Congrès national pour la défense du peuple
rébellion congolaise (RDC) active dans les Kivus de 2006 à 2009 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) est un groupe rebelle de la République démocratique du Congo (RDC), actif dans les régions du Nord et Sud Kivu de 2006 à 2009.
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Congrès national pour la défense du peuple | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Commandant/Président | Laurent Nkunda |
Fondation | (insurrection armée) (parti politique) |
Fondateur | Laurent Nkunda |
Chef d'état major | Bosco Ntaganda |
Porte-parole militaire | Séraphin Mirindi [1] |
Administration | Christophe Hakizimana [1] |
Créé en juillet 2006 par Laurent Nkunda, le CNDP est issu de la fusion d'ONG locales, avec pour objectifs la défense de la communauté tutsie, la neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), et le retour des congolais réfugiés au Rwanda. D'une dissidence de soldats mécontents du processus de transition, il devient par la suite un mouvement politico-militaire aux ambitions nationales combattant les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et ses alliés, ainsi que les FDLR dans la Guerre du Kivu.
En janvier 2009, quelques jours après avoir été destitué par Bosco Ntaganda, chef d’état-major du CNDP, Laurent Nkunda est arrêté au Rwanda. La faction dissidente du CNDP menée par Bosco Ntaganda déclare la fin des hostilités entre le CNDP et les FARDC et la mise à disposition des combattants du CNDP pour son intégration au sein de l’armée nationale.
Le un accord de paix est signé. Le CNDP réaffirme l'abandon de la lutte armée et les ex rebelles des forces armées du CNDP sont intégrées dans l'armée nationale. L’ancien mouvement rebelle devient alors un parti politique qui rejoindra l’Alliance pour la majorité présidentielle (AMP) de Joseph Kabila lors des élections de 2011.
Selon différentes organisations non gouvernementales Les membres du CNDP et des précédents groupes armés dirigés par Laurent Nkunda auraient commis de graves exactions sur les populations civiles, et se sont rendus coupable de violations de droits humains.
En 2012, des anciens membres du CNDP intégrés à l'armée régulière, considérant que le gouvernement congolais n'avait pas respecté les modalités de l'accord de paix du , se mutinent. Cette rébellion donnera naissance au Mouvement du 23 Mars (M23).