Courtisols
commune française du département de la Marne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Courtisols est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est, à 12 km à l'est de Châlons-en-Champagne et en direction de Metz.
Courtisols | |
L’église Saint-Memmie. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Moivre à la Coole |
Maire Mandat |
Milène Adnet 2020-2026 |
Code postal | 51460 |
Code commune | 51193 |
Démographie | |
Gentilé | Courtisiens, Courtisiennes |
Population municipale |
2 353 hab. (2021 ) |
Densité | 36 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 59′ 11″ nord, 4° 31′ 39″ est |
Superficie | 65,62 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Courtisols (ville-centre) |
Aire d'attraction | Châlons-en-Champagne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Argonne Suippe et Vesle |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | courtisols.fr |
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Ses habitants sont les Courtisiennes et Courtisiens.
Courtisols est un bourg périurbain situé à 13 km à l'est de Châlons-en-Champagne et 29 km au nord de Vitry-le-François.
Courtisols est le plus long village de France, avec ses 7 kilomètres de long[réf. nécessaire][1].
L'autoroute A4 limite au nord le territoire communal, et l'ex-route nationale 394 (actuelle RD 994) se trouve en limite nord-est de ce territoire.
La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les régions hydrographiques « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » et « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Vesle[2],[Carte 1].
La Vesle, d'une longueur de 139 km, prend sa source dans la commune de Somme-Vesle et se jette dans l'Aisne à Ciry-Salsogne, après avoir traversé 52 communes[3].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s’étend sur 3 096 km2 répartis sur trois départements (Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat d’aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES)[4].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 733 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Somme-Vesle », sur la commune de Somme-Vesle à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 782,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,6 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au , Courtisols est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Courtisols[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[14]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,1 %), forêts (5,5 %), zones urbanisées (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Curtis Acutior (847) ; Curtis Agutior (vers 850) ; Curtis Ausorum (987-996) ; Otiosorum Curtis (1028) ; Ausorum Curtis (1043) ; Curia Ausorum (1132) ; Cortesor (1165) ; Courtesorium (1181) ; Cortesort (1185) ; Curtis Auxorum (xiie siècle) ; Cortoisor (1203) ; Cortoisour (1212) ; Cortisor (1213) ; Cortesol (1213) ; Courtisor (1218) ; Cortiso, Corteiot, Corteisor (vers 1222) ; Cortiseyum (1230) ; Cortysiex (1230) ; Cortisuel (1231) ; Cortisou (1238) ; Courtisour (1239) ; Cortisoz (vers 1240) ; Courtisout, Cortisout, Cortisot (vers 1252) ; Cortysor (1262) ; Courtiseur (1263) ; Courtisac ? (vers 1263) ; Courtisuel (1266) ; Courtisore (1274) ; Cortysor (1275) ; Cortisex (1288) ; Courtisaut (128.) ; Cortisore (1294) ; Courtisot (vers 1300) ; Courtisuex (1311) ; Courtiseux (1322) ; Courtesoz (1384) ; Courtiseur (1391) ; Courtisoul (xive siècle) ; Courtiseul (1402) ; Courtiso (1405) ; Cortisors (1405) ; Courtizot (1407) ; Courtisolt (1419) ; Courtisors (1542) ; Courtizore (1543) ; Courtisol (1564) ; Courtizols (1581) ; Courtizaurum seu Courtizolt (1604) ; Courtisold (1607) ; Courtisou (1627) ; Courtizou (1692) ; Courtisous (1755) ; Courtisolles (1756) ; Courtizol (1773)[18].
L’origine du nom de Courtisols : les auteurs du XIXe siècle s’appuient sur les plus anciennes mentions dont ils avaient connaissance, Curtis Ausorum (vers 991) ; Curia Ausorum (1132), que l’on croit écrits pour Curtis Anserum et Curia Ausorum « la Cour aux Oies ».
En 1872, Auguste Longnon démontre que le plus ancien nom connu de Courtisols date de 847 et que le village se nommait alors Curtis Acutior.
Un pas important fut franchi en 1893 lorsque Antoine Thomas (philologue) démontra comment on était passé de Curtis Acutior à Curtis Ausorum. Désormais tous les toponymistes allaient traduire Curtis Acutior par « domaine le plus élevé, domaine le plus aigu », traduction qui, toutefois, concorde mal avec le relief du lieu (on est surpris à ce propos de la remarque de Dauzat qui, en 1947, laisse entendre que le toponyme s’accorde à merveille avec la situation topographique de Courtisols…)[19].
