Au début du XXIesiècle, le repas syrien s'ouvre généralement par des mezzés, assortiments de plats chauds et/ou froids servis simultanément et accompagnés de pain arabe, suivis d'un plat principal, et se termine souvent par un simple café ou d'une infusion, éventuellement accompagné de douceurs. Nombreux plats cuisinés actuellement le sont depuis le XIIIesiècle déjà[1].
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Les Syriens sont spécialisés dans la création d'arômes, principalement l'eau de rose.
Les plats principaux comprennent plusieurs recettes:
Les yalanji (vegetariens) ou feuilles de vigne 'awraq aleanab; riz farcies dans des feuilles de vigne. Il existe aussi une alternative non-végétarienne, contenant de la viande: Yabraq.
Kebbé, notamment le kebbé bi-s-siniyyé (cuit au four); le kebbé halab, couvert d'une croûte de riz (malgré son nom, la recette semble d'origine irakienne); les kebbé hamid (au citron); les kebbé labaniyyé (au yaourt); les kebbé kras (en forme de disques, grillés); le kebbé nayyé (cru); les kebbé safarjaliyyé (au coing); les kebbé summa'iyyé (au sumac).
On trouve aussi l'mahchi (courgette et aubergines farcies) et le kebab, notamment le kebab hindi, le kebab kamayé (à la truffe), le kebab karaz (aux cerises), le kebab khachkhach.
Les douceurs comprennent la ba'lawa, la basboussé, le kada'ef, la kanafé, les znoud as-sitt («avant-bras de la dame»), le ma'moul. La pistache et l'eau de rose[2] sont des ingrédients couramment utilisés.
Parmi les boissons les plus consommées, on trouve:
Marie Fadel, Damas, saveurs d'une ville, Arles, Sindbad-Actes Sud, 2007, 168p.(ISBN978-2-7427-6318-4).
(en) Virginia Jerro Gerbino et Philip M. Kayal, A Taste of Syria, Hippocrene Books, New York, 2003, 235p.(ISBN9780781809467).
Anne-Sophie Sauvegrain, Les Jeunes d'Alep face à un nouvel horizon alimentaire. Pratiques sociales et représentations corporelles, Université d'Aix-Marseille II, 2009, 314p. (thèse d'anthropologie).