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société de vie apostolique catholique fondée à Rome par saint Philippe Néri en 1564 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'Oratoire de saint Philippe Néri ou Confédération des oratoriens de saint Philippe Néri (en latin Confoederatio Oratorii Sancti Philippi Nerii) est une société de vie apostolique catholique fondée à Rome par saint Philippe Néri au XVIe siècle. Le petit oratoire du fondateur, où se réunissait le groupe d'origine, avait donné son nom à la société. Elle fut érigée de manière canonique par le pape Grégoire XIII le , en tant que société de prêtres séculiers, sans vœux, mais vivant en commun, dans le but de travailler à la sanctification de ses membres et à celle de son prochain par la prédication et l'enseignement. Sa règle fut approuvée par Paul V en 1612.
Congrégation de l'Oratoire | |
Devise : Fac ut ardeat cor meum. | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation pontificale | 15 juillet 1575 et 1612 pour la constitution par Grégoire XIII et Paul V |
Type | Société de vie apostolique |
Spiritualité | spiritualité philippine |
But | enseignement, direction spirituelle, prédication, apostolat liturgique |
Structure et histoire | |
Fondation | 1551 église San Girolamo della Carità, Rome |
Fondateur | Philippe Néri |
Abréviation | C.O. |
Autres noms | Oratoriens |
Site web | https://www.oratoriosanfilippo.org/ |
Liste des ordres religieux |
Dom Edme-Bernard Bourée est un prêtre catholique français de l’Oratoire, disciple[1] de ses fondateurs, prédicateur et écrivain réputé[2],[3] du XVIIe siècle, du XVIIe siècle.
Né le 15 février 1652 à Dijon, il est le troisième enfant de Jacques Bourée, avocat au Parlement de Bourgogne et échevin de la ville de Dijon, et d’Anne Cazotte. Il était de santé fragile[4].
Entré dans la Congrégation de l’Oratoire, Dom Edme-Bernard Bourée enseigna la théologie aux séminaires de Langres, Chalon-sur-Saône et Langres, et fut un prédicateur et écrivain infatigable dans les domaines de la théologie parénétique (c’est-à-dire liée à des exhortations morales), de la piété et de l’histoire.
Si Bossuet ou Fénelon appartenaient au premier ordre des écrivains et orateurs ecclésiastiques, La Tour du Pin à un second ordre, le père Bourée relève du troisième ordre dans les publications que l’éditeur Migne fit d’une partie de ses œuvres au milieu du XIXe siècle[5].
Ses ouvrages incluent notamment des Sermons, des panégyriques de saints, une Vie de la Révérende Mère Jeanne-Françoise de Courcelle Pourlan, dernière abbesse titulaire et réformatrice de l'abbaye de Tart, avec un abrégé de la vie de messire Sébastien Zamet, réformateur des religieuses de l’abbaye Notre-Dame de Tart, ou encore un Abrégé de la vie du Père François de Clugny, prêtre de l’Oratoire, par un Père de sa congrégation[6].
La quantité très abondante des écrits de Dom Edme-Bernard Bourée a pu absorber la qualité. Il aborde une multitude sujets en citant abondamment la Bible, les Pères de l’Église ou encore tel ou tel saint (tel que saint Bernard, lui aussi originaire de la Bourgogne dijonnaise). Il manie tant une approche dithyrambique (« Dieu n’a pour vous que des pensées de paix ») qu'un style menaçant ou imprécateur. Il recourt à un large registre de figures de style et notamment d'images, par exemple en décrivant un « nombre certain pour un incertain » pour évoquer les 144 000 élus de l’Apocalypse.
Certains ouvrages ont été partagés avec son confrère le père François de Clugny (1637-1694).
Il meurt à Dijon le 26 mai 1722 à 70 ans.
Il existe une branche distincte de l'oratoire originel qui a été fondée par Pierre de Bérulle. C'est une société de vie apostolique appelée Oratoire de France (ses membres sont les Oratoriens). Toutefois, depuis peu, des oratoires de Saint Philippe Néri se créent en France, indépendants les uns des autres (Nancy, Lyon, Hyères, etc.).
Après plusieurs fondations en France au début du XVIe siècle (Cotignac, Avignon, Carpentras, Hyères…) et au XIXe par le P. Félix Jourdan de la Passardière (1841-1913, oratorien de Rome, devenu ensuite évêque auxiliaire de Rouen), de nouvelles maisons (toutes maisons sui juris) ont été fondées. Dans un passé très récent, d'autres fondations ont eu lieu, par exemple :
Une société fille, distincte et indépendante de l'Oratoire de Saint Philippe Néri, fut fondée à Paris par le futur cardinal de Bérulle en 1611, la société de l'Oratoire de Jésus et de Marie[12].