Courtisols dériverait de Corte acutiore[20].
La commune avait un parler particulier qui fut étudié en 1819 par le docteur Hubert[21].
Selon une légende erronée, la forme du village, tout en longueur, serait due à ses premiers habitants. Au XIXe siècle, on imagina, sans preuve, que les Huns vaincus lors de la bataille des Champs Catalauniques se replièrent et que certains restèrent dans la région. Ils fondèrent un village selon les habitudes hunniques, c'est-à-dire en longueur et non autour d'un point central comme c'était la coutume en Gaule. En fait, le site de Courtisols était occupé dès la Préhistoire et en tout cas depuis l'époque gauloise.
En 1873, des fouilles de M. Morel[22] mirent au jour plusieurs tombes gauloises au lieu-dit les Grands Ayeux avec torques, fibules et poteries. Une autre menée aux Closeaux de la Conche met au jour onze fosses avec deux torques à tampons dont un avec des figures humaines.
En 1928, l'électrification du village était achevée[23].
Le village a la particularité d'avoir trois églises, Saint-Martin, Saint-Julien et Saint-Menge ; deux étaient de présentation par l'abbé de Saint-Memmie de Chaalons. Le curé de Saint-Martin dépendait lui de l'abbé de Saint-Remi de Reims. Les trois paroisses dépendaient du doyenné de Bussy-le-château.
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes des Sources de la Vesle, l'a quittée le 31 décembre 2013 pour rejoindre le 1er janvier 2014 la communauté de communes de Suippe et Vesle.
En effet, conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du 15 décembre 2011[24],[25], les communautés de communes CC de la région de Suippes et CC des sources de la Vesle ont fusionné le 1er janvier 2014 afin de former la nouvelle communauté de communes de Suippe et Vesle[26].
Elle intègre le la communauté de communes de la Moivre à la Coole.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1865 | 1876 | Martin Massez[28] | Industriel | |
1876 | 1884 | Isabel Pannet[29] | ||
1884 | 1885 | Aristide Appert | ||
1885 | 1887 | Athanase Benoist | ||
1887 | 1890 | Célestin Bellois | ||
1890 | 1896 | Ovide Lorinet | ||
1896 | 1932 | Octave Bellois | Rad. | Entrepreneur de travaux publics Conseiller général de Marson (1901 → 1932) Décédé en fonction |
1932 | 1959 | Julien Adnet | Rad. | Propriétaire, négociant Conseiller général de Marson (1932 → 1940 puis 1945 → 1958) Nommé conseiller départemental de la Marne par le Gouvernement de Vichy[30] |
mars 1959 | mars 1965 | Maurice Rollet | ||
mars 1965 | juin 1995 | Robert Chaboudé[31] | DVD puis RPR |
Négociant Conseiller général de Marson (1976 → 1994) Conseiller régional (1977 → 1982 puis 1985 → 1992) |
juin 1995 | juillet 2020[32] | Hubert Arrouart | MoDem puis AC |
Comptable Conseiller général de Marson (2001 → 2015) Président de la CC des Sources de le Vesle (2008 → 2013) Vice-président de la CC de Suippe et Vesle (2014 → 2016) Président de la CC de la Moivre à la Coole (2018 → 2020) |
mai 2020[33] | En cours (au 17 février 2021[34]) |
Milène Adnet | Vice-présidente de la CC de la Moivre à la Coole (2020 → ) |
Courtisols est aussi un village fleuri "3 fleurs" au concours des villes et villages fleuris depuis 2008[réf. nécessaire].
Au 27 août 2015, Courtisols est jumelée avec[35] :
Dierdorf, ville jumelle de Courtisols, est située dans le Westerwald, à 30 km de Coblence, et appartient administrativement au Land de Rhénanie-Palatinat et à l'arrondissement de Neuwied. Avec 5850 habitants, elle est la principale ville de la Verbandsgemeinde (communauté de communes) de Dierdorf, les autres communes de la communauté étant : Großmaischeid, Kleinmaischeid, Marienhausen et Stebach.
Courtisols est un village qui a la particularité d'avoir trois églises, deux écoles (une école publique, et une école privée), un parc public (parc Massez).
Des associations sportives sont présentes à Courtisols tels que : un club de foot, de basket, de danse,d'équitation...
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2021, la commune comptait 2 353 habitants[Note 6], en évolution de −4,08 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 453 | 2 361 | 2 353 | - | - | - | - | - | - |
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'azur à la ruche d'or accompagnée de neuf abeilles du même ordonnées en orle. |
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