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commune française de la métropole de Lyon dans le département du Rhône De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Décines-Charpieu, communément appelée Décines, est une commune française située dans la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Décinois et Décinoises[1].
Décines-Charpieu | |||||
La mairie de Décines. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Métropole | Métropole de Lyon | ||||
Circonscription départementale | Circonscription départementale du Rhône | ||||
Arrondissement | Lyon | ||||
Maire Mandat |
Laurence Fautra (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 69150 | ||||
Code commune | 69275 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Décinois | ||||
Population municipale |
29 731 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 748 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 46′ 07″ nord, 4° 57′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 171 m Max. 240 m |
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Superficie | 17,01 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune du pôle principal) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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Liens | |||||
Site web | https://www.decines-charpieu.fr/ | ||||
modifier |
Les communes limitrophes sont Miribel, Vaulx-en-Velin, Chassieu et Meyzieu.
Située au bord du réservoir du Grand-Large, dans l'Est lyonnais, Décines-Charpieu - dont le nom est souvent abrégé en Décines - est une ville située à 17 km de Lyon dans la périphérie est.
Le relief de la commune a été modelé par les glaciations de l'ère quaternaire, qui ont recouvert toute la région comprise entre les Alpes et le confluent du Rhône et de la Saône, laissant des traces dans le paysage, sous forme de moraines (buttes de Charpieu, du Mollard) et de dépôts de sables et de graviers. Le bloc de granit de Pierre-Frite, long d'environ quatre mètres, qui se trouve maintenant sur la place de Stepanavan, à la Soie-Montaberlet, constitue un des témoins de ces glaciations, qui ont vraisemblablement effacé toute trace d'une hypothétique présence antérieure.
La ville est desservie par la Rocade Est (N 346), axe qui contourne Lyon. L'avenue Jean-Jaurès est la voie centrale de la ville qui la traverse d'ouest en est.
Autrefois desservie par le Chemin de fer de l'Est de Lyon et les tramways de l'OTL, la ville est désormais desservie par le réseau de transports en commun lyonnais, les lignes de bus 57, 16, 67, 79, 85 et 95 et notamment, depuis le , par le tramway , et depuis le par le tramway .
L'étymologie du terme « Décines » peut renvoyer à deux origines[2].
La première hypothèse veut que le nom de Décines soit issu de l'époque romaine et fait référence à une unité de mesure (le « 1000 pas ») lié à l'emplacement du site sur la voie romaine Lyon-Genève. En effet, il se situait au « dixième mille » avant Lyon. Cette étymologie est attestée par l'existence d'une borne.
La seconde hypothèse renvoie à l'existence d'un petit monticule, utilisé par les Romains pour faire signe dans la plaine, « de signis » qui aurait dérivé vers l'appellation « Décines ».
Les armes de la commune de Décines-Charpieu se blasonnent ainsi : |
La présence humaine ne semble pas pouvoir être repérable avant le Néolithique final (2 500 av. J.-C.) ou à partir du bronze ancien (1 800 av. J.-C.). Ce n'est toutefois qu'à partir de l'implantation gallo-romaine qu'un habitat relativement important voit le jour à Décines.
Des fouilles de sauvetage menées en 2010-2011 par l'Institut national de recherches archéologiques préventives au lieu-dit Le Montout (45° 45′ 47″ N, 4° 58′ 56″ E), sur la future implantation d'un stade de football ont permis la découverte de traces d'occupation antiques : vestiges du Néolithique (environ 3 700 av. J.-C.), enclos gaulois des IIe et Ier siècles av. J.-C., établissement rural du Ve siècle apr. J.-C. comportant un petit atelier métallurgique, et plus de 200 fosses-silos rattachables à une occupation agricole du Moyen Âge[3],[4]. Ou la campagne de fouilles de la motte du Moléron en 1981 (responsable de la fouille : I. Monnier).
Pendant la période révolutionnaire, entre 1790 et 1794, les paroisses de Décines et Charpieu sont regroupées en une seule commune[5]. À la fin du XIXe siècle, Décines est un bourg rural, en marge de la révolution industrielle. En 1876, la commune compte 1 047 habitants et 60 % de la population active travaille la terre. L'économie locale s'oriente vers le développement des cultures maraîchères et l'avenir de Décines semble devoir être celui d'une commune résidentielle pour bourgeois lyonnais en villégiature.