Chaque Oratoire de Saint Philippe Néri est indépendant, même si des liens de charité unissent les différentes maisons. Ils sont toutefois réunis au niveau mondial dans une Confédération[13]. Chaque communauté, même petite, est une structure assez forte : un Oratoire est érigé par le Saint-Siège, avec le statut « de droit pontifical » : à sa tête le prévôt (élu pour trois ans) préside à l’organisation de la vie commune, et peut, après accord de la congrégation, appeler aux ordres. Par ailleurs son autorité n’est pas monarchique, il est plutôt « primus inter pares »[14].
Les communautés oratoriennes se trouvent à Vienne, en Autriche ; Dijon, Hyères, Nancy et Lorient en France ; Acireale, Biella, Bologne, Brescia, Florence, Gênes, Naples, Palerme, Rome, Vérone, Prato, Guardia Sanframondi, Acireale, Acicatena et Vicenza, en Italie ; Allemagne (Aix-la-Chapelle, Aufhausen, Dresde, Francfort-sur-le-Main, Hanovre, Heidelberg, Leipzig et Munich) ; Lituanie (Vilnius) ; Pays-Bas (Maastricht) ; Pologne (Gostyń, Studzianna, Tarnów, Radom, Tomaszów Mazowiecki, Bytow et Poznań) ; Espagne (Barcelone, Séville, Porreras, Tudela, Vic, Albacete, Alcala de Henares, Getafe et Palma de Majorque) et Suisse (Zurich). Il y a aussi des communautés en formation à Bratislava, en Slovaquie, et à Mikulov en République tchèque.
Le cardinal John Henry Newman fut le fondateur du premier Oratoire de langue anglaise, l'Oratoire de Birmingham dans la ville de Birmingham le . Le cardinal s'est d'abord installé à Old Oscott, qu'il baptisa Maryvale (en souvenance de la première maison de l'Oratoire à Rome, Santa Maria in Vallicella). La communauté vint s'établir enfin à Edgbaston. Attachée à cet Oratoire se trouvait la célèbre école Oratory School qui se situe maintenant à Woodcote, dans le Berkshire, près de Reading. L'Oratoire se trouve aussi à Londres (the London Oratory), à Fulham ; Oxford (the Oxford Oratory) ; et Manchester (St Chad’s), où se trouve une communauté en formation. Depuis octobre 2013, l'église St Wilfrid's d'York est confiée aux pères de l'Oratoire ; la communauté a été érigée en 2019.
On retrouve l'Oratoire de Saint Philippe Néri en Argentine (Mercedes), Brésil (São Paulo), Chili (Villa Alemana), Colombie (Bogota, Ipiales et Pasto), Costa Rica (San José), Mexique (Guanajuato, Mexico, Orizaba, Puebla, San Miguel de Allende). Depuis 2012, il y a un Oratoire en formation dans les Antilles à Port Antonio, en Jamaïque (archidiocèse de Kingston). Cette communauté de prêtres, formée il y a bien des années, serait le premier Oratoire de Saint Philippe Néri à être érigé dans l'histoire des Antilles de langue anglaise.
Les pères de l'Oratoire ont une maison au Canada à Toronto, de langue anglaise, bien que la toute première communauté fût fondée à Montréal en 1975. Le premier oratoire aux États-Unis fut fondé à Rock Hill, en Caroline du Sud, en 1934[15]. L'Oratoire se trouve aussi à Monterey, Pharr, Pittsburgh, Brooklyn, New Brunswick, Philadelphie et Sparkill. Depuis 2012, il y a une communauté en formation à Cincinnati[16] (Ohio). De plus en 2012, son excellence Mgr Kevin C. Rhoades a promulgué un décret érigeant une association privée de fidèles en vue d'établir l'Oratoire dans le diocèse de Fort Wayne-South Bend. Finalement, en août de la même année 2012, son excellence Mgr Richard J. Malone a autorisé trois prêtres du diocèse de Portland (Maine) à Lewiston de vivre la vie commune en vue d'y établir l'Oratoire de St. Philippe Néri. Le 1er août 2014, une congrégation de l'Oratoire est établie à Star of the Sea Church dans l'archidiocèse de San Francisco en Californie[17].
Le premier oratoire établi en Afrique du Sud a été fondé à Oudtshoorn en 1997. La Congrégation de l'Oratoire de Port Elizabeth célébra la messe d'inauguration le .
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