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haut fonctionnaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michel David Kessler, né le à Boulogne-Billancourt et mort le dans le 3e arrondissement de Paris[1],[2], est un haut fonctionnaire français, spécialiste des questions culturelles.
Directeur de France Culture (d) | |
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Directeur général Centre national du cinéma et de l'image animée | |
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Conseiller d'État |
Naissance | |
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Nom de naissance |
Michel Kessler |
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Sophie Kessler-Mesguich (d) (jusqu'en ) |
Parentèle |
A travaillé pour | |
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Distinctions |
Conseiller à la présidence de la République de à (conseiller culture et communication auprès de François Hollande)[3], il était également membre de divers conseils d'administration (dont la présidence de celui de l'Institut d'études politiques de Saint-Germain-en-Laye). Il a aussi été directeur général délégué de Radio France pour la stratégie et les contenus, président du Forum des Images et directeur général du magazine Les Inrockuptibles. En dernier lieu, il était directeur d'Orange Content[2].
David Kessler est le fils de Paul Kessler, physicien, directeur de recherches au CNRS, et de Colette Kessler (1928-2009), universitaire française spécialiste de l'enseignement du judaïsme et cofondatrice du Mouvement juif libéral de France. Il est également le frère aîné du journaliste Emmanuel Kessler, né en 1963.
Ancien élève des lycées Honoré-de-Balzac puis Condorcet, David Kessler entre à l'École normale supérieure de Saint-Cloud en 1977.
Agrégé de philosophie en 1980[4], puis diplômé d'un DEA de philosophie l'année suivante après une maîtrise sur Baruch Spinoza[5], il enseigne aux lycées de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) puis de Saint-Pol-sur-Ternoise (Pas-de-Calais) entre 1982 et 1987. Il est admis en 1987 à l'École nationale d'administration (ENA, promotion « Liberté Égalité Fraternité »)[2], et se voit affecté à sa sortie de l'école au Conseil d'État[6].
Il donnera plus tard des cours à l'Institut d'études politiques de Paris (1989-1991), puis à l'ENA (1991-1998).
De 1994 à 1996, David Kessler est directeur de cabinet puis directeur délégué auprès de Raphaël Hadas-Lebel, directeur général de France 2.
De 1996 à 1997, il est directeur général du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA)[2],[7].
De 1997 à 2001, il est conseiller pour la culture et la communication auprès du Premier ministre Lionel Jospin[2]. En 1999, il participe au programme Young Leaders organisé par la French-American Foundation[8].
Il occupe ensuite les fonctions suivantes :
De 2011 à , appelé par son ami le banquier Mathieu Pigasse, il exerce la fonction de directeur des Inrockuptibles et de directeur de la publication de la version française du Huffington Post[2],[13]. Il défend alors devant le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) le projet de chaîne de télévision numéro 23 visant à mieux exposer les minorités ethniques ou sexuelles, afin que Pascal Houzelot obtienne une fréquence TNT, un partenariat avec les Inrocks étant initialement prévu[14].
De à , il est conseiller, médias et culture auprès du président de la République François Hollande[2]. Il est remplacé par Audrey Azoulay.
Il meurt en février 2020. Il était alors directeur d'Orange Content[2].
David Kessler se marie avec Sophie Mesguich-Kessler, professeur d’hébreu à la Sorbonne-Nouvelle et spécialiste de l’histoire de la langue et de la grammaire hébraïque, avec qui il a trois enfants[2],[15]. Devenu veuf en février 2010, David Kessler se remarie en 2013 avec Cyril Pigot[16].
En 2011, David Kessler soutient l'action de l'association Isota, qui milite pour le mariage et l'adoption d'enfants par des couples homosexuels[17].
En , il est cosignataire avec plusieurs intellectuels et hommes politiques d'un appel intitulé Français juifs et de gauche publié dans le quotidien Libération. Cet appel déplore un « éloignement » qui se serait créé entre « les Français juifs et les forces de gauche ». Plus loin, cet appel avance : « Nous sommes attachés à la défense de l'État d’Israël et à sa démocratie. Nous sommes en désaccord avec la politique actuelle du gouvernement israélien et souhaitons voir se développer aux côtés d’Israël un État palestinien libre et indépendant »[18].
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