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instance consultative française pour les affaires culturelles De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Commission des monuments historiques est créée par l'arrêté ministériel du à la suite d'un rapport de Jean Vatout, président du Conseil des bâtiments civils. Placée le au sein de la direction des monuments publics du ministère de l'Intérieur. Elle est chargée d'assister l'inspecteur général des monuments historiques et le bureau des Monuments historiques et de répartir les subventions au profit des édifices protégés. Elle se réunit pour la première fois en mars 1838 et publie la première liste des monuments classés en 1840. La Commission examine les demandes de subventions, liste les édifices, donne son avis, et peut proposer l'achat d'un édifice. Son importance s'accroit au cours du XIXe siècle avec la création de sections et de sous-commissions, comme la sous-commission des monuments mégalithiques crée en 1879 par Jules Ferry. La commission est réformée par le décret du qui prévoit trois sections : la section des monuments historiques, celle des monuments préhistoriques et celle des antiquités et objets d'art. La Commission s'accroît de nouvelles sections au XXe siècle dont certaines n'ont été que temporaires.
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La commission devient en 1950 la Commission supérieure des monuments historiques, puis, en 2007, la Commission nationale des monuments historiques organisée en six sections. Elle a pour fonction d'émettre un avis sur les propositions de classement, d’inscription dans la liste des monuments historiques, sur les modifications des périmètres des monuments classés, sur les travaux de conservation, de protection et de mise en valeur des monuments historiques et de leurs abords[1].
La Commission nationale des monuments historiques est remplacée en 2017 par la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture créée par la loi du .
En 1790, Aubin Louis Millin parle pour la première fois de « monument historique » dans un rapport[2] déposé à l'Assemblée constituante, à l'occasion de la démolition de la Bastille. La Constituante, sous l'impulsion de Talleyrand, adopte le un décret qui charge les directoires et les départements de "faire dresser l'état et de veiller, par tous les moyens (...) à la conservation des monuments et des églises et maisons devenues domaines nationaux"[3]. La Commission des monuments est créée dans la foulée en novembre 1790[4].
Le ministre de l'Intérieur François Guizot propose dans un rapport présenté au roi Louis-Philippe de créer le poste d'inspecteur des monuments historiques qu'il attribue à Ludovic Vitet le [5], puis le à Prosper Mérimée[6]. La mission de l'inspecteur des monuments historiques est de classer les édifices et de répartir les crédits d'entretien et de restauration.
Le , le ministre de l'Intérieur le comte de Montalivet institue la commission des monuments historiques, succédant au comité des Arts. Composée de sept bénévoles et présidée par Jean Vatout, directeur des monuments publics, elle fait un travail d'inventaire, de classement (classement sur la base de considérations politiques puis mettant l'accent vers 1835 sur l'intérêt historique et à partir de 1841 sur la qualité architecturale) et d'attribution des crédits. Elle se charge également de former les architectes qui interviennent sur les monuments (à commencer par Eugène Viollet-le-Duc)[7]. Cette commission des monuments historiques est consacrée juridiquement par l'ordonnance royale du 19 février 1839[8].
En 1840, la commission publie sa première liste qui compte 1 082 monuments historiques dont 934 édifices[9], liste composée uniquement de monuments préhistoriques et de bâtiments antiques et médiévaux (Ve au XVIe siècle), pour beaucoup des édifices religieux, mais aussi des objets (telle la tapisserie de Bayeux). Tous sont des propriétés de l'État, du département ou de la commune[10], dont la conservation nécessite des travaux (et donc des crédits).
Par la suite, la commission continue son travail d'inventaire, les monuments historiques augmentent en nombre et le domaine de protection s'élargit selon trois directions : chronologique, catégorielle (vers l'architecture vernaculaire), typologique ou conceptuelle (on cherche à protéger un bâtiment représentant chaque type, le typicum et plus seulement l’unicum). Ainsi en 1851, la commission crée la Mission héliographique, chargée de photographier les monuments français.
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