Fantasia concertante

Faits en bref Genre, Nb. de mouvements ...
Concerto pour piano no 5
en si bémol majeur
H.366
Fantasia concertante
Thumb
Bohuslav Martinů et Margrit Weber vers 1957.

Genre Concerto pour piano
Nb. de mouvements 3
Musique Bohuslav Martinů
Effectif Piano et orchestre
Durée approximative env. 25 minutes
Dates de composition du 2 septembre 1957 au 3 janvier 1958
Dédicataire « Dédié à Margrit Weber »
Commanditaire Margrit Weber
Création 31 janvier 1959
à Berlin
Interprètes Margrit Weber (pno.), Gotthold Ephraim Lessing avec le Radio-Symphonie-Orchester Berlin
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Le Concerto pour piano et orchestre no 5 en si bémol majeur (Fantasia concertante)[alpha 1] H.366 est un concerto du compositeur tchèque Bohuslav Martinů composé entre le 2 septembre 1957 et le 3 janvier 1958[alpha 2] alors que Martinů est en résidence chez les Sacher à Schönenberg[3]. Il fut créé à Berlin le 31 janvier 1959 sous la baguette du chef d'orchestre Gotthold Ephraim Lessing avec le Radio-Symphonie-Orchester Berlin avec Margrit Weber, la dédicataire au piano. La première américaine se situe à Boston les 4 et 5 mars 1960 avec l'orchestre symphonique de Boston sous la direction de son chef Charles Munch avec la soliste suisse[alpha 3]. C'est le dernier concerto pour piano et orchestre du compositeur. Il est édité à Vienne par Universal Edition en 1959.

Orchestration

Instrumentation du Concerto pour piano no 5
Soliste
Piano
Cordes
Premiers violons, seconds violons, altos,

violoncelles, contrebasses

Bois
Piccolo, 2 flûtes, 2 hautbois,

2 clarinettes en si♭, 2 bassons

Cuivres
4 cors en fa, 3 trombones

2 trompettes en do

Percussions
Timbales, grosse caisse, cymbales, xylophone

triangle, 2 tambours (petit et grand), wood-block

Structure

Thumb
Le journal The Boston Globe du 28 février 1960 annonce la première américaine du Concerto pour piano et orchestre no 5 de Martinů avec Margrit Weber en soliste.

Écrit entre les compositions de la deuxième et troisième des Paraboles pour orchestre H. 367, ce cinquième concerto est une œuvre lyrique, « un fascinant mélange de fraîcheur bohémienne et de plasticité sonore italienne »[1]. Comme le remarque Guy Erismann un monde sépare cette nouvelle composition du quatrième concerto pour piano et orchestre « sans qu'il soit possible de (la) déprécier »[4]. Composé pour grand orchestre symphonique, l'œuvre se divise en trois mouvements pour une durée approximative de vingt-cinq minutes.

  1. Poco allegro risoluto, en si bémol majeur, à
  2. Poco andante, en fa majeur-sol majeur, à
  3. Poco allegro, en la majeur-si bémol majeur, à

Le premier mouvement Poco allegro risoluto « est dynamique, vigoureux et coloré, privilégiant des motifs d'inspiration tchèque »[4]. Le vaste Poco andante qui s'ouvre sur des accords mystérieux, d'« un calme merveilleux » laisse au piano le soin de broder une mélodie d'« une simplicité schubertienne » (schubertscher Schlichtheit )[1] ponctuée de temps à autre par des intermèdes de conflits intérieurs.

Discographie sélective

Notes et références

Source

Liens externes

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