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La culture du Cap-Vert[1], pays insulaire (archipel) d'Afrique de l'Ouest, désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses 600 000 habitants (en 2017).
La population de l'archipel est constituée d'environ 70 % de métis, de Noirs africains et de Blancs (1 %)[2]. Une importante diaspora vit en Europe et dans le nord-est des États-Unis[3].
Ancienne colonie portugaise, le Cap-Vert a conservé le portugais comme langue officielle, mais la langue usuelle est le criolo, un créole à base lexicale portugaise[2].
Le christianisme est la religion de la grande majorité de la population.
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
1er janvier | Nouvel an | Ano Novo | |
13 janvier | Jour de la démocratie | Dia da Democracia | |
20 janvier | Fête des héros | Dia dos Heróis Nacionais | Commémoration de la mort d'Amilcar Cabral |
février | Carnaval | Carnaval | Jour du mardi gras : celui de l'île de São Vicente (Mindelo) est le plus renommé |
8 mars | Journée internationale des droits de la femme | Dia internacional dos direitos da mulher | |
avril | Pâques | Páscoa | |
5 juillet | Jour de l'Indépendance | Dia da Independência | |
1er novembre | Toussaint | Dia de Todos os Santos | |
25 décembre | Noël | Natal |
En 2016, le classement mondial sur la liberté de la presse établi chaque année par Reporters sans frontières situe le Cap-Vert au 32e rang sur 180 pays[5]. Le Cap-Vert se caractérise par une grande liberté de presse, garantie par la Constitution. Bien qu'une grande partie des médias appartiennent au gouvernement, leurs contenus ne sont pas contrôlés. Cependant la taille du pays et le paysage médiatique incitent les journalistes à une certaine forme d'autocensure[6].
La littérature du Cap-Vert est l’une des plus riches de l’Afrique. Elle s’exprime surtout en portugais, mais également en créole.
Manuel Lopes, Germano Almeida, Luís Romano, Orlanda Amarílis, Jorge Barbosa, Pedro Cardoso, Mário José Domingues, Daniel Filipe, Mário Alberto Fonseca de Almeida, Corsino Fortes, Arnaldo Carlos de Vasconcelos França, António Aurélio Gonçalves, Aguinaldo Brito Fonseca, Ovídio de Sousa Martins, Oswaldo Osório, Dulce Almada Duarte, Manuel Veiga, Henrique Teixeira de Sousa
Sergio Frusoni, Eugénio Tavares, B. Léza (en), João Cleofas Martins, Ovídio Martins, Jorge Barbosa, Corsino Fortes, Baltasar Lopes da Silva, João Vário, Oswaldo Osório, Arménio Vieira, Vadinho Velhinho, José Luís Tavares, Antonio Lima, António de Névada, Oswaldo Osório
La tradition du Cap-Vert est riche en devinettes, devises, contes, fables, par exemple celle de Ti Lobo (le loup)[7].
Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel relèvent (pour partie) du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Mais une grande partie des techniques artisanales ont régressé, ou disparu, dès le début de la colonisation, et plus encore avec la globalisation, sans qu'elles aient été suffisamment recensées et documentées.
Née à Boa Vista dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la morna descend supposément du « landu ». Les instruments utilisés sont une guitare, un cavaquinho (petite guitare à quatre cordes au son clair, équivalent du ukulélé) et un violon.
Sur l’île Brava, Eugénio Tavares transforme la morna en privilégiant les thèmes amoureux à ceux de la vie quotidienne. La morna devient donc plus grave, plus mélancolique et gagne ainsi ses lettres de noblesse. Elle chante la beauté de la mer, la saudade (nostalogie et mélancolie, souvent liées à l’exil et à la séparation) et l’amour. Puis Francisco Xavier da Cruz dit B. Leza (de São Vicente) ajoute des accords particuliers à la morna qui prend sa forme quasi définitive. De nos jours, la morna est le genre musical qui incarne l’âme capverdienne, du moins à l’étranger à travers la voix profonde de Cesária Évora.
Liste de films du Cap-Vert (de) Pendant la période coloniale existe à Praia le Cineclub, qui est lié à un mouvement de résistance interculturel, mais il est dissous par la police portugaise en 1960[13]. Après l'indépendance, il devient le Cineclub Popular, actif dans la nouvelle capitale. Les premiers temps après l'indépendance sont également marqués par l'activité de la Televisão Nacional do Cabo Verde (TNCV). En 1977 est créé une troisième institution qui contribue au développement d'un cinéma cap-verdien : l'Instituto do Cinema do Cabo Verde, qui soutient des projets de films. Parmi les films soutenus par l'Institut figure Ilhéu da Contenda de Leão Lopes (1994), adapté du roman du même nom d'Henrique Teixeira de Sousa.
Plus récemment, dans les années 2000, sont réalisés des documentaires comme Amílcar Cabral (2001) d'Ana Ramos Lisboa, consacré au révolutionnaire cap-verdien du même nom, ou encore Kontinuasom, coproduit avec l'Espagne, sur le monde de la danse.
Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) n'a rien inscrit pour ce pays dans son registre international Mémoire du monde (au 15/01/2016).
1 élément est inscrit au titre du patrimoine mondial par l'UNESCO.
1 pratique est inscrite au titre du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO.
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