Cependant, l'arrivée du chemin de fer (ligne de l'Est de Lyon) en 1881, et la construction du canal de Jonage (1895), qui scinde le territoire communal en deux parties reliées par un seul pont, apportent une vie nouvelle à la cité, les chantiers ayant attiré de nombreux travailleurs venus de loin. Ces changements entraînent la création de nouveaux équipements : compagnie des sapeurs-pompiers et bureau de poste.
Au début du XXe siècle, l'industrie lyonnaise poursuit son extension vers l'est et atteint Décines. En 1907, la Société des films s'établit à Décines ; cet établissement est acquis, en 1912, par la société Gifrer, qui depuis lors, y fabrique essentiellement des produits pharmaceutiques.
De 1922 à 1925, la Société lyonnaise de soie artificielle (SLSA) s'installe à Décines, où elle construit une très grande usine, mais aussi une cité ouvrière permettant de loger un millier de personnes, ainsi qu'une école, une église, etc.. De 1921 à 1931, la population augmente de 328 % et atteint 6 842 habitants. Cette augmentation s'effectue en marge de l'agglomération traditionnelle, la colline et le vieux noyau villageois. Elle est en grande partie due à l'arrivée massive de populations immigrées, notamment de rescapés du génocide des Arméniens, de Russes blancs, de Polonais et d'Italiens fuyant le fascisme. Plus tard cet apport immigré sera complété par les républicains espagnols ayant fui le régime franquiste.
Le nouvel axe de la commune est désormais l'avenue Jean Jaurès. La mairie « descend » de la colline (construction de la nouvelle mairie en 1932). Le passage d'un centre historique à un centre économique s'accompagne d'une croissance hâtive et d'implantations humaines parfois dispersées et désordonnées. La crise économique des années 1930 interrompt la croissance, la population baisse légèrement (6 078 habitants au recensement de 1936), mais la municipalité doit poursuivre l'aménagement communal, que l'extension des années précédentes a rendu nécessaire.
Deux usines importantes s'implantent en 1957 et 1958 (NORMACEM et SARB), alors que la Société lyonnaise de textiles (nouvelle appellation de SLSA) ferme ses portes en 1959. Quelques années plus tard, ses bâtiments, ainsi que ceux des cités ouvrières, sont acquis par la Société Rhône-Poulenc.
De 1954 à 1962, la population augmente de 5 à 6 % par an. En 1965, Décines compte 12 849 habitants. Dans les années 1960 apparaissent les premiers immeubles collectifs.
En 1968, Décines quitte le département de l'Isère pour celui du Rhône, avant de devenir, en 1969, membre de la Communauté urbaine de Lyon.
Dans les années 1970 et 1980, au fil des constructions, Décines a vu apparaître plusieurs quartiers : Prainet II et ses immeubles collectifs ; Champ-Blanc, Bonneveau, le nouveau quartier de Montaberlet et leurs pavillons, Cornavent, ainsi que Les Sablons et La Berthaudière.
Au cours des années 1990, le centre-ville s'est renforcé avec la construction d'immeubles sur la rue de la République et sur la place François-Mitterrand. En 1999, la population de Décines s'élève à 24 193 habitants.
La population dépasse 25 000 habitants en 2006, année où le tramway dessert la commune, la reliant ainsi plus rapidement à la Part-Dieu.
Le Grand Lyon disparaît le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon.
