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politicien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Conrad de Witt ( à Paris - à Saint-Ouen-le-Pin) est un homme politique français.
Conrad de Witt | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (16 ans, 6 mois et 21 jours) |
|
Élection | 4 octobre 1885 |
Réélection | 22 septembre 1889 20 août 1893 8 mai 1898 |
Circonscription | Calvados |
Législature | IVe, Ve, VIe et VIIe (Troisième République) |
Groupe politique | Union des droites |
Successeur | Ernest Flandin |
Conseiller général du Calvados | |
– (9 ans) |
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Circonscription | Canton de Cambremer |
Prédécesseur | Pierre de Witt |
Successeur | Alexandre Guillaume Moutier |
– (28 ans) |
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Circonscription | Canton de Cambremer |
Prédécesseur | Jean Vincent Thiron |
Successeur | Pierre de Witt |
Maire de Saint-Ouen-le-Pin | |
Biographie | |
Nom de naissance | Conrad Jacob Dionys Cornélis de Witt |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ancien 1er arrondissement de Paris |
Date de décès | (à 84 ans) |
Lieu de décès | Saint-Ouen-le-Pin |
Père | Guillaume Corneille de Witt (1781-1834) |
Mère | Suzanne Caroline Temminck (1790-1838) |
Fratrie | Elisabeth Betsi Henriette Adélaïde Wilhelmine de Witt-Gaillard (1826-1901)
Cornélis Henri de Witt (1828-1889) |
Conjoint | Henriette Guizot de Witt (1850-1908) |
Famille | Coenraad Jacob Temminck (1778-1858), son oncle
François Guizot (1787-1874), son beau-père Pauline de Witt (1831-1874), sa belle-sœur |
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Conrad Jacob Dionys Cornélis de Witt naît le 15 novembre 1824 à Paris. Il est le fils du grand notable hollandais Guillaume Corneille de Witt, ambassadeur de la République batave en Suisse naturalisé français en 1806, sous-préfet d'Amsterdam sous l'Empire[1]:199 et ancien auditeur au Conseil d'État, et de Suzanne Caroline Temminck, fille d'un trésorier de Compagnie néerlandaise des Indes orientales et sœur du zoologiste Coenraad Jacob Temminck. Il est le frère aîné de Cornélis de Witt, né en 1828.
Les ancêtres de la famille font fortune dans la compagnie des Indes néerlandaises. Les frères ne descendent cependant pas du grand-pensionnaire de Hollande Jan de Witt[1]:199.
Les frères sont orphelins de père et mère en 1838. Ils passent alors avec leur sœur Elisabeth dite Betsi sous l'autorité de leurs tantes maternelles[1]:198.
Son frère Cornélis fait la connaissance au collège de Bourbon (aujourd'hui lycée Condorcet) de Guillaume Guizot, fils du ministre François Guizot[1]:198.
A partir de 1846, Cornélis et Conrad fréquentent l'appartement du ministère des Affaires étrangères boulevard des Capucines où résident les Guizot. Au retour de la famille au Val-Richer en juillet 1849 après leur exil à Londres à la suite de la révolution de 1848, les frères sont les premiers invités et se rapprochent des deux sœurs Henriette et Pauline. Cette dernière écrit dans son journal : en plein culte familial, début mars 1850, « mon père nous a donné sa bénédiction à toutes deux, sous le portrait de notre mère, en nous disant : ''elle serait bien heureuse aujourd'hui'' »[1]:198-199.
Le , Conrad de Witt épouse Henriette Guizot. Le 18 mai 1850, son frère Cornélis épouse Pauline, sœur d'Henriette.
Le couple a trois enfants[2] :
François Guizot écrit à Cornélis en 1852 : « J'ai été bien préoccupé de l'avenir de mes filles. J'étais très difficile et par conséquent très inquiet pour elles. Vous avez, votre frère et vous, réalisé mes rêves et dépassé mes espérances. Je trouve votre bonheur intérieur si complet et si bon que je ne demande pour vous rien de plus »[1]:199.
La tante de Conrad, Adélaïde Temminck, dite Alida, habite chez le jeune couple jusqu'à sa mort en 1868[1]:199. Conrad et Henriette exploitent le château du Val-Richer à partir de 1855 et ne le quittent plus jamais. Cornélis et Pauline y vivent également jusqu'en 1867, date à laquelle ils s'installent à Paris. L'été, les familles se retrouvent dans le domaine familial autour du patriache[1]:200.
Sa sœur Elisabeth, toujours célibataire à 28 ans, épouse le 4 mars 1854 Gaston Gaillard, fonctionnaire des Finances issu d'une bonne famille protestante du Gard[1]:199-200.
A la mort de sa belle-sœur Pauline le 28 février 1874 à Cannes de la tuberculose[1]:200, son épouse Henriette prend en charge les plus jeunes de ses neveux et nièces.
Conrad et Henriette sont les grands-parents de Conrad, Jean, Maurice et Marcel Schlumberger.
Maire de Saint-Ouen-le-Pin, président de la Société d'agriculture de Pont-l'Évêque, conseiller général du canton de Cambremer depuis 1874, membre correspondant de la Société d'Agriculture de France, Conrad de Witt est élu sur la liste conservatrice du Calvados aux élections législatives du . Il siège avec l'Union des droites et est réélu jusqu'en 1902.
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