secourue de l’intérieur, elle devait être rendue ». Trois otages furent donnés comme gage. Mais Knolles, instruit de cela, vint se renfermer dans son château et désavoua le traité. Du Guesclin fit alors décapiter les trois otages. Ce que voyant, Knolles fit trancher la tête à quatre prisonniers qu’il détenait, Du Guesclin fut contraint de lever le siège.
- 1427 - Geoffroy de Malestroit épouse Valence de Châteaugiron-Derval seule héritière des possessions de sa famille.
- 1435 - Jean de Derval hérite de la seigneurerie de Derval après le décès de sa mère Valence de Derval, il perpétuera les titres et les armoiries de Derval (la maison maternelle) dans les années qui suivirent.
- 1450 - Jean de Derval épousa Hélène de Laval, petite-fille du duc de Bretagne Jean V. Il est fait baron en 1451. C’est à lui que l’on doit la toute première Histoire de Bretagne commandée à Pierre Le Baud.
- 1482 - Mort de Jean de Derval, la baronnie échoit à sa petite nièce Françoise de Rieux, qui épousa François de Laval, baron de Chateaubriant. Leur fils, Jean de Laval devient le seul héritier des baronnies de Derval et Chateaubriant.
Politique et administration
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Liste des maires avant 1945
:
Source | ||||
1945 | Théophile Pigrée[Note 4] | Notaire Démissionnaire pour raisons de santé | ||
[30] | Henry Hay de Slade[Note 5] | Propriétaire-exploitant, ancien militaire Démissionnaire | ||
[31] | Marie Tardivel[32],[Note 6] | Mod. | Agricultrice | |
Michel Hunault[Note 7] | RPR | Avocat Député de la Loire-Atlantique (6e circ.) (1993 → 2012) Conseiller général de Derval (1985 → 1998) | ||
Jean Louër[Note 8] | DVD | Directeur régional retraité Président de la CC du secteur de Derval (2008 → 2016) | ||
[33] | En cours | Dominique David | Cadre bancaire retraité Vice-président de la CC Châteaubriant-Derval (2020 → ) |
Population et société
Résumé
Contexte
Démographie
Selon le classement établi par l'Insee, Derval est une commune multipolarisée. Elle est le centre d'un bassin de vie. Elle fait partie de la zone d'emploi de Nantes et n'est intégrée dans aucune unité urbaine[10]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 87 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 13 % dans des zones « très peu denses »[34].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].
En 2022, la commune comptait 3 578 habitants[Note 9], en évolution de +2,58 % par rapport à 2016 (Loire-Atlantique : +6,68 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
2017 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 489 | 3 578 | - | - | - | - | - | - | - |
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 779 hommes pour 1 717 femmes, soit un taux de 50,89 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 2,0 | |
7,4 | 10,2 | |
12,5 | 13,5 | |
18,8 | 18,4 | |
19,0 | 20,0 | |
18,1 | 13,4 | |
23,3 | 22,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 1,8 | |
6 | 8,6 | |
15,1 | 16,4 | |
19,4 | 18,8 | |
20,1 | 19,3 | |
19,2 | 17,4 | |
19,5 | 17,6 |
Économie
Entre 2006 et 2007, les communes de Lusanger et Derval ont fait construire 8 éoliennes d'une hauteur de 100 m (140 avec les pales).
Culture locale et patrimoine
Résumé
Contexte
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre et Saint-Paul (XIXe – XXe siècles)
- La chapelle Saint-Michel (XIXe siècle)
- La Tour Saint-Clair - Château de Derval
- Le château de la Garrelaye (XIVe – XVIe siècles)
- Le château du Fond-des-Bois
- Le manoir de Richebourg
- Le manoir de la Porte
- Le manoir de Camardin
- Le manoir du Coudray
- Le manoir de Guinret
- Le manoir du Boschet
- Le manoir Bon-Accueil
- Le manoir de la Haye
- Le manoir de Bellevue
- La chapelle Saint-Michel
- L'église de Derval
Personnalités liées à la commune
- François-Marie Le Maistre de La Garlaye, religieux catholique, évêque de Clermont,
- Bonabes IV, sire de Rougé et de Derval, homme de guerre au Moyen Âge, durant la guerre de Succession de Bretagne.
Héraldique, logotype et devise
Héraldique
![]() |
Blasonnement :
Commentaires : Les armoiries de Derval viennent des armes originelles des seigneurs de Derval (d'argent à deux fasces de gueules) (probablement issus d'un fils puîné des ducs de Bretagne). La seconde fasce fut ajoutée au blason originel de Derval lors de l'entrée de Jans dans la seigneurie. En 1332, le duc Jean III de Bretagne octroya à Jean Ier de Rougé, seigneur de Derval, le droit d'écarteler ses armes avec celles de Bretagne (écartelé : au premier et au troisième, d'hermine plain (Bretagne) ; au deuxième et au quatrième, d'argent, à deux fasces de gueules (Derval ancien). Concession mentionnée le et ratifiée en 1341, « sans plus », par le roi. L'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne, ainsi que les liens de parenté entre les seigneurs de Derval (essentiellement issus de la maison de Rougé au Moyen Âge) et les princes de Bretagne. Blason rénové par l'héraldiste Michel Pressensé (délibération municipale du ), enregistré le . |
Devise
La devise de Derval est celle des anciens seigneurs de Derval : Sans plus.
Voir aussi
Bibliographie
- Malo Lemée, « Le château de Derval : état des connaissances et premiers apports de l’archéologie à l’étude du site castra l», Bulletin de la Société Archéologique et Historique de Nantes et de Loire-Atlantique, n° 154, Nantes, 2019, p. 75-106.
- Stéphanie Vincent, L'énigme de l'enluminure, Derval ou Châteaugiron, Sutton, .
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de l'office de tourisme de la région de Derval
Notes et références
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