De nos jours, la diaspora arménienne est toujours très présente à Décines-Charpieu, au point qu'on surnomme la commune « la petite Arménie ». À ce titre, elle compte plusieurs équipements culturels et mémoriaux en lien avec cette histoire[6].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
septembre 1944 | octobre 1947 | Gabriel Bruyas | SFIO | Horticulteur Conseiller général de Meyzieu (1945 → 1970) |
octobre 1947 | mars 1965 | Marcel Therras | SFIO | Rosiériste |
mars 1965 | janvier 1967 | Émile Pernin | Démissionnaire | |
janvier 1967 | juin 1991 | Pierre Moutin[8],[MH 1] | CIR puis PS | Cadre administratif aux hospices civils de Lyon, 1er adjoint (1965 → 1967) Conseiller général de Meyzieu (1970 → 1982) Conseiller général de Décines-Charpieu (1982 → 2001) Conseiller communautaire de la COURLY Démissionnaire pour raisons personnelles[9] |
juin 1991 | février 2012 | Pierre Crédoz[MH 1] | PS | Professeur des écoles retraité, 1er adjoint (? → 1991) Démissionnaire[10] |
mars 2012[11],[12] | avril 2014 | Jérôme Sturla | PS | Responsable AFEV recherche et développement Conseiller général de Décines-Charpieu (2008 → 2015) |
avril 2014[13] | En cours (au 6 juillet 2021) |
Laurence Fautra | UMP-LR | Dirigeante d'entreprise Conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes (2021 → ) Vice-présidente du conseil régional (2021 → ) Conseillère de la Métropole de Lyon (2015 → 2021) Réélue pour le mandat 2020-2026[14] |
La commune de Décines-Charpieu fait partie de la communauté urbaine de Lyon, créée en 1969, devenue le Grand Lyon.
Le budget de la ville est d'environ 40 millions d'euros.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[16],[Note 1].
En 2021, la commune comptait 29 731 habitants[Note 2], en évolution de +8,66 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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29 731 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Décines-Charpieu est située dans l'académie de Lyon. Elle abrite la plus grande école privée confessionnelle musulmane de France, l'école Al-Kindi et le lycée polyvalent Charlie Chaplin (regroupement des anciens lycées Henri Becquerel et Charlie Chaplin).
La Clinique du Grand Large était un établissement hospitalier privé de 90 lits avec un service d'urgences. Ce service a été reconnu "UPATOU" (Unité de Proximité d'Accueil, de Traitement et d'Orientation des Urgences) par l'Agence Régionale de l'Hospitalisation. Cet établissement a été fermé en 2018. La majorité des services sont à présent à Medipôle à Villeurbanne qui regroupe la clinique du Grand Large et la clinique du Tonkin (Villeurbanne)
En 2017, le siège régional de l'Établissement français du sang Auvergne-Rhône-Alpes est installé à Décines.
La commune abrite plusieurs clubs sportifs dont le Décines Meyzieu Athlétisme[19],[20] et le Décines Aquatique Club (DAC) en face du stade Raymond Troussier.
La ville abrite aussi deux clubs de football : l'UGA Décines et le Chassieu Décines Football Club qui jouent notamment sur le stade du Parc des sports Raymond-Troussier à Décines, qui a subi la rénovation de la piste d'athlétisme en synthétique ainsi que la mise aux normes du terrain d'honneur de football au centre de la piste en 2012[21],[22].
Il y a aussi le club de tennis de Décines ainsi qu'un club de rugby à XIII évoluant sur le stade Jean-et-Youri-Djorkaeff dont les vestiaires ont été remis à neuf en 2012
Il y a aussi le club de basket du C.S Decines qui évolue en Nationale 3 depuis plus de 10 ans avec un passage d'une année en Nationale 2[réf. nécessaire].
Sans oublier le club d'aviron décinois[23] (S.A.D) qui se situe a proximité du pont de Décines
La ville abrite aussi le club du Décines Meyzieu Athlétisme, issu de la fusion entre les sections du CS Décines et du FJEP Meyzieu. Le club évolue aux championnats de France des clubs en Nationale 1B (4è niveau national). Le club compte de nombreux athlètes athlètes qualifiés lors des différents championnats de France ainsi que des athlètes ayant porté les couleurs de l'équipe de France aux championnats d'Europe, championnats du Monde et Jeux Olympiques. Les entraînements s'effectuent principalement au Parc des Sports Raymond Troussier sur la piste en synthétique.
La commune abrite le parc Maurice-Sauthier et le réservoir du Grand-Large.
La commune fait partie du projet du Grand Lyon de la zone de L'Anneau Bleu, un territoire de 3 000 hectares (englobant le Grand parc de Miribel-Jonage) non-urbanisé et situé en lisière de villes, dans la perspective d'une « métropole durable ».
La commune obtient une étoile au Concours des villes et villages fleuris depuis 2010 qui récompense les communes pour leur patrimoine paysager et végétal et leurs efforts dans l'amélioration du cadre de vie et du développement durable[24].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[25]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[26].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 859 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[25]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lyon-Bron », sur la commune de Bron à 5 km à vol d'oiseau[27], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 820,8 mm[28],[29]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[30].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 1,4 | 4,2 | 7,2 | 11,2 | 15 | 17 | 16,6 | 12,8 | 9,6 | 4,9 | 2 | 8,6 |
Température moyenne (°C) | 4,1 | 5,2 | 9 | 12,3 | 16,3 | 20,3 | 22,6 | 22,3 | 17,9 | 13,7 | 8,1 | 4,8 | 13 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,1 | 9 | 13,8 | 17,4 | 21,5 | 25,6 | 28,2 | 28 | 23,1 | 17,7 | 11,4 | 7,7 | 17,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−23 23.01.1963 |
−22,5 14.02.1929 |
−10,5 07.03.1971 |
−4,4 10.04.1949 |
−3,8 01.05.1938 |
2,3 01.06.1959 |
6,1 07.07.1962 |
4,6 25.08.1940 |
0,2 24.09.1928 |
−4,5 31.10.1950 |
−9,4 30.11.1925 |
−24,6 22.12.1938 |
−24,6 1938 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,1 10.01.15 |
21,9 25.02.21 |
26 31.03.21 |
30,1 16.04.1949 |
34,2 16.05.1945 |
38,4 27.06.19 |
40,4 24.07.19 |
41,4 24.08.23 |
35,8 05.09.1949 |
30,6 09.10.23 |
23 02.11.1924 |
20,2 18.12.1989 |
41,4 2023 |
Ensoleillement (h) | 711 | 1 024 | 1 737 | 1 977 | 2 238 | 2 565 | 2 881 | 2 631 | 2 041 | 1 314 | 789 | 587 | 20 495 |
Précipitations (mm) | 49,8 | 41,6 | 49,4 | 68,9 | 80,9 | 74,1 | 67,4 | 65,5 | 82,5 | 99,8 | 87,2 | 53,7 | 820,8 |
Au , Décines-Charpieu est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 123 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[32],[33]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[33]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[34],[35].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,3 %), terres arables (18,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,6 %), eaux continentales[Note 6] (11,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,7 %), prairies (0,2 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Dix panneaux à messages variables ont été installés en 2015, sur des points stratégiques de la ville pour informer la population des évènements et autres informations importantes. L'ensemble des classes primaires (88) des groupes scolaires publics de la ville ont été dotés d'infrastructures et de classes connectées dans l'objectif de lutter contre la fracture numérique entre 2016 et 2020.
En 2019, des espaces publics numériques (EPN) ont vu le jour afin de faciliter les démarches des plus précaires[37].
En 2007, la commune a été proposée comme lieu pouvant accueillir le nouveau stade de l'Olympique lyonnais sur le site du Montout. Ce projet divise les habitants et les commerçants de la commune. Des associations ont été créés pour soutenir le projet, mais aussi pour dénoncer un projet urbanistiquement et environnementalement hors la loi[38]. Par ailleurs, de nombreux opposants s'interrogent quant au bien-fondé de mobiliser des finances publiques dans le but premier de favoriser les intérêts privés des actionnaires de la holding OL groupe présidée par M. Jean-Michel Aulas.
Initialement prévue pour 2010, la construction du stade commence en novembre 2013 et accueille son premier match en janvier 2016. De nombreux services se sont développés à la proximité du stade comme des hôtels, des restaurants et une nouvelle clinique. Ce complexe abrite également le centre d'entraînement de l'Olympique lyonnais ainsi que le musée du club.
En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[42].
L'astéroïde (15034) Décines est nommé d'après la ville.
La ville est souvent surnommée la « petite Arménie », en raison de sa forte communauté arménienne[43].